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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0345

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von Champollion.

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a. 3. b.

welche nichts anderes als den Sinn des Ovales unter A. wiederholten.

Bestände der grösste Tlieil der Hieroglyphen aus symbolischen Charakteren, so müsste man
allerdings zugestehen, dass das Verständniss der Hieroglyphenschrift äusserst schwierig wäre.
Allein zum Glücke machen sie nur die geringere Anzahl derselben aus und erhalten durch die Erklä-
rungen der alten Schriftsteller, so wie selbst durch die, sie ablösenden, anderen Aegyptischen
Schriftzeichen treffliche Erläuterungen :

planche XII=XVI. — Les deux grands cartouclies (pl. 1. no. 3.) de Ia porte Interieure d'Ibsamboul, ne sont, en eilet,
qu'une espece de de'doublement du prenom royal ordinaire (pl. 1. no. 1.); anssi sout-ils surniontes Tun et 1'autre, comme

tous les prenoms royaux, du titre roi ou roi du peuple obe'isstoit , ecrit eu grauds lüeroglyplies. Le cartouche

de gauche (marque «.) nous ofTre eu effet l'image en pied du dien Phre. lui-meme (le Soleil), caracterise par sa tete d'eper-
vier surmontee du disque solaire; ce dieu est simplement indiquc dang le prenom ordinaire (pl. 1. no. 1.), comme ailleurs,

par l'image seule de son disque, dont le volume est quelquefois remarquable, comme, par exemple, dans la Variante no. 2. (^^)*
Le second grand cartouche, celui de droite (pl. I. no. 3, fe.), contient larepresentation eu grand de Ia deesse Thme'i (la Ve'rite),
Ia tele surmontee de Ia feuüle ou plume, teuant en main le sceptre, ä tete de schacaX, et assise sur un tröne; c'est le
developpement de la pelite figure de la deesse, devant Iaquelle es! place le sceptre ;Y tete de schacal, daus le prenom ordi-
naire (pl. 1. no. 1. "f Le disque (O), embleme du dieu Soleil, est place ici au-dessus de Ia deesse Tltme'i, de la
meine maniere que daus le prenom (a); le dieu Soleil en pied tieut a son tour, daus sa main, Ia plume ou feuitte, embleme
et insigne de Ia deesse Tltme'i. Eutin, chacun de ces deux grands cartouclies est termine par le groupe (Tabl. gen. no. 399.)

, approuve par Phre, comme le prenom ordinaire (pl. I. no. 1. 3.). — II est evident que ces deux grauds car-
touclies sont de simples variantes du prenom ordinaire; que les divers prenoms exprimaient tous les meines idees (Soleil,
gardien de la Ve'rite', approuve par Phre'), mais par le mo3'eu de sigues varies et plus ou moins developpes: cette
ricliesse de moyens d'expression de l'ecriture Iiieroglyphique residait principalement dans la classe des signes symboliques.
Vergl. I. e'd. p. 3Ö3. pl. XVI. II. ed. p. 428. pl. XX.

1) Champoij.ion Pre'cis du Syst. Hier. I. e'd. p. 295. II. e'd. p. 343. L'examen de ces textes memes tendrait ä prouver
que, si Ia plus grande partie des sigues dont ils se composent etaient, ainsi qu'on I'a cru, des" caracteres symboliques, l'ecri-
ture sacree des Egyptiens fut necessairement fort obscure, les idees ne pouvant y etre exprimees que par une suite de
melaphores, de compar'aisons et d'enigmes inextricables; l'etude d'un pareil Systeme eüt exige inliniment plus de peine qu'il
ne pouvait oirrir d'avantages, et l'on concevrait difficilement qii'un peuple n'ayant qu'uiie teile melhode pour transmettre les
idees, eut fait dans la civilisation et dans les sciences les grands progres que PorgUeil des modernes est contraint, pour
ainsi dire, d'attribuer ä la nation egyptieune. I. e'd. p. 397. II. e'd. p. 463. Mais lieureusement pour notre curiosite, je
dirai aussi pour l'interet de l'histoire, celte troisieme classe de caracteres (nämlich de caracteres symboliques') parait etre,
daus un sens, la moins nombreuse de toutes, et c'est precisemeut celle dont les auteurs grecs se sont le plus occupes.
Nous trouvous dans les anciens des details precieux sur les signes de cet ordre qui out plus particulierement fixe leur
attention, parce qu'ils tenaient ä une methode graphique toute parliculiere. Clement d'Al., Eusebe, Viodore de Sic, Plu-
tergue et Ilorapollon nous fout connaitre la valeur d'un grand nombre d'entre eux. — D'un autre cöte, les caracteres
symboliques sont, pour la plupart, des signes tres-compliques, et se rapportent plus specialement aux idees religieuses; les
rituels funeraires qui se rapportent aussi au culte egyptien, coutienneut necessairement une tres-grande partie de ces signes
symboliques: or, nous avons, dans les textes hieratu/ues de ces meines rituels, un moyen certain d^rriver ä l'intelligence
de ces caracteres symboliques; car, l'ecriture hieratique n'etant point rcpresentative de sa nalure, exclut les images d'objets
compliqnes, comme le sont beaucoup de Symbol es ^ et j'ai observe que la ou le texte hleVoglypMque emploie ua seul signe
qui est symbolique, le texte sacerdotal correspondant le remplace soiivenl par un g'ronpe de deux, de trois ou de quatre
caracteresi n est evident, des-lors, que le texte hieratique repoussant le sigue symbolique, exprime le sens meine de cette

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