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https://doi.org/10.11588/diglit.1680#0010
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binets ont au dessus de petites chambres dont l'entrée est. à la moitié des quatre
éscaliers qui conduisent à l'étage superieur. C'est à 1*intelligence & au bon goût
de feu Mr. le Marquis Marius Capra que 1' on doit la distribution de cet étage i
qui n'ayant été defîiné par.l'Architecte que pour servit de promenade 00, est
divisé actuellement en pîusieurs petites chambres de la plus grande commodité. Il
y a assez de vraisemblance que Palladio lui même, s'il pouvait yoir ce change-
ment dans une partie de san ouvrage, ne le désapprouverait pas.
La hauteur de la Salle, depuis le plancher jusqu'à la lanterne, par oh elle re-
çait la lumière, est un diamètre & trois cinquièmes» Autour de cette Salle il y
a une balustrade > placée à la hauteur dû sécond étage, qui peut-être fort utile»
particulièrement dans les occasions des bals ou d'académies. Les murailles sont
peintes; là tribune est richement garnie de statues, mais à la vérité assez mal
p, , nichées, & d'ornemens qui ne s'unissent^ guères au bon goût de
Palladio.
Les quatre Portiques sont placés sur un socle, dans la grosseur du quel ont été
ménagées les salles à manger, les cuisînes.les dépenses, & tous les autres lieux de
service qui en dépendent. Cet étage est couvert d'une voûte royale, soûtenue par
des pilastres & des murs fort solides. Les Portiques sont d'un Ordre Ionique très-
simple, dont on peut appeller les entrecoîonnemens, suivant Vitruve, du genre
Sistllos, quoiqu'ils ayent un peu plus de deux diamètres; le principal d'entr'eux
en a un peu plus de deux & demi. La proportion des colonnes est de neuf dia-
mètres, moins un huitième, & l'entablement est la cinquième partie de la colon-
ne, le tout est divisé en douze parties, ainsi que 1' auteur l'exige pour cet Or-
dre. Quelques légères différences, qui.peut-être ne s'y sont glissées que dans 1*
exécution, ne méritent point d'être remarquées. La hauteur ues fenêtres n'est que
de deux largeurs, ce qui forme une harmonie parfaite avec le reste» leurs orne-
mens, c'est à dire les piédroits, les frises, les corniches, sont aussi dans la plus
grande proportion. Le fronton placé sur les colonnes est à la vérité un peu bas,
relativement à la règle qu'on a presque généralement adoptée dans ces derniers
sîècles, c'est à dire de l'élever au sommet deux parties des neuf de la corniche
droite, placée au dessous. Palladio suivit en quelque manière, sur cet article, la
règle des anciens, & celle qu'enseignait Vitruve (&), car il le fit plus bas d'un
cinquième; cependant la proportion qui eu résulte n'est aucunement en opposition
avec celle des Portiques & du tout ensembîe. Mais ce qui m'étonne c* est de voir
O») ^Autour de la. Salle il y a tin lictt po&r se pré- mener, large de i; pieds & demi^ Palladio
JLiV. II. chaj. lî. 0,) Liv. III. chap. j,\
Tom-. U. B
binets ont au dessus de petites chambres dont l'entrée est. à la moitié des quatre
éscaliers qui conduisent à l'étage superieur. C'est à 1*intelligence & au bon goût
de feu Mr. le Marquis Marius Capra que 1' on doit la distribution de cet étage i
qui n'ayant été defîiné par.l'Architecte que pour servit de promenade 00, est
divisé actuellement en pîusieurs petites chambres de la plus grande commodité. Il
y a assez de vraisemblance que Palladio lui même, s'il pouvait yoir ce change-
ment dans une partie de san ouvrage, ne le désapprouverait pas.
La hauteur de la Salle, depuis le plancher jusqu'à la lanterne, par oh elle re-
çait la lumière, est un diamètre & trois cinquièmes» Autour de cette Salle il y
a une balustrade > placée à la hauteur dû sécond étage, qui peut-être fort utile»
particulièrement dans les occasions des bals ou d'académies. Les murailles sont
peintes; là tribune est richement garnie de statues, mais à la vérité assez mal
p, , nichées, & d'ornemens qui ne s'unissent^ guères au bon goût de
Palladio.
Les quatre Portiques sont placés sur un socle, dans la grosseur du quel ont été
ménagées les salles à manger, les cuisînes.les dépenses, & tous les autres lieux de
service qui en dépendent. Cet étage est couvert d'une voûte royale, soûtenue par
des pilastres & des murs fort solides. Les Portiques sont d'un Ordre Ionique très-
simple, dont on peut appeller les entrecoîonnemens, suivant Vitruve, du genre
Sistllos, quoiqu'ils ayent un peu plus de deux diamètres; le principal d'entr'eux
en a un peu plus de deux & demi. La proportion des colonnes est de neuf dia-
mètres, moins un huitième, & l'entablement est la cinquième partie de la colon-
ne, le tout est divisé en douze parties, ainsi que 1' auteur l'exige pour cet Or-
dre. Quelques légères différences, qui.peut-être ne s'y sont glissées que dans 1*
exécution, ne méritent point d'être remarquées. La hauteur ues fenêtres n'est que
de deux largeurs, ce qui forme une harmonie parfaite avec le reste» leurs orne-
mens, c'est à dire les piédroits, les frises, les corniches, sont aussi dans la plus
grande proportion. Le fronton placé sur les colonnes est à la vérité un peu bas,
relativement à la règle qu'on a presque généralement adoptée dans ces derniers
sîècles, c'est à dire de l'élever au sommet deux parties des neuf de la corniche
droite, placée au dessous. Palladio suivit en quelque manière, sur cet article, la
règle des anciens, & celle qu'enseignait Vitruve (&), car il le fit plus bas d'un
cinquième; cependant la proportion qui eu résulte n'est aucunement en opposition
avec celle des Portiques & du tout ensembîe. Mais ce qui m'étonne c* est de voir
O») ^Autour de la. Salle il y a tin lictt po&r se pré- mener, large de i; pieds & demi^ Palladio
JLiV. II. chaj. lî. 0,) Liv. III. chap. j,\
Tom-. U. B