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https://doi.org/10.11588/diglit.1680#0045
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Revenons à mes observations» Deux largeurs & presqu' mi sixième forment la
hauteur des senêtres; les piédroits, qui sont sans ornemens, ont une cinquième
partie de leur largeur. Ce qui eîl surtout à remarquer c' est la simplicité des or-
nemens que notre célèbre Architecte a places sur les fenêtres» & qui régnent au
dedans & au dehors du bâtiment.
Les Façades des deux Portiques à arcades ont chacune un ésea-
Tlambe si, ,. .- . r , , , . „„
s lier magnifique» qui occupe toute sa largeur; les arcades de ces Por-
tiques sont hautes de deux largeurs & une dixième partie» & leur pilastres, c'
est à dire le plein entre l'une & l'autre» surpassent un peu la moitié de leur
ouverture.
•d/„«,^ *■, Palladio, dans ce bâtiment, a mis aux portes intérieures des orne-
mens d' un nouveau goût, dont il a formé les sacomes, pour en faci-
liter l'intelligence à quiconque voudrait en profiter. En esfet ils différent entiè-
rement de tous les autres qu'il a faits.
Je ne finirais plus G je voulais marquer toutes les parties de ce bâtiment &
en rélever toutes les beautés. Je me ssatte que les dessèins que j'en osfre dans
quatre Planches formées avec la plus grande exaétitude suppléeront à ce qui man-
que dans ma deseription.
Je suis fâche de devoir avertir mes Lecteurs qu'il n*y a d'exécuté, de ce grand
bâtiment, que 3a petite portion indiquée dans le Plan par les quatre A.
Après avoir examiné, avec le plus grand soin, cette belle maison, & en avoir
mesuré de même les moindres parties, je les ai comparées avec le Plan & 1' Elé-
vation intérieure dessinée dans le Livre de l'Auteur. Je marquerai à la fin de
cet article les disférences que j'ai trouvées entre les mesures des desTeins & celles
du bâtiment exécuté.
En dessinant les quatre Planches que s ai indiquées » j'ai suivi l'Auteur dans
les formes & les figures» à l'égard des grandeurs & des mesures, je m'en suis te-
nu au bâtiment exécuté; de cette façon je me ssatte de n'avoir altéré en rien l'-
invention de Palladio. C'est à lui, à ce que je crois, qu'il faut attribuer les
variétés qu'on trouve» non pas à l'égard des formes, mais rapport aux figures»'
plomb au mille» de la colonne» Ces deux eon»
ditlons sont quelquefois incompatibles , & $'opî-
nsatrant a les combiner, on est tombé souvent
dans des absttrdités & dans le deséspolr. Que
les trigljfhet sojent à phmb sur la colonne,
cela est indispensable pour la solidité > mais
quelle r.écessits J a-t-il que les Métopes sojent
t/ssarriesi Pourquoi les poutres qui Soutiennent
le flasini doivtnt elles être dîjtgntes fane de
l'autre autant qu'elles ont de hauteur? LorsqtC
elles le seraient un peu plus, cela ne ferait pas
grand mal s & la sigure oblongue des Métopes
ne serait un défaut que pour ces rïgoristes qui
trouvent des difficultés même 0» elles ne sont
pas . Essai d'Architecture, qui précède les
vies des plus célèbres Architectes. Borne,
chez Paul Giuachi Komare K. Sec. &C« *7*$<
Revenons à mes observations» Deux largeurs & presqu' mi sixième forment la
hauteur des senêtres; les piédroits, qui sont sans ornemens, ont une cinquième
partie de leur largeur. Ce qui eîl surtout à remarquer c' est la simplicité des or-
nemens que notre célèbre Architecte a places sur les fenêtres» & qui régnent au
dedans & au dehors du bâtiment.
Les Façades des deux Portiques à arcades ont chacune un ésea-
Tlambe si, ,. .- . r , , , . „„
s lier magnifique» qui occupe toute sa largeur; les arcades de ces Por-
tiques sont hautes de deux largeurs & une dixième partie» & leur pilastres, c'
est à dire le plein entre l'une & l'autre» surpassent un peu la moitié de leur
ouverture.
•d/„«,^ *■, Palladio, dans ce bâtiment, a mis aux portes intérieures des orne-
mens d' un nouveau goût, dont il a formé les sacomes, pour en faci-
liter l'intelligence à quiconque voudrait en profiter. En esfet ils différent entiè-
rement de tous les autres qu'il a faits.
Je ne finirais plus G je voulais marquer toutes les parties de ce bâtiment &
en rélever toutes les beautés. Je me ssatte que les dessèins que j'en osfre dans
quatre Planches formées avec la plus grande exaétitude suppléeront à ce qui man-
que dans ma deseription.
Je suis fâche de devoir avertir mes Lecteurs qu'il n*y a d'exécuté, de ce grand
bâtiment, que 3a petite portion indiquée dans le Plan par les quatre A.
Après avoir examiné, avec le plus grand soin, cette belle maison, & en avoir
mesuré de même les moindres parties, je les ai comparées avec le Plan & 1' Elé-
vation intérieure dessinée dans le Livre de l'Auteur. Je marquerai à la fin de
cet article les disférences que j'ai trouvées entre les mesures des desTeins & celles
du bâtiment exécuté.
En dessinant les quatre Planches que s ai indiquées » j'ai suivi l'Auteur dans
les formes & les figures» à l'égard des grandeurs & des mesures, je m'en suis te-
nu au bâtiment exécuté; de cette façon je me ssatte de n'avoir altéré en rien l'-
invention de Palladio. C'est à lui, à ce que je crois, qu'il faut attribuer les
variétés qu'on trouve» non pas à l'égard des formes, mais rapport aux figures»'
plomb au mille» de la colonne» Ces deux eon»
ditlons sont quelquefois incompatibles , & $'opî-
nsatrant a les combiner, on est tombé souvent
dans des absttrdités & dans le deséspolr. Que
les trigljfhet sojent à phmb sur la colonne,
cela est indispensable pour la solidité > mais
quelle r.écessits J a-t-il que les Métopes sojent
t/ssarriesi Pourquoi les poutres qui Soutiennent
le flasini doivtnt elles être dîjtgntes fane de
l'autre autant qu'elles ont de hauteur? LorsqtC
elles le seraient un peu plus, cela ne ferait pas
grand mal s & la sigure oblongue des Métopes
ne serait un défaut que pour ces rïgoristes qui
trouvent des difficultés même 0» elles ne sont
pas . Essai d'Architecture, qui précède les
vies des plus célèbres Architectes. Borne,
chez Paul Giuachi Komare K. Sec. &C« *7*$<