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Savot, Louis; Blondel, François [Hrsg.]
L' Architecture Françoise Des Bastimens Particuliers — Paris, 1685 [Cicognara, 650]

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https://doi.org/10.11588/diglit.26531#0308

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2,84 L’A RCHITEC TURE
nert bon & propre que pour ]es
passagcs publics, 8c s’assiet seulement
avec du sable. Il a sîx & iepc pouces en
quarré, 4 & peut valoir environ sîx li-
vres dix sols la toile, étant mis en bç-
sogne comme il faut,
L autre pavé est encore de deux
sortes,nétant proprequ’àpaver des
courts. Le premier esl un pavé com-
mun de tout échantillon : il s’employe
à chaux 8c sable, 8c vaut environ b cent
dix lois la toile, en fournilsant tout
par le Paveur. L’autre espece de menu
pave esl quarré, 8c taillé d’échantillon;
il s’assiet à chaux 8c ciment, c n’étant


us Le pavé de rue vaut jusqu’à neuf livres, sélon fe lieu.' 1^
b Le pavé de court vaut jusqu’à huit 8c neuf livres, lors Jjm
qu’il esl avec bonne quantité de chaux 8c de sable deriviere ï
ou du Fauxbourg S. Germain, 8c qu’il y faut beaucoup de {
JbausseSé II vaut dix livres lors qu’il y faut des bornes, qu’il j,
cil de bonne épailseur 8c de bon échantillon * étant fait, -lOilC
comme l’on dit, à bain de mortier, dont on se lèrt pour I •
paver suries caves. f ^
c Le pavé qui se sait à chaux & ciment vaut quarante à
cinquante sols plus que i’autre par toise* irrüj
Il y a une autre sorte de pavé nommé rabot, qui se fait de Ln|ç
pierre de liais 8c autre pierre dure,que l’on employé à chaux L.,,
8c q sable «iux endroits où on ne fait point passçr de carosfe nf ^
 
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