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Seure, Georges
Monuments antiques: relevés et restaurés par les architectes pensionnaires de l'Académie de France à Rome (1): Monuments antiques de la Grèce et des pays grecs — Paris: Massin, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.45313#0007
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PRÉFACE

Les envois de quatrième année des Pensionnaires de la villa Médicis
forment à la Bibliothèque de l’Ecole des Beaux-Arts une collection, unique
au monde, d’études et de restaurations d’après l’antique. On a souvent
regretté qu’un pareil trésor ne fût pas mis à la disposition et à la portée du
public international. Pour satisfaire à ce désir, l’Académie des Beaux-Arts
avait jadis tenté, en quelques fascicules seuls parus, la publication intégrale
des Envois de Rome, accompagnés des mémoires et des notes explicatives
de leurs auteurs.
Le présent ouvrage répond aux mêmes préoccupations et s’honore du
même patronage. Il se borne à reproduire les planches d’ensemble envoyées
par les architectes; il comprend à peu près la totalité des monuments étudiés
depuis la Révolution : on sait que les envois antérieurs à 1789 ont été
généralement égarés ou repris par leurs auteurs. Les rares omissions qu’on
pourrait constater ont été imposées par la nécessité d’éviter des doublures
sans utilité.
En chargeant un archéologue de composer les notices, l’éditeur lui a
confié une mission délicate, car les archéologues ont coutume de faire des
réserves, lorsqu’ils jugent les travaux d’architectes relatifs à l’Antiquité.
C’est l’un d’eux qui a soutenu que les restaurations d’antiques ont trop
souvent pour point de départ, réputé certain, les hypothèses les plus
aventureuses de la science.
Cette boutade ne rend pas pleine justice aux envois de Rome, dont
elle exagère la part — indéniable mais nécessaire — de fantaisie. Excep-
tionnelles sont les œuvres vraiment douteuses ou indéfendables ; et si
plusieurs semblent parfois n’avoir pas atteint à une suffisante certitude, il
convient d’avouer qu’une partie au moins de la faute doit retomber sur les
 
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