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belle proportion: elle a de longueur une largeur & deux tiers, & de haut presqa*
une moyenne proportionnelle arithmétique entre la longueur & la largeur. Les
grandes chambres sont longues d'une largeur & deux tiers ; les moindres sont
quanéesi elles ont toutes la même hauteur, savoir une largeur & un sixième»
Tout cet étage a des voûtes royales fort solides. Comme dans les desièins de
Palladio les deux chambres contigues & destinées à avoir communication avec le
bâtiment principal sont, en dehors, 'plus basses que les autres, elles le devien-
draient également en dedans, si elles étaient exécutées.
Tlaicbe 21 *** invention de la Façade est une nouvelle preuve du génie fécond
de notre Auteur. La longueur du corps principal du logis, qui la
compose. esl divisée en quatre parties, dont deux sont employées pour le Porti-
que , & les deux autres pour les chambres voisines. Ce Portique a une arcade au
milieu, dont !a hauteur est de deux largeurs & trois quarts ; la sixième partie de
son ouverture forme la largeur des pilastres,.. & les deux ouvertures latérales en
"Planche 22. onî Ia moit!'é' L'ingénieux Architecte, s'appercevant que c'était trop
peu de la seule arcade par la. quelle on entre dans le Portique» &
qu' elle ne répondait pas à la magnificence du bâtiment, fit ces deux ouvertures
latérales, & forma une contr*arcade, qui repose sur les pilastres extérieurs, & qui
donne au Portique un air aussi majestueux qu' agréable.
Je ne déciderai point si les petits enfoncemens circulaires ménagés entre les ar-
cades ont été inventés par V Auteur, ou si on les ajoutés à son dessein 5 je suis
cependant de cette dernière opinion, & j'aimerais mieux qu'ils n'y fussent pas.
Les fenêtres de la Façade sont aussi très-bien ménagées; leur hauteur ess: de
deux largeurs & un sixième ( a ) ; la sixième partie de leur ouverture forme la
largeur des piédroits, qui sont sîraples, Se h quatrième partie de leur hauteur
celle de F architrave, de la frise & de la corniche. Les consoles sont tout-à-fait
unies, Se n ont aucun des entortillemens ordinaires, comme on peut le voir dans
la Planche XXI, qui en répresente la forme. Au delîus des ornemens des fenê-
tres il y a un petit socle, sur le quel est appuyé un arc en bas relief, qui don-
ne de la légèreté à V architrave, & rend les fenêtres plus dégagées.
Le bâtiment est terminé par une corniche à modillons, avec un fronton au mi-
(a) Il faut remarquer que les fenêtres du Porti-
que ont trois pieds , onze pouces de large,
& que les autres en ont quatre pieds , un
pouce} leurs hauteurs sont égales, mais il en
résulte qu' elles n' ont pas toutes la propor.
tion de detis largeurs Se un sixième, Ce n'
E
est peut-être qu'ua désaut d'exécution. Dan*
les dess'eins de l'Auteur les fenêtres des deus
chambres latérales sont plus petites que cel-
les du corps de logis; c* est pourquoi >' aï
gardé également, dans mon desiseio, les mê-
mes mçsiues,
belle proportion: elle a de longueur une largeur & deux tiers, & de haut presqa*
une moyenne proportionnelle arithmétique entre la longueur & la largeur. Les
grandes chambres sont longues d'une largeur & deux tiers ; les moindres sont
quanéesi elles ont toutes la même hauteur, savoir une largeur & un sixième»
Tout cet étage a des voûtes royales fort solides. Comme dans les desièins de
Palladio les deux chambres contigues & destinées à avoir communication avec le
bâtiment principal sont, en dehors, 'plus basses que les autres, elles le devien-
draient également en dedans, si elles étaient exécutées.
Tlaicbe 21 *** invention de la Façade est une nouvelle preuve du génie fécond
de notre Auteur. La longueur du corps principal du logis, qui la
compose. esl divisée en quatre parties, dont deux sont employées pour le Porti-
que , & les deux autres pour les chambres voisines. Ce Portique a une arcade au
milieu, dont !a hauteur est de deux largeurs & trois quarts ; la sixième partie de
son ouverture forme la largeur des pilastres,.. & les deux ouvertures latérales en
"Planche 22. onî Ia moit!'é' L'ingénieux Architecte, s'appercevant que c'était trop
peu de la seule arcade par la. quelle on entre dans le Portique» &
qu' elle ne répondait pas à la magnificence du bâtiment, fit ces deux ouvertures
latérales, & forma une contr*arcade, qui repose sur les pilastres extérieurs, & qui
donne au Portique un air aussi majestueux qu' agréable.
Je ne déciderai point si les petits enfoncemens circulaires ménagés entre les ar-
cades ont été inventés par V Auteur, ou si on les ajoutés à son dessein 5 je suis
cependant de cette dernière opinion, & j'aimerais mieux qu'ils n'y fussent pas.
Les fenêtres de la Façade sont aussi très-bien ménagées; leur hauteur ess: de
deux largeurs & un sixième ( a ) ; la sixième partie de leur ouverture forme la
largeur des piédroits, qui sont sîraples, Se h quatrième partie de leur hauteur
celle de F architrave, de la frise & de la corniche. Les consoles sont tout-à-fait
unies, Se n ont aucun des entortillemens ordinaires, comme on peut le voir dans
la Planche XXI, qui en répresente la forme. Au delîus des ornemens des fenê-
tres il y a un petit socle, sur le quel est appuyé un arc en bas relief, qui don-
ne de la légèreté à V architrave, & rend les fenêtres plus dégagées.
Le bâtiment est terminé par une corniche à modillons, avec un fronton au mi-
(a) Il faut remarquer que les fenêtres du Porti-
que ont trois pieds , onze pouces de large,
& que les autres en ont quatre pieds , un
pouce} leurs hauteurs sont égales, mais il en
résulte qu' elles n' ont pas toutes la propor.
tion de detis largeurs Se un sixième, Ce n'
E
est peut-être qu'ua désaut d'exécution. Dan*
les dess'eins de l'Auteur les fenêtres des deus
chambres latérales sont plus petites que cel-
les du corps de logis; c* est pourquoi >' aï
gardé également, dans mon desiseio, les mê-
mes mçsiues,