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Le Sifflet: journal humoristique de la famille — 1.1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.3248#0036
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LE SIFFLET

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BIGARRURES SIFFLANTES

On connaît le mot de ce voyageur qui, jeté, après un
naufrage sur une île inconnue, erra pendant quelques
heures sans trouver trace d'habitants, et apercevant enfin
un homme pendu à une potence, s'écria :

Dieu soit loué, je suis dans un pays civilisé■'

Le gibet, effectivement, est le signe caractéristique des
sociétés policée?. Il nous a fallu dix-huit siècles de pro-
grès pour arriver à la guillotine. Les peuples barbares
ignorent ces moyens expéditifs de justice : ils tuent sans
formalité ni cérémonie.

En France même, où les idées nouvelles marchent si
rapidement, on est resté longtemps sans pendre les
femmes. Mais lorque les belles-lettres eurent répandu,
sous François Ier, de nouvelles lumières dans les esprits,
et fait avancer d'un pas la civilisation, on n'hésita plus
à appliquer le supplice de la pendaison à la plus belle
moitié du genre humain.

Ce fut en 1550, sous le règne de Henri II, trois ans
après la mort de François I", que l'on vit, pour la pre-
mière fois, une femme condamnée à être pendue

« -Elle était vêtue, lisons-nous dans les Anecdotes
françaises — un livre du temps — d'une longue robe,
liée au-dessous des genoux ; la nouveauté du SPEC-
TACLE attira une foule prodigieuse de peuple... On
n'avait point connu ce supplice pour les femmes, » ajoute
le chroniqueur.

En 1550 , on commence à pendre les femmes ; en
1793, on les guillotine. Toilà le progrès. — Entre la
pendaison et la décollation, il y a tout un monde de dé-
couvertes, d'améliorations et de transformations, et
grâce à Heinderech, le grand raccourcisseur de France
actuel, une modification sensible a été apportée dans l'ins-
trument du supplice. — Le patient n'a plus à gravir les
treize fatales marches — le grand maître les a suppri-
mées — idée phitanthropique, nous a-t-il dit!

On sait que le roi Louis XI craignait énormément la
mort. Aussi, dans toutes les prières qu'il ordonnait,
demandait-il à Dieu, pour toute faveur, une florissante
santé ; un jour, dit un ancien chroniqueur, qu'il accom-
plissait un vœu à Saint-Eutrope, le prêtre, après avoir
demandé peur le roi, la santé du corps, demanda aussi
ie salut de l'âme.

— Doucement, Monsieur le curé, doucement, inter-

rompit vivement le roi ombrageux, si vous demandez
tant de choses à la fois, vous allez vous rendre importun.

On l'a dit depuis longtemps, il n'y a rien de neuf sous
le soleil. Les omnibus, que nous pensions être de créa-
tion moderne , remontent au milieu du dix-septième
siècle; Voici ce que nous lisons dans les Anecdoctes
françaises :

« 1650. — On établit à Paris des carrosses à cinq sous
par place. Ils partent à différentes heures pour aller
d'un quartier à un autre. »

Les omnibus que nous avons aujourd'hui ne font
pas autrement. Il y a pourtant cette différence qu'ils
partent tous les quarts d'heure et qu'ils prennent six sous
par place.

Polard.

PETIT DICTIONNAIRE BADIN, GAI

A L'USAGE DESFAROEURS..... DE CAMPAGNE

A

allocation. — Manière de s'exprimer d'un Alsacien pour
dire au revoir. '

aloi. — Enseigne que devraient bien porter certains
journalistes sur leur chapeau.

alter ego. — se dit d'un autre soi-même et de deux al-
tères de même dimension.

alterne. — Marché mal éclairé.

ambigu. — Théâtre surnommé Comique parce qu'on n'y
joue que des drames lugubres.

amende. — Fruit excellent.....pour le gouvernement.

amouracher. — Amour coupé en morceaux.

anabaptiste. — Coursier de saint Jean-Baptiste.

analecteur. — Mauvais journaliste.

anathème. — Collégien qui veut poser.

ancre. — Instrument de fer à deux crochets pour écrire.

anétiques. — Ane maigre.

anneau. — Ane bien monté sur pattes. '

année. — Ane qui est au monde.

annelet. — Ane difforme.

annexe. — Ouvrage de J. Janiu, intitulé l'Ane mort.

annonce. — Ane qui fait partie du clergé.

apis. — Bœuf-vache : épitre adressée au Pape.

apparat. — Seins qui ne sont pas généreux.

appareiller. — Seins à longue portée.

apparence. — Seins qui sont restés enfermés trop long-
temps dans un corset trop étroit.

araser. — Figaro : A rasé, rase et rasera.

arbuste. — Sculpture.

archéologie. — Se dit d'un violoniste qui a oublié son
archet chez lui.

archétype. — Archet nouveau modèle.

arbnacé. — L'Angleterre.

arguer. — Art tmtamarresque.

aride. — Personne qui a le front creusé par les soucis.

armure. — Vieil art.

arriver. — Clou qui dépasse.

asymétrie. — Se dit d'une personne qui fait des manières.

athénée. — Incrédule de naissance.

aubaine. — Départements de la France ayant pour chefs-
lieux Troyes et Laon.

austère. — Exclamation d'un "spectateur de l'Opéra à
l'audition d'une mauvaise musique.

automate. — Manière d'assaisonner les canards inventés
par Vaucanson.

Asinus,
Membre de l'Académie... despochards.

Le gérant : S. Heymann.

Paris. — Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61

G0ODBÛ1 DI fiUYOT

LIQUEUR CONCENTRÉE ET TITRÉE



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M. Guyot est parvenu à enlever au goudron
son âcreté et son amertume insupportables
et à le rendre très-soluble. Mettant à profit
cette heureuse découverte» il prépare une
liqueur concentrée de goudron, qui, sous un
petit iftlume, contient une grande proportion
de principes actifs.

Le Goudron de Guyot a done tous les
avantages de l'eau de goudron ordinaire,
sans en avoir les inconvénients. 11 suffit d'en
verser une cuillerée à café dans un verre

d'eau pour obtenir à l'instant un verre
d'excellente eau de -goudron sans goût
désagréable. Chacun peut ainsi préparer soi-
même son eau de goudron au moment du
besoin, ce qui offre économie de temps, fa-
cilité de transport et évite le maniement si
désagréable du goudron.
• Le Goudron de Guyot remplace avec
avantage bien des tisanes plus ou moins
inertes, dans les cas de rhumes, bronchites,
toux, catarrhes.

Le Goudron de Guyot est employé avec le plus grand succès dans les maladies
suivantes : .....

EN BOISJ30N. — Une cuillerée à café pour un verre d'eau, ou deux cuillerées à
bouehe par bouteille :



^2,

BRONCHITES

CATARRHE DE LA VESSIE

RHUMES

TOUX OPINIATRE

IRRITATION DE POITRINE

COQUELUCHE

EN LOTIONS. — Liqueur pure ou étendue d'un peu d'eau;

AFFECTIONS DE LA PEAU

'DÉMANGEAISONS

MALADIES DU CUIR CHEVELU

EN INJECTIONS. — Vue partie de liqueur et quatre d'eau (erao.ciw toute ap«ciaie.)

ÉCOULEMENTS ANCIENS OU RÉCENTS
CATARRHE DE LA VESSIE

Le Goudron de Guyot a été expérimenté avec un véritable succès dans
les principaux hôpitaux de France, de Belgique et d'Espagne. Il a été reconnu
que, par les temps chauds, il constitue la boisson la plus hygiénique, et surtout
pendant les temps d'épidémie. Une instruction accompagne chaque flacon.

Prix du flacon : 2 franes

Dépôt A Paris, Pharmacie. Guyot, 6i, rue de Setae

ET DAMS LA PLUPART DES PHARMACIES

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