SAINT-ANTOINE. 763
Parisiennes dit qu'en i3oo elle s'appeloit simplement rue du Temple. Il est vrai que
Guillot ne la nomme pas autrement, et que l'abbé Lebeuf dit qu'elle n'a pas changé de
nom ; mais Jaillot croit qu'ils se sont trompés, et que la rue du Temple a toujours été
distinguée de celle-ci (i).
Rue des Terres-Fortes. Elle aboutit d'un côté à la rue des Fossés-Saint-Antoine , et
de l'autre à la rue Moreau. Elle s'appeloit auparavant rue des Marais> parcequ'elle étoit
environnée de marais potagers. Sur les plans de MM. de La Grive et Robert, elle est
nommée rue du Fumier. Ils l'ont confondue avec une ruelle qui portoit ce nom, et qui
étoit parallèle à celle-ci. Celte ruelle ne subsiste plus.
Rue du Troue. Elle fait la continuation de la rue des Boulets , depuis la rue de
Montreuil jusqu'à celle du Faubourg-Saint-Antoine. Son nom est dû à la place du
Trône, dont nous avons parlé, et à laquelle elle conduit (2).
Rue Tiron. Elle traverse de la rue Saint-Antoine dans celle du Roi de Sicile. Corrozet
l'appelle rue Jean-de-Tizou. Un grand nombre d'autres la nomment simplement rue
Tison. Cependant dès le treizième siècle elle se nommoit de Tiron. Elle devoit ce nom à
une grande maison qu'on y avoit bâtie, dont l'entrée subsistait encore vers la fin du siècle
dernier, et qui avoit appartenu à l'abbaye de Tiron.
Rue des Tournelles. Elle aboutit d'un côté à la rue Saint-Antoine, et de l'autre à la
rue Neuve-Saint-Gilles. Nous voyons par les plans manuscrits de Sainte-Catherine du
Val-des-Écoliers, qu'on l'appeloit dans le principe rue Jean-Reausirecomme nous l'avons
remarqué à l'article de la rue qui porte ce nom. Mais on la.trouve indiquée, dès 1 546,
sous sa nouvelle dénomination dans plusieurs titres des archives de Sainte-Opportune.
Elle la devoit au palais des Tournelles. ....
Rue Traversïere. Elle est ainsi nommée parcequ'elle traverse de la rue du Faubourg-
Saint-Antoine à celle de Charenton. Elle se prolonge même sous ce nom jusqu'à celle de
la Râpée, et jusqu'au chemin qui règne le long de là rivière dans cette dernière partie.
On la trouve indiquée sur quelques plans sous le nom de rue des Chantiers, sous ceux
du Cler-Chantier, et de rue Pavée, entre les rues de Charenton et de la Râpée.
Rue Trouvée. Cette rue, percée depuis 1780, donne d'un côté rue de Charenton
de l'autre sur le marché Beauvau.
QUAIS.
Quai de la Râpée. On donne ce nom à tout l'espace qui s'étend le long de la rivière ,
depuis Ja rue des Fossés-Saint-Antoine jusqu'il la barrière de Ja Râpée. Il est destiné à
l'arrivage de diverses marchandises, telles que vins, charbons de terre, bois flotté, etc.
(1) Sur partie du territoire des filles Saint-Gcrvais, située dans cette rue, or> a. ouvert trois passages
dont l'un donne rue des Rosiers, l'autre rue des Francs-Bourgeois, le troisième dans la vieille rue du
Temple.
(2) On la nomme maintenant rue SaintrDeiiis.
FIN DU TOME SECOND.
Parisiennes dit qu'en i3oo elle s'appeloit simplement rue du Temple. Il est vrai que
Guillot ne la nomme pas autrement, et que l'abbé Lebeuf dit qu'elle n'a pas changé de
nom ; mais Jaillot croit qu'ils se sont trompés, et que la rue du Temple a toujours été
distinguée de celle-ci (i).
Rue des Terres-Fortes. Elle aboutit d'un côté à la rue des Fossés-Saint-Antoine , et
de l'autre à la rue Moreau. Elle s'appeloit auparavant rue des Marais> parcequ'elle étoit
environnée de marais potagers. Sur les plans de MM. de La Grive et Robert, elle est
nommée rue du Fumier. Ils l'ont confondue avec une ruelle qui portoit ce nom, et qui
étoit parallèle à celle-ci. Celte ruelle ne subsiste plus.
Rue du Troue. Elle fait la continuation de la rue des Boulets , depuis la rue de
Montreuil jusqu'à celle du Faubourg-Saint-Antoine. Son nom est dû à la place du
Trône, dont nous avons parlé, et à laquelle elle conduit (2).
Rue Tiron. Elle traverse de la rue Saint-Antoine dans celle du Roi de Sicile. Corrozet
l'appelle rue Jean-de-Tizou. Un grand nombre d'autres la nomment simplement rue
Tison. Cependant dès le treizième siècle elle se nommoit de Tiron. Elle devoit ce nom à
une grande maison qu'on y avoit bâtie, dont l'entrée subsistait encore vers la fin du siècle
dernier, et qui avoit appartenu à l'abbaye de Tiron.
Rue des Tournelles. Elle aboutit d'un côté à la rue Saint-Antoine, et de l'autre à la
rue Neuve-Saint-Gilles. Nous voyons par les plans manuscrits de Sainte-Catherine du
Val-des-Écoliers, qu'on l'appeloit dans le principe rue Jean-Reausirecomme nous l'avons
remarqué à l'article de la rue qui porte ce nom. Mais on la.trouve indiquée, dès 1 546,
sous sa nouvelle dénomination dans plusieurs titres des archives de Sainte-Opportune.
Elle la devoit au palais des Tournelles. ....
Rue Traversïere. Elle est ainsi nommée parcequ'elle traverse de la rue du Faubourg-
Saint-Antoine à celle de Charenton. Elle se prolonge même sous ce nom jusqu'à celle de
la Râpée, et jusqu'au chemin qui règne le long de là rivière dans cette dernière partie.
On la trouve indiquée sur quelques plans sous le nom de rue des Chantiers, sous ceux
du Cler-Chantier, et de rue Pavée, entre les rues de Charenton et de la Râpée.
Rue Trouvée. Cette rue, percée depuis 1780, donne d'un côté rue de Charenton
de l'autre sur le marché Beauvau.
QUAIS.
Quai de la Râpée. On donne ce nom à tout l'espace qui s'étend le long de la rivière ,
depuis Ja rue des Fossés-Saint-Antoine jusqu'il la barrière de Ja Râpée. Il est destiné à
l'arrivage de diverses marchandises, telles que vins, charbons de terre, bois flotté, etc.
(1) Sur partie du territoire des filles Saint-Gcrvais, située dans cette rue, or> a. ouvert trois passages
dont l'un donne rue des Rosiers, l'autre rue des Francs-Bourgeois, le troisième dans la vieille rue du
Temple.
(2) On la nomme maintenant rue SaintrDeiiis.
FIN DU TOME SECOND.