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https://doi.org/10.11588/diglit.1680#0005
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ter encore la commodité de ces maisons, il ajoutait souvent des. Portiques aux deux
côtés de la Façade, & quelquefois, en portant une partie en avant, & formant ua
angle droit, il déterminait la largeur aussibien que la longueur des vastes cours
qui sont devant les maisons *
Palladio employait souvent,. dans ces Portiques , dont les entrecolonnemens sont
larges, suivant le genre *Âreoftilos 9. 1*Ordre Dorique sans basess 6c, dans les frt-
sés, il se passait souvent de Métopes, ne plaçant que les Triglyphes sur les colon-
nes & au. milieu des entrecolonnemens,, pour faire voir les têtes des poutres prin-
cipales, qui soûtiennent le couvert, & qui sont appuyées à ces endroits « Sous quel-
ques uns de ces Portiques il forma de petits appartemens commodes pour les étran-
gers s- sous d'autres il fit lès écuries & les logemens pour les domesïiques; &, lors-
que l'économie l'exigeait, une partie en était réservée pour les lieux necessaires
aux besoins de la campagne, savoir pour les étables à bceufs, pour les fénils, les
caves, les greniers , & les habitations des fermiers; ce n'était cependant que lors-
qu' il y avait allez de place pour ménager une diltance qui empêchât le Maître
d'être, incommode par ic b™»e (i).
En déterminant ia place pour ces lieux, Palladio eut toujours soin de leur don-
ner une communication facile avec la tnaisqn:du Maître, afin.qu'il pût ians peine-
aller, dans toute sailon & à couvert j, vaquer aies affaires & donner ïes ordres (a?*
Ce qui prouve sûrtout robservation & le génie de notre Architecte", c'est la
juflesse avec laquelle il s toujpur uniforme ses^ inventions à la fîtuation du lieu>
Le bâtiment appelle la Hptonda, près de Vicence, en esE un exemple frappant;
aussi beau par lui-même que par si situation,. il réunit les ornemens cses palais de
yiîie avec ia /Implicite que doivent avoir les. maisons de campagne (3).
Le bâtiment qu'il fit à Mbntagnana, gros bourg du territoire de Padoue,, pour
S» E» Mr. François Pilani, Noble Venitie», a.également ce mente-11 serait, à
mon avis, trop simpîe pour la ville & trop recherché pour une campagne ouverte :
(i).^iprès avoir trouvé une sîtuitlon agréable & es- aller à couvert partout; sans que la pluye é*.
bon air y il faut penser à la dijtributioss au bâ- les ardeurs du solell V incommodent lorfqu^-il
liment, 'iràle rendre beau ir commode. Deux va voir ses assaires ; ce qui sera d' ailleurs uti-
sorses de maisons sont necessàires à la campa- le pour mettre à couvert tes bois à* les autres
gne, tune pour le .logement du Maître & de fa. produirions que le pluyes ou le soleil pourraient
samille^ Xautre .pour y mettre Us productions' gâter* Ces Portiques donneront même une plus
des .terres, à" entretenir les bestiaux . Il saut. belle apparence au bâtiment. JalladioLÎV. II.
donc disposer cesdeux lâtimcns de façon que V chap. 13.
un ne nuije point à Vautre, Palladio lAv. II. (y) Et Ji Von veut faire des maisons plus: magnist-
chap. ij. que s y on leur donnera la symmttrle des bâti*
(2) On doit saire des lieux couverts') pour mettre à mens de ville , dont nous avons parlé' cUdessus .
Vabriles -jlenrées, a, proportion des revenus ér Vitruve traduit en Italien &interpreté par le
de la quantité du bétail. Ils doivent être à tel' Marquis Galiani. Lïy. VI. clîap, $.
h iisiance de- la maisen que le Maître puisse y , .: *
ter encore la commodité de ces maisons, il ajoutait souvent des. Portiques aux deux
côtés de la Façade, & quelquefois, en portant une partie en avant, & formant ua
angle droit, il déterminait la largeur aussibien que la longueur des vastes cours
qui sont devant les maisons *
Palladio employait souvent,. dans ces Portiques , dont les entrecolonnemens sont
larges, suivant le genre *Âreoftilos 9. 1*Ordre Dorique sans basess 6c, dans les frt-
sés, il se passait souvent de Métopes, ne plaçant que les Triglyphes sur les colon-
nes & au. milieu des entrecolonnemens,, pour faire voir les têtes des poutres prin-
cipales, qui soûtiennent le couvert, & qui sont appuyées à ces endroits « Sous quel-
ques uns de ces Portiques il forma de petits appartemens commodes pour les étran-
gers s- sous d'autres il fit lès écuries & les logemens pour les domesïiques; &, lors-
que l'économie l'exigeait, une partie en était réservée pour les lieux necessaires
aux besoins de la campagne, savoir pour les étables à bceufs, pour les fénils, les
caves, les greniers , & les habitations des fermiers; ce n'était cependant que lors-
qu' il y avait allez de place pour ménager une diltance qui empêchât le Maître
d'être, incommode par ic b™»e (i).
En déterminant ia place pour ces lieux, Palladio eut toujours soin de leur don-
ner une communication facile avec la tnaisqn:du Maître, afin.qu'il pût ians peine-
aller, dans toute sailon & à couvert j, vaquer aies affaires & donner ïes ordres (a?*
Ce qui prouve sûrtout robservation & le génie de notre Architecte", c'est la
juflesse avec laquelle il s toujpur uniforme ses^ inventions à la fîtuation du lieu>
Le bâtiment appelle la Hptonda, près de Vicence, en esE un exemple frappant;
aussi beau par lui-même que par si situation,. il réunit les ornemens cses palais de
yiîie avec ia /Implicite que doivent avoir les. maisons de campagne (3).
Le bâtiment qu'il fit à Mbntagnana, gros bourg du territoire de Padoue,, pour
S» E» Mr. François Pilani, Noble Venitie», a.également ce mente-11 serait, à
mon avis, trop simpîe pour la ville & trop recherché pour une campagne ouverte :
(i).^iprès avoir trouvé une sîtuitlon agréable & es- aller à couvert partout; sans que la pluye é*.
bon air y il faut penser à la dijtributioss au bâ- les ardeurs du solell V incommodent lorfqu^-il
liment, 'iràle rendre beau ir commode. Deux va voir ses assaires ; ce qui sera d' ailleurs uti-
sorses de maisons sont necessàires à la campa- le pour mettre à couvert tes bois à* les autres
gne, tune pour le .logement du Maître & de fa. produirions que le pluyes ou le soleil pourraient
samille^ Xautre .pour y mettre Us productions' gâter* Ces Portiques donneront même une plus
des .terres, à" entretenir les bestiaux . Il saut. belle apparence au bâtiment. JalladioLÎV. II.
donc disposer cesdeux lâtimcns de façon que V chap. 13.
un ne nuije point à Vautre, Palladio lAv. II. (y) Et Ji Von veut faire des maisons plus: magnist-
chap. ij. que s y on leur donnera la symmttrle des bâti*
(2) On doit saire des lieux couverts') pour mettre à mens de ville , dont nous avons parlé' cUdessus .
Vabriles -jlenrées, a, proportion des revenus ér Vitruve traduit en Italien &interpreté par le
de la quantité du bétail. Ils doivent être à tel' Marquis Galiani. Lïy. VI. clîap, $.
h iisiance de- la maisen que le Maître puisse y , .: *