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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0308

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254

System der Hieroglyphik

darstellen müssen, und dass ja zweitens in den fremden Eigennamen sich die Vocale selbst als
selbständige und von den Consonanten unabhängige Buchstaben wahrnehmen Hesse» l).

Allein diese phonetischen Hieroglyphen oder diese reinen Buchstaben der Aegyptischen Hiero-
glyphenschrift besassen die Eigentümlichkeit, dass ein jedes Lautzeichen durch eine Mehrzahl
objectiv verschiedener Figuren ausgedrückt werden konnte, so z. B. der Buchstabe S durch eine
der Figuren —**—, P, -<-~o:2. %f^, ^; der Buchstabe K durch eins der Zeichen «, ö, r-i, fa,
der Buchstabe A entweder durch \, oder ^t, oder -a—», oder Dasselbe Verhältniss fand

Statt bei den anderen Buchstaben.

Die objectiv verschiedenen Darsteller eines und desselben Lautzeichfcns der Aegyptischen
Schrift nannte Champollion Homophonen oder Gleichlauler

Die Zahl aller Gleichlauter war natürlich die der phonetischen Hieroglyphen selbst. Ueber den
numerischen Umfang der phonetischen Hieroglyphen setzte Champollion nur dieses fest 3), dass sie
die zahlreichere Classe unter den hieroglyphischen Zeichen überhaupt ausmachten. Leicht begreif-
lich liess sich von vorn herein auch nicht bestimmen, wie viel jeder Laut der Aegyptischen Sprache
dergleichen objectiv verschiedene Gleichlauter besass und ob sie überhaupt in einem gleichen oder
verschiedenen Riaasse unter die einzelnen Laute vertheilt worden seien. Nur die vollkommene
Ergründung aller hieroglyphischen Figuren konnte diese Frage mit Sicherheit entscheiden. Da nun

1) Champohuon Precis du Syst. liier. I. e'tl. p. 57. II. cd. p. 109. J'ai dejä.enonce mon opiuioh contre la nature
syllabique de cet aiphabet; et aux cousideratious dejä exposees je vais ajouter des faits qui, ce me semble, dtabliront
iuviuciblemcnt que Pöcriture pliönetique egyptienne consistait en un simple aiphabet, semblable ä celui des Hebreux, des
Syriens, des Phenicieus et des Arabes, abstraction faite du nonibre des signes.

Celle ecriture ne fut poiut en eilet syllabique, puisque nn seul de ces caracteres repondrait, dans les noms propres
grecs et romains, ü plusieurs syllabes differentes, et qu'ainsi la main serait TO daus AvTOy.qarmq, TI dans Tlßeqioq, TR
ä la iin A'AnroxqaTRq, et cependant im simple T dans Tqaiavoq. — Le carre (B) serait IIA dans Vespasieu, III ou &1
et TIO dans le nom literoglypliique de Philippe, (IhXinnoq, et un simple II dans Ptolemee. — Le vase ä parfttm ($)
serait NE dans NEqova (Nerya), NO dans TqcuaNOg, et im simple N dans Avrovtiroq. — La bouche KZ», qui serait
PA dans AvioxPAroiq, devieudrait PE dans BcPEvikij, PO dans KawaPOq, PI ou PIO dans T,,ßePIoq, et ne serait cepen-
dant qu'un simple P (ii) dans yeP/.t,anxoq et a la (in d'AvroxqarwP. — Puisque tous les caracteres phonetiques seraient sou-
mis ä d'aussi i'orles variaüons si l'on'/persistaH a les cousiderer comme syllabiques, et puisque encore ils n'exprimeut
evidemment, dans une foule de noms propres, qu'uue simple cousonne ou une simple voyelle, j'ai du en conclure que les
ligyptiens ecrivaieul a la mauiere des Arabes, c'est-a-dire, que leur aiphabet etait'forme de signes qui represeutaient
reellement des consonnes, et de quelques caracteres voyelles qui, comme Velif !, le waw ) et le ya k£ des Arabes,
n'avaient pas un son invariable, et se permulaieut dans cerlains cas.

Un second feit demöntre mieux encore que l'alphabet egyptien n'etait poiut syllabique: j'ai observe que les noms
propres etrangers sont ecrils, tantöt seulement avec des signes qui ne repondent jamais qu'ä des consouues, et tantöt, tou-
jours sur les meines monumens, avec une addition de plusieurs signes qui repondent invariablement ä des voyelles. Ä Philae,
par exemple, le nom de Tibere, est ecrit tantöt Tßqq, tantöt Tßqiq et enfin Tißqiq. Le mot ICcuoaq ou Kcuaaqoq est Ortho-
graphie Kaqq, Kiagt;, Kiouqq, Kaiaq, Kcuoaqq. Le titre AvTOy.qa.ivq: Avrxqrq, AvToxqrq, AvTOy.qroq. Ä Dendera, le nom
de Claude est ecrit iD.rt?, IO.noq, lO.oziq. Sur l'obelisque Pamphile, le nom de Donütien se lit indifferemment Tfuravq,
Tfiriuvq, TutTiavq; ä Phüae, To/irivq, et ä Dendera, T0fiirvq.

2) Chami'Ollion Precis du Syst. Hier. 1. ed. p. 315. //. ed. p. 364. Kons avons donne le titre (['homophones ä tous
les signes phonetiques destines ä representer une meme voix'ou une meine articulation. 1. 1. I. ed. p. 381. II. ed. p. 448.
Chaque voix et chaque articulation pouvaient, en cousequence du principe pose (s. über dieses principe weiter unten), etre
represeutees par plusieurs signes phonetiques diflerens, niais etant des signes homophones. Vergl. Lettre ä M. Dac.
p. 50. fgg. und uns. B. p. 207.

3) Chami'oluon Precis du Syst. Hier. I. ed. p. 66. II. ed. p. 118.- n resteia demöntre, ce me semble, que les
signes de sons etaient, si ce ii'est les premiers, du moius les plus nombreux des elemens qui coinposent toule inscription
egyptienne en caracteres sacres. Vergl. uns. B. p. no. 1.
 
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