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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0326

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272

System der Hieroglyphik

Ohne Zweifel wussten die Aegypter aus der Mehrheit ihrer hieroglyphischen Gleichlauter
gewisse Vortheile zu ziehen. Derjenige, welchen Champollion aufgefunden zu haben meinte, bestand
darin, dass sie durch das Bild des Gleichlauters angemessene symbolische Beziehungen zu der damit
auszudrückenden Vorstellung andeuteten. So z, B. gaben sie das A in den Namen und Titeln
Römischer Imperatoren am liebsten durch den Adler, das L in Ptolemäos gewöhnlich durch den
Löwen, das B in Amun-Chnubis durch den Widder, u. s. w. *)

Die in den phonetischen Hieroglyphen enthaltene Sprache ist die Koptische , welche von
Champollion ausdrücklich für die altägyptische, jedoch mit Griechischen Buchstaben geschriebene
Sprache erklärt wird 2).

Als aber die Aegypter seit dem völligen Uebergangc zum Christenthume ihre vaterländischen
Schriftzeichen in die Elemente des Griechischen Alphabetes umsetzten, fanden sie für mehrere, ihrer
Sprache eigenthümliche Laute keine Buchstaben. Mit Uebergehung der für den Ausdruck dieser
Laute festgesetzten Hieroglyphen, welche durch ihre concrete Form einen zu grossen Abstand von

1) ChampolÜon Pre'cis du Syst. Hier. I. e'd. p. 321. IL ed. p. 370. Je crois, en effet, avoir acquis la conviction
qne, de celte foule de signes-images tout-a-fait differens, les Egyptiens surent tirer un ßvaritage siugulier et bien approprie
au gerne que leur rirete l'aatiqülte eutiere; ce fut de symbölisef une iäe'e au moyen des caract'eres meines qui repre'sen-
taierit d'abord le son du mot signe de cette idee daus la Iangue parlee: ils pureut eu couseqnence, pour ecrire les sons
principaux et toutes les articulations d'im mot, clioisir parmi les divers caracteres homophones, qu'ils etaieut les maitrcs
d'employor, ceux qui, daus leur forme, representaient des objets physiques en relation directe ou conventioneile avec Tidee
signifiee par le mot dont ces meines caracteres servaient d'abord a exprimer la prononcialion. Ainsi, par exemple, ils
auraient de preference exprime le C du mot Cl ou CF (Si, Se), fils, enfant, rejeton, noumsson, par le caractere ovoide
%| (s. uns. II. p. 22G. uo. 10, parcequ'il represente, soit un oeuf, CCDOyß (Söbuli), soit un yerme, une semence, en

Iangue egyptienne cv\ ou un grain de froment, COyÖ (Souö); dans le groupe CE (S(-;) 011 (Sehe, | ;

s. uns. B. p. 215. no. 2.), qui a la meine valeur, ils auraient employe l'oie ou clienalppex, parcequ'ils avaieut remarque,
selou HoRAPOfXON (I, 53.), que cet oiseau avait une tres-grande tendresse pour ses petits: iiov Se ßovXoftevoi. '/gayai
X>lva).om£xa i^o)yQatf,ovai, tovto yag to tfnov <piloTtY.vti>Ta.Tov inägy_tt.— Dans le noin propre phouetique du dien Noub, NOyß?

le Clinoubis des inscriptions grecques (s. uns. B. p. 209.), les Egyptiens rendirent, 1°.I'articulatiou B par le belier (^jjfft))
plutöt que par ses homophones, la cassolette (^j ^Ür)j ou bien la jambe \.JlJ) parce que le belier etait hü-meme

le symbole du dien Clinoubis, qui sur les monumens en emprunte la tele; 2°. I'articulatiou N par un rase CfP? ^7 $)'
plutöt quo par (out autre de ses nombreux homophones, puisque le dieu Clinoubis etait ordinairement represeute avec un
vase de terre a ses pleds, vase dont il aurait cree l'homnie, si l'on adoptait certaines corrections dans un passage d'Eusebe,

([iii n'esl pas fori clair quanl ä la destinatiou du vase seulement. Le Von CJRH^); signe tropique de In force el du cou-
rage dans l'idee de tous les peuples qui ont conuu ce süperbe quadrupede, se monlre daus les noms et les titres des Lagides
et des souverains de race romaine, pour y exprimer les cousonnes L ou H. Dans les cartouches de Tibere-plau.de sculptes
sur le portique d'Esue consacre au dieu Amnion-Clinoubis, le B du mot Tibere est reiidu par le belier, animal qui est le
symbole propre du dieu principal du temple; taudis que le B de ce meine nom propre Tibere est exprime par des signes""
tout differens dans les sculplures du temple de Deudera, consacre ä Athor, la Venus egyptienne. D'un autre cöte, I'articu-
latiou B du titre 2eßaoroq, e'est-ä-dire, auyuste, ve'ne'rable, adorable, est ordinairement rendue dans la transcription hiero-
glypbique par la cassolette ou encensoir, Instrument d'adoration. J'ajoule enfiu qne, dans beaueoup de noms et de titres

imperiaux roinaius, la voyelle A est expriinee par Vaigle (^t, A^OOM, Akhöm), symbole connu de la puissauce romaine.
Vergl. 1. l. /. e'd. p. 382. A. 8. IL ed. p. 448. A. 8.

2) Champollion Pre'cis du Syst. Hier. I. e'd. p. 313. //. e'd. p. 361. £,« iangue copte, laquelle est Vancien
e'gyptien, e'crit en lettres grecques. Vergl. I. e'd. p. 375. II. e'd. p. 441. J. j&; p, 395. efc p. 4G0. Les textes coptes
heureusement assez multiplies en Europe, nous out conserve, ecrits en caracteres grecs, uue tres-grande partie des mots
de cette Iangue egyptienne, et nous pouvous ctudier dans ces textes Ja grammaire, les idiotismes et le genie de la Iangue
parlee des anciens Egyptiens. II ne s'agit plus que de reconuaitre daus les textes liieroglypliiques tous les caracteres
destines ä exprimer les sons des mots de la Iangue parlee.
 
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