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Le Nô. XXVIII. est rni vrai tableau,
s>ar l’acftion vive & intéressante des deux
perlonnages qui le composent. C’est Ariad-
ne , qui d’un air paisant & animé , suit
Bacchus , qui, suivant la fable, la con-
duit au Ciel.
Et, piiriter Cœli fumma petamus , ait ;
Tu mihi jtüiEïa thoro, mihi juncîa vo-
cahula fume :
Jam tihi mutatæ Libera nomen erit.
C’est ainsl qu’O vide, [ Fastor. III.
s îo. ] parle de cette Apothéose, &qu’il
fait parler Bacchus, ou Liher à sa nouvelle
épouse , quifut adorée par les Romainss
sous le nom de Lihera.
Elle est représentée avec des cheveux
hlonds , tombans en boucles, relevés par
une espéce de thia'ré couleur d’or, & une
chaine de même couleur , qui traverse de
l’cpaule gauche sous le bras droit, elle
est nue jusqu’à la ceinture, dès-là elle est
couverte d’un voile couleur de rose fe-
Le Nô. XXVIII. est rni vrai tableau,
s>ar l’acftion vive & intéressante des deux
perlonnages qui le composent. C’est Ariad-
ne , qui d’un air paisant & animé , suit
Bacchus , qui, suivant la fable, la con-
duit au Ciel.
Et, piiriter Cœli fumma petamus , ait ;
Tu mihi jtüiEïa thoro, mihi juncîa vo-
cahula fume :
Jam tihi mutatæ Libera nomen erit.
C’est ainsl qu’O vide, [ Fastor. III.
s îo. ] parle de cette Apothéose, &qu’il
fait parler Bacchus, ou Liher à sa nouvelle
épouse , quifut adorée par les Romainss
sous le nom de Lihera.
Elle est représentée avec des cheveux
hlonds , tombans en boucles, relevés par
une espéce de thia'ré couleur d’or, & une
chaine de même couleur , qui traverse de
l’cpaule gauche sous le bras droit, elle
est nue jusqu’à la ceinture, dès-là elle est
couverte d’un voile couleur de rose fe-