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Comme l'indique la planche n° 4, figure 1,e, la
ligne courbe étant suffisamment déterminée par son
écartemenl de la perpendiculaire, on tracera alors
seulement les contours généraux avec soin, puis les
lignes de division seront tirées de manière à couper
à angles droits la ligne courbe^ hors le cas où cer-
taines positions seraient changées par le fait de la
perspective, et dont je m'abstiens de parler ici afin
d'éviter toute complication de travail à l'étudiant.
La figure académique exige, en particulier, l'em-
ploi du mode gradué, en ce qu'avant d'y attacher
une forme quelconque, il y a nécessité à mettre en
harmonie les diverses parties qui la composent sous
le rapport des articulations et de l'équilibre. Quoi-
qu'elles ne représentent à l'œil que le squelette hu-
main , les lignes divisionnaires rendent la figure
académique suffisamment palpable. C'est ce que j'ai
voulu faire comprendre en mettant à nu le principe
d'après lequel j'opère ; et pour peu que le dessina-
teur ait déjà quelques notions de son art, ou que
son intelligence y supplée, il exécutera toute espèce
de modèle avec non moins de facilité que je pourrais
le faire moi-même.
Ainsi, toutes les fois qu'il y aura raccourci d'une
portion quelconque de la figure académique, on en
déterminera la longueur en la comparant, d'après
le modèle, à la partie restée entière.
Le but de cet exposé est donc, je le répète, de
Comme l'indique la planche n° 4, figure 1,e, la
ligne courbe étant suffisamment déterminée par son
écartemenl de la perpendiculaire, on tracera alors
seulement les contours généraux avec soin, puis les
lignes de division seront tirées de manière à couper
à angles droits la ligne courbe^ hors le cas où cer-
taines positions seraient changées par le fait de la
perspective, et dont je m'abstiens de parler ici afin
d'éviter toute complication de travail à l'étudiant.
La figure académique exige, en particulier, l'em-
ploi du mode gradué, en ce qu'avant d'y attacher
une forme quelconque, il y a nécessité à mettre en
harmonie les diverses parties qui la composent sous
le rapport des articulations et de l'équilibre. Quoi-
qu'elles ne représentent à l'œil que le squelette hu-
main , les lignes divisionnaires rendent la figure
académique suffisamment palpable. C'est ce que j'ai
voulu faire comprendre en mettant à nu le principe
d'après lequel j'opère ; et pour peu que le dessina-
teur ait déjà quelques notions de son art, ou que
son intelligence y supplée, il exécutera toute espèce
de modèle avec non moins de facilité que je pourrais
le faire moi-même.
Ainsi, toutes les fois qu'il y aura raccourci d'une
portion quelconque de la figure académique, on en
déterminera la longueur en la comparant, d'après
le modèle, à la partie restée entière.
Le but de cet exposé est donc, je le répète, de