parties h'ayent pas été élevées daas le même teais, hî sous la dirë&ion d'un mê-
me Architecte ,& qu'on en ait même changé quelques unes qui différent beau-
coup de l'original. Ce soiipçon paraîtra raisonnable à quiconque résséchira qu*
une chambre excède d'un pied celle qui «si: yis-1-yis, que deux portes sont hors
£,/„„» ._ du milieu des côtés de la Salle, & que la hauteur de celle-ci rie ré-
pond pas à ses autres dimenhons. Il faut tibserver d' ailleurs- dans îe
Plan les deux endroits desEnés avec des lignes mortes & marqués par les lettres
A j dans les quels il y a actuellement <3èux éïcaliërs :*rè limace qui conduisent dix
haut en bas à tous les Appartemens» Ce ne peut-être assurement la ïîruar'son que
Y Inventeur a destinée à ces éscaliers, car il n'aurait pas surmontës les murs qui
ferment les éscaliers des corniches à modillons qui régnent tout, autour du bâti-
ment, & que Ton voit dans l'intérieur des "mêmes éscaliers avec toute leur sail-
lie. De plus ces éscaliers ferment deux fenêtres qui étaient ornées, dont la Cor-
niche reBe couverte, & qui se fait voir avec toute sa saillie hors des murs qui
les entourent. Mais ce n'eîl pas lk ic.ssui inconvénient qui rësulte de cette alte-i
ratipn: il y en a un autre beaucoup plus important, sa voir que les chambres voi-
sines sont exposées à 1* incommodité que leur causent necessairement ceux qui "veu-
lent monter àT étage superieur, ou que pour ne pas le faire on «Il obligé de
passer par la Terrasse découverte, & s'exposer. par consequent aux intempéries
des saisons. Il n'eil pas necesssaire de connaître parfaitement toutes les proportions
de l'Architeéturepour voir combien est défeéiueuse la position de ces éscaliers »
qui sans doute ont été placés là quelque tems après que la maison a été bâties
les deux chambres marquées .B. en' montrent lapreoye. .Sur.Je .mur d'une de ces
chambres, que l'on n'a jamais peinte, quoique celle qui est ^vis-à-vis. l'ait étéà
on voit clairement les signes d° un éscaîier qui conduisait du rez-de-chaussée aux
appartemens superîeurs. -■<■■:■
Je souhaite vivement que des réssexions, que Je ne fais point par envie de cri-
tiquer, mais dans la seule vue de relever ce qui efl bon dans notre art, & de
détruire autant qu'il est possible les défauts qui en diminuent le mérite, puilsent
servir d'aiguillon aux jeunes Architectes, qui ne sauraient avoir trop d* attentios
quand il s'agît de mettre en exécution les fruits de leurs longues études.
TLJWHE XLIV. Ftçade? A' Omancta des fenêtres.
3 B. Balusfre avec sa Base, & Cimaise»
TZJTNCHE XUA Coupe. ^ **" ^orn'c"e' qu* r^ne tout autour'du bâtiment»
) D. Orrîeœens des portes .intérieures»'
me Architecte ,& qu'on en ait même changé quelques unes qui différent beau-
coup de l'original. Ce soiipçon paraîtra raisonnable à quiconque résséchira qu*
une chambre excède d'un pied celle qui «si: yis-1-yis, que deux portes sont hors
£,/„„» ._ du milieu des côtés de la Salle, & que la hauteur de celle-ci rie ré-
pond pas à ses autres dimenhons. Il faut tibserver d' ailleurs- dans îe
Plan les deux endroits desEnés avec des lignes mortes & marqués par les lettres
A j dans les quels il y a actuellement <3èux éïcaliërs :*rè limace qui conduisent dix
haut en bas à tous les Appartemens» Ce ne peut-être assurement la ïîruar'son que
Y Inventeur a destinée à ces éscaliers, car il n'aurait pas surmontës les murs qui
ferment les éscaliers des corniches à modillons qui régnent tout, autour du bâti-
ment, & que Ton voit dans l'intérieur des "mêmes éscaliers avec toute leur sail-
lie. De plus ces éscaliers ferment deux fenêtres qui étaient ornées, dont la Cor-
niche reBe couverte, & qui se fait voir avec toute sa saillie hors des murs qui
les entourent. Mais ce n'eîl pas lk ic.ssui inconvénient qui rësulte de cette alte-i
ratipn: il y en a un autre beaucoup plus important, sa voir que les chambres voi-
sines sont exposées à 1* incommodité que leur causent necessairement ceux qui "veu-
lent monter àT étage superieur, ou que pour ne pas le faire on «Il obligé de
passer par la Terrasse découverte, & s'exposer. par consequent aux intempéries
des saisons. Il n'eil pas necesssaire de connaître parfaitement toutes les proportions
de l'Architeéturepour voir combien est défeéiueuse la position de ces éscaliers »
qui sans doute ont été placés là quelque tems après que la maison a été bâties
les deux chambres marquées .B. en' montrent lapreoye. .Sur.Je .mur d'une de ces
chambres, que l'on n'a jamais peinte, quoique celle qui est ^vis-à-vis. l'ait étéà
on voit clairement les signes d° un éscaîier qui conduisait du rez-de-chaussée aux
appartemens superîeurs. -■<■■:■
Je souhaite vivement que des réssexions, que Je ne fais point par envie de cri-
tiquer, mais dans la seule vue de relever ce qui efl bon dans notre art, & de
détruire autant qu'il est possible les défauts qui en diminuent le mérite, puilsent
servir d'aiguillon aux jeunes Architectes, qui ne sauraient avoir trop d* attentios
quand il s'agît de mettre en exécution les fruits de leurs longues études.
TLJWHE XLIV. Ftçade? A' Omancta des fenêtres.
3 B. Balusfre avec sa Base, & Cimaise»
TZJTNCHE XUA Coupe. ^ **" ^orn'c"e' qu* r^ne tout autour'du bâtiment»
) D. Orrîeœens des portes .intérieures»'