Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0318

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
2G4

System der Hieroglyphik

unvollkommen sein und bei fortschreitender Cultur das Bedürfniss von Lautzeichen überaus fühl-
bar machen.

Um diesem Bedürfnisse abzuhelfen, hätten die Aegypter das Verfahren der Chinesen befolgen
können, welche ihren 450 einsylbigen Stammwörtern, mit Unterschlagung des in ihnen liegenden
Sinnes, die Währung blosser Lautzeichen gaben 2). indem nämlich die Chinesen vermittelst einer
verschiedenen Betonung die 450 Ursylben bis zu der Zahl 1203 ausdehnen und durch den Schrift-
Charakter einer jeden derselben die Aussprache von mehreren Schrift-Charakteren der abgeleiteten
Wörter bestimmen lassen 3), so sind sie im Stande, die Aussprache und damit auch die Vorstellung
von Tausenden ihrer Wortcharaktere schriftlich anzugeben.

Das Urelement der Aegyptischen Sprache beruht.gleichfalls auf einsylbigen Wörtern, die jedoch
viel härtern Baues sind als die Chinesischen. Allein da die einsylbigen Aegyptischen Wörter, die
ursprünglichen wie die abgeleiteten, ohne allen Vergleich zahlreicher sind als die Chinesischen, so
würde der Versuch, für jedes derselben ein besonderes Lautzeichen fest zu setzen, nur zu der An-
nahme einer unvollkommenen ideographischen Schrift überhaupt geführt haben Man musste dess-

1) GHAMFOUXON Prtkis du Syst. Hier. I. ed. p. 309. IL ed. p. 350. Tonte ecriture seulemetit representative,
qnelque parfaite qu'on la suppose, n'expriinera jamais analytiquement la prbpositton la plus simple; eile ue sauraitl'exprimer
qu'en masse, et en quelque sorte par un seul caractere; ses lableaux, compates a une page des autres divers genres d'ecri-
ture, sout ce que serait une interjection mise eu parallele avec une phrtise complete et qui peindrait, ä l'aide d'un certain
nombre de mots bien clioisis, le meine sentinieut de peine ou de plaisir que l'interjeclion dont il s'agit. Ainsi douc l'ecri-
ture repräsentative, procedaut toujours par masse, n'e.st point susceptible de suggerer l'idee d'un Systeme de signes propres
a noter, les unes apres les autres, non-seulement toules les parties ou niols d'une proposition complete, mais encore tous
les elemens distinets dont se compose chacun de ces niots en particulier.

2) CHAMrorxiON Pre'cis du Syst. Hier. I. ed. p. 305. IL ed. p. 353. Les Cbinois creerent iine sorte de caracteres
syltabiques, et cela devait etre en effet. Des les premlers temps, comme aujourd'liui, les sons dont se composait la langue
ebinoise parlee, etaieut en tr'es-petit nombre. (Vergl. Ahfx-IIkmusat Graminaire Chinolse. p. 23. no. 48. Les Chinois,
Ii 'aydnt point de lettres pour peindre les diverses combinaisons de sons qui potwoient se presenter ä eux, s'en sont tenus
(l ceux qu'tti avoient eus des les premiers temps. Le nombre en est peu conside'rable; ce sont tous des mots tres-courts,
ou meme des monosyllubes, commencant par une articulation et (inissant par des voyelles ou des diphthonyues pures ou
nasales.) La langue cliiiioise consiste en 450 syllabes, qui sout portes ä 1203 par la Variation des accens, et servent de
prononeiation a plusieurs milliers de caracteres. On coneoit d'apres cela, que les Cbinois aient ete couduits natureliement
ft prendre pour signes d'un cerlain nombre de ces syllabes, les caracteres representatifs d'objets dont ces meines syllabes
etaient les signes oraux dans la langue parjee; et que, faisaut abstraction de Ieur signification reelle, ou les ait fait entrer
comme simples signes phone'tiques syltabiques dans la composition d'un grand nombre de caracteres complexes, dont ils
indiquent ainsi la prononeiation. La nature de la langue ebinoise conduisait douc par elle-menie ä l'invention d'une ecri-
ture syllabique.

3) Aiiel-Kkmüsat Gram. Chin. p. 27. no. 56. Les combinaisons des sons initiaux avec les finanx, tisitees dans la
langue ebinoise, soilt, en y comprenant les variatious causees par l'usage des intouations, au nombre de 1203. 1. I. p. 33.
no. 57. Ces 1200 syllabes servent a prouoncer plusieurs milliers de caracteres; il est evident que chacune devra repondre
ä plusieurs caracteres, ou, ce qui revient au meine, que beaueoup de caracteres, ayaut des significations diverses, se pro-
nonceront exaclemeut de la meine maniere. Certaines syllabes, plus usitees que les autres, servent de prononeiation a 30
ou 40 caracteres, et expriment, par consequent, jusqu'a 30 ou 40 idees differentes. no. 58. Beaueoup de caracteres homo-
phones, appartenant a des radicaux difforeus, out une partie commune, qui est le groupe additiouuel, destine ä peindre la
prononeiation. Souvent aussi la meine prononeiation est representee par des groupes differens. Vergl. no. 17. p. G. Comme
beaueoup de caracteres ont cbange de forme par la succession des temps, il y a quelquefois plusieurs ortbographes recues
pour le meme caractere. L'usage s'est introduit d'appeller variantts les differentes formes dont uu meme signe est
susc.eptibie. Ces variantes, qui ont leurs renvois dans les dictiounaires, ne s'emploient pas toujours iudifferemmeut les
ünes pour les autres. On doit faire attention a ces differences, qui sont soigueusement marquees dans les dictiounaires.
Vergl. über die Hiny-Chiny uns. B. p. 180. no. 1.

4) Champolmon Pre'cis du Syst. Hier. I. ed. p. 306. IL ed. p. 354. La langue parlee des Egyptiens fut anssi
composee de mots primitifs nionosyllabiques; mais la plupart de ces monosyllabes ne consisteut point, comme les mots
 
Annotationen