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https://doi.org/10.11588/diglit.5562#0557
bîsPer s-E s e x De s Gr ecs.
verfion, En troifiéme lieu il les porta à NoTHUS-
fortifier Décéiie dans l'Attlque , ce qui '
acheva de perdre & de ruiner la ville d'A-
thènes , qui ne put jamais s'en relever.
Car ce fort rendit les Lacédémoniens.
maîtres de la campagne, de forte que les
Athéniens ne pouvoient plus jouir de leurs,
mines d'argent de Laurium , ni des reve-
nus de leurs terres, ni.être fecourus par
leurs voiiins ^ Décéiie étant devenue l'a-
fyle de tous les mécontens., & de tous les
partifans de Sparte.
Nicias avoit reçu quelque fecours d*A- An. m.
thénes. Il confiftoit en deux cens cin- is9o. ay„
quante cavaliers , à qui l'on avoit fup- J-C-4H-
pofé que la Sicile fourniroit des chevaux:
ils en avoient fimplement apporté l'équi-
page; & en trente archers à cheval, avec
trois cens talens , c'eft-à-dire trois cens
mille écus. II commença donc à fe met-
tre en mouvement. On l'accufoitde man-
quer fouvent l'occafion d'agir en perdant:
le tems à force de raifonner, de différer,.
& de fe précau-tionuer : mais quand ik
entroir en aefion, il étoit aulfi vif &auûT
ardent à exécuter qu'il avoit été timide &
lent à entreprendre , comme il ié fit voir
ici.
Ceux de Syracufe aiantapprîs qu'il étoit'
arrivé de la cavalerie aux Athéniens, &
qu'ils viendroient bientôt afTiéger leur vil-
le; & fâchant qu'ils n'en pouvoient ap-
procher, ni faire decontre-vallation,s'ils
ne fe rendoient maîtres de la hauteur d'E-
pipole qui commandoit Syracufe , ils ré-
&>lurent d'en garder l'avenue, qui étoit
verfion, En troifiéme lieu il les porta à NoTHUS-
fortifier Décéiie dans l'Attlque , ce qui '
acheva de perdre & de ruiner la ville d'A-
thènes , qui ne put jamais s'en relever.
Car ce fort rendit les Lacédémoniens.
maîtres de la campagne, de forte que les
Athéniens ne pouvoient plus jouir de leurs,
mines d'argent de Laurium , ni des reve-
nus de leurs terres, ni.être fecourus par
leurs voiiins ^ Décéiie étant devenue l'a-
fyle de tous les mécontens., & de tous les
partifans de Sparte.
Nicias avoit reçu quelque fecours d*A- An. m.
thénes. Il confiftoit en deux cens cin- is9o. ay„
quante cavaliers , à qui l'on avoit fup- J-C-4H-
pofé que la Sicile fourniroit des chevaux:
ils en avoient fimplement apporté l'équi-
page; & en trente archers à cheval, avec
trois cens talens , c'eft-à-dire trois cens
mille écus. II commença donc à fe met-
tre en mouvement. On l'accufoitde man-
quer fouvent l'occafion d'agir en perdant:
le tems à force de raifonner, de différer,.
& de fe précau-tionuer : mais quand ik
entroir en aefion, il étoit aulfi vif &auûT
ardent à exécuter qu'il avoit été timide &
lent à entreprendre , comme il ié fit voir
ici.
Ceux de Syracufe aiantapprîs qu'il étoit'
arrivé de la cavalerie aux Athéniens, &
qu'ils viendroient bientôt afTiéger leur vil-
le; & fâchant qu'ils n'en pouvoient ap-
procher, ni faire decontre-vallation,s'ils
ne fe rendoient maîtres de la hauteur d'E-
pipole qui commandoit Syracufe , ils ré-
&>lurent d'en garder l'avenue, qui étoit