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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0324

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270 System der Hieroglyphik

Einen sichern Beweis für diese Annahme glaubte Champollion darin zu sehen, dass eine Ver-
gleichung mehrerer hieroglyphischen Texte, welche, wie die der Leichenpapyrus, in ihren Darstel-
lungen sich offenbar sehr gleich kämen, gerade nur in der Anwendung solcher Zeichen von einander
abwichen, welche sich anderweit als die Gleichlauter derselben Buchstaben ergeben hätten. So z. B.
im folgenden Anfange einer Hieroglyphenlegende, welche eine Anzahl der in den verschiedenen
Aegyptischen Museen befindlichen Stelen bedecke :

sur im meme edifice ou sur im meme obelisque, soit sur des edifices ou des obelisques divers. Je recueillis ces sigues, et
j'eus bientöt la satisfaction de retrouver la valeur de tous ces nouveaux caracteres, confirmee par d'autres noms propres
hieroglypliiques dans lesquels ils exprimaient la meine voyelle ou la meme consonue que dans Ies premlers: il fallut douc
recouuailre que Ies Egyptiens employaieut, a leur choix, un certain nohibre de caracteres differens pour reudre la meine
voyelle ou la meine cousonne, et j'ai appcle homophones Ies signes destines a expriuier itn seul et meme son. — Je resolus
ensuite de comparer avecisoin deux textes hieroglpphiques renfermant Ies meines malieres, et d'observer, eu Ies uotant,
Ies diflerences de sigues qui pouvaient exister de l'im a l'autre. Mon choix tomba sur des manuscrits funeraires dont Ies
peinlures et les legendes se resseuiblaient sans aucun doute (tels que le grand manuscrit hieroglyphique grave dans la
De'scr. de l'Eg. etc.): je trouvai ces textes parfaitement conformes dans leur ensemble, et ne differant, quaut aux details,
que sur deux points seulement, 1°. dans Ies noms propres des defunts pour les moiriies desqüels ils furent transcrits, et
dans les noms de leur pere et de leur mere; 20. par l'emploi asse/. frequefit de quelques caracteres difl'erant de forme, dans
les groupes d'ailleurs tout-ä-fait semblables; et comme j'avais reconnu que, dans l'e'criture hitfroglyphique, chaque ide'e est
pour l'ordinaire exprime'e par un groupe de plusieurs caracteres, et rarement par im seul signe, cette circonslance
donnait un certain interet ä la formation du tableau des bieroglyplies qui se permutent indifleremment, et que la frequence
de cette perniutation prouve avoir eu absoluineut une meme valeur. J'ai fait, dans ce but, la collation de plusieurs textes
hieroglypliiques semblables dans leur contenu, et, ce qui est bien digne de remarque, cette collation a produit un tableau
qui n'est qu'une veritable copie, et, pour ainsi dire, un double de mon aiphabet phone'tique, forme sur les noms propres
grecs et romains; c'est-a-dire que Ies signes qui, dans les textes hieroglypliiques, se permutent sans cesse et indifferemment,
sont ceux meines que la lecture des noms propres grecs et romains nous a dejä fait coniiaitro comme homophones, et se
permutant aussi dans des noms, parcequ'ils expriineut uue meine consouue ou une voyelle semblable. — Ainsi donc, dans
le courant des textes hieroglypliiques consideres jusqu'ici comme pureiueut ide'ographiques, nous retrouvons Ies meines
permutatious de caracteres que dans les noms propres hieroglypliiques grecs et romains, lesquels appartiennent sans aucun
doute a un Systeme phone'tique. — En second Iieu, la comparaisou de deux manuscrits egyptiens funeraires, l'un en e'cri-
ture hie'ratique, l'autre en e'criture hu'roijlpplaque, m'a toujours donue des resultats analogues a ceux de la comparaison
precedente; c'est-a-dire que le texte liieratique presente fort souveut, non pas preciseinent le signe liieratique veritable
abreviation propre du caractere hiöroglypliiqne correspondant, mais un signe liieratique veritable abreviatiou d'uu hie'ro-
gli/phe homophone. — Nachdem Champollion aus der in dem laufenden Texte Statt findenden gleichgültigen Vertuschung
(permntation indifferente) der Hieroglyphen und zwar derselben, welche in den fremden Herrschernamen sich auf gleiche
Weise ablösen, die phonetische Natur der ersteren gefolgert hatte, setzt er Folgendes Iiin/.u: Je ne vois qu'une seule
objectioii a faire contre cette consequence: ce serait de supposer que dans ces textes egyptiens Ies caracteres, etant ide'o-
graphiques, ne se permutent ainsi que parcequ'ils expriment la meme ide'e. Mais on se demanderait alors dans quel but Ies
Egyptiens auraieut iiivente et employe siiuullaiieinent ciuq, six, huit, dix ou quinze caracteres divers pour exprimer pre-
ciseinent la meine idee: car il faut que ces sigues expriment exactement la meine idee, puisque, employes comme phone-
tiques ä la transcription des noms propres etraugers, ces meines signes expriment precisemeut aussi la meme voyelle ou la
meme consonue.

1) Champollion Pre'cis du Syst. Hier. I. ed. p. 138. pl. VIII. II. ed. p. 191. pi. xil. J'ai cru egalement utile aux
recherches qui sont l'objet pl'incipal de cet ouvrage, de faire graver au-dessous de la legende hieroglyphique qu'on vient
de tradiüre, six copies de cette meme legende inscrite sur differens cippes que j'ai eu l'occasion d'etudier. L'examen des
variantes qu'elles pffrent prouvera, bien mieux que les raisonnemens les plus etendus, ce dont j'ai acquis depuis long-temps
la certitude, par une suite d'observations de detail; savoir: 1°. 0"e Ies mots egyptiens ecrits phonetiquemeut dans ces
textes hiöroglyphiques, pouvaient I'etre au nioyen de plusieurs signes de formes tres-differentes, quoique exprimant le meme
son. Nous voyous en effet, dans ces inscriptions comparees, la preposition H (am) de (colonne 10.) rendue par Uchouette
ou par un caractere bifurque, lesquels expriment aussi indifferemment la consonue M dans le nom de Ptolemee (s. uns. B.
p. 204.). Daus la Version F. ces deux caracleres sont remplaces par la ligne brise'e M, parceque, daus la langue copte; la
preposition de est tout aussi bien exprimee par N que par M. Dans la colonne 13, la preposition N de. est elle-ineme
representee phonetiquemeut par trois caracteres homophones, soit par la ligne brise'e, soit par la ligne horizontale, ou enfin
 
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