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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0332

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%7S System der Hieroglyphik

der bestimmte männliche Artikel TT, der, durch die Hieroglyphe P a= c], r, a,
der bestimmte weibliche Artikel T, die, durch die Hieroglyphe T = ä
ausgedrückt*). Auffallend sei jedoch ein häufiges, im Koptischen schlechterdings nicht vorkommen-
des Nachsetzen des Artikels. Champollion bemerkt bei dieser Gelegenheit, dass die Hieroglyphen-
schrift überhaupt gewisse grammatische Verhältnisse, welche das Koptische durch vorgesetzte Laute
(Präfixe) darstelle, öfters durch ähnliche, aber nachgesetzte Laute (Affixe) anzeige. Indess beweise
nichts, dass diese Umsetzung auch in die Aussprache eingegriffen habe.
Den Plural der Neunwörter bilde entweder der vorgesetzte Artikel:

= AMAj COM3

NE,Nl, NA = 5, öl i die,

nn, nen

oder die Endungen der Nennwörter selbst:

E (Sahid.), i (Memphit.) = II, Iii, j

oyE (Sahid.), oyi (Memphit.) = Qill, ^|||,

1) Champoluon Pre'cis du Syst. Iiier. I. ed. p. 73 suiv. II. ed. p. 126 suiv. UartUXe de'terminatif masculin co/jte
TT a pour äquivalent, dans les textes hierogrypbiques, le cetrre strie, qui est, en effet, le signe constant de la consonne P
dans les noms propres liieroglyphiques grecs et Iatias (.Täbl. ge'n. no. 1.) ou plusieurs untres homophones de ce meine
signe P. — Le Segment de sphere etait Ia marque ordinaire des groupes j'e'minins dans le Systeme hieroglyphiqne: ce
Segment de sphere, qui est Ia lettre T dans tous les noms propres, est bien evidemment I'ärticle copte T, qui caracterise
aussi le genre feminin {'Fabl. gen. no. 2.). Cet hieroglyphe, en effet, est totijours ajoule a l'oi<;, par exemple, lorsque ce

groupe aecompagne sur les steles funeraires une figure de feinme, ce qui prodnit TCt, Ä"^J^', "^P^j a"^J^ , la fille;

au groupe CN , JL, 1* , i, frere, ce qui dornte TCN J^T, *|MA) JL, la soeur> et au caractere

MAy ("^, Ifbl,^, mere), ce qui produit TMAy, „».^fll,, ^fC*, ty m'ere CfaU, Ve'n- no- 254- 263. et 250.).

Mais il arrive souvent qu'au lieu d'etre place au conimencemeut du groupe hieroglyphique, l'arlicle feminin se trouve
ä la lin; ce qui noüs explique bien pourquoi, dans les inscriptions hieroglyphiques, on doit lire tantöt MAy mere, et tan-
tot MAyT la mh-e; et le passage formel de Plutarque, deja eile ä propos de ce dernier mot (s. uus. Ii. p. 231.), semble-
rait prouver que les Egyptiehs prononcaient aussi ce mot MAyT, aiusi qu'il est souvent ecrit dans les textes hierogly-
phiques : mais le copte que nous couuaissous ne nous presente aueun exemple de ceUe espece d'iuversiou de l'article.
Je dois ajouter que, dans l'etat actuel de nies conunissances sur Ia langue antique de l'Egypte, dont les textes hierogly-
phiques nous conserveut les mots ecrits phohetiqueincnt, je crois avoir reconnu que les marques de genre, de nombre, de
persouue et de tenips, semblables d'ailleurs a Celles du copte, au lieu d'etre toujours placees en augment, comiue dans le
copte, le sollt parfois en cre'ment; cette circonstance jh'a pavu bien. digne de reinarque. Mais rien ne prouve qu'ou pro-
«oncat dans cet ordre.

Le pluriel des noms est exprime en hieroglyphes de plusieurs mauieres, comiue dans le copte, ou par des articles,
ou par des terminaisons. — Les articles pluriels sont au nombre de deux: 10. La ligne brise'e, remplacee, dans les textes
hieroglyphiques Iiueaires, par la ligne horizontale simple; ces deux caracteres expriment la consonne N dans les noms
propres elrangers, c'est donc l'article determinatif pluriel copte N i'l'abl. gen. no. 3.); 20. le vase, qui est encore nn N;
et tous deux sont suivis de Ia petite ligne perpendiculaire, ou Wen E- C'est la exacteineut les articles coptes, NE, W\ et
NA ; I'inscr. de Ros. presente plusieurs exemples de l'emploi de ces articles. (Hab}, ge'n. nq.4c.~) — Dans la langue copte, le pluriel
est souvent indique par les desinences E ou Wen oyE en dialecte theuain, i 011 ])ien Qyi en dialecte niemplütique. Je
trouve egalement dans les textes hieroglyphiques des groupes qui sont inconteslablemeut des pluriels termines, 10. par deux
ou trois petttes lignes perpenüicidaires, qui, prises phonetiquement, dans les 110111s propres et aillcurs, equivaudraient a la
voyelle E ou bien 1 {Tabl: ge'n. no. 22.), 20. par le lituus suivi de trois petites lignes perpendimlaires, ou bien par la
cctille suivie de ces trois minies lignes; et l'alphabet phonetiqiie applique ä ces terminaisons nous les a fait lire OyE, ou
bien Oyt, comme dans le copte. Cela nous explique naturellement l'extreme frequeuce de ces deux groupes dans les
textes hieroglyphiques. (Tabl. gen. wo.'23. 24. et 25.) — Tt&V. (Jen. no. 3. Ces sigues repondeut au copte N, NN,
NEN, preüxes, qui indiquent le nombre pluriel.
 
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