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Lutz, Jules [Hrsg.]; Perdrizet, Paul [Hrsg.]
Speculum humanae salvationis (1): Text — Leipzig: Hiersemann, 1907

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https://doi.org/10.11588/diglit.49738#0362
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ZUSÄTZE UND BERICHTIGUNGEN

P. 209. Über die Acrisia, womit Elisa das syrische Heer schlug,
cf. Perdrizet, Etude sur le S. H. S., p. 70.
P. 216, linke Spalte, unten. Die Meditationes vitae ]. C. werden
gemeiniglich (und vor kurzem noch von Hrn. Male in der Gagette des
Beaux-Arts vom 1. Februar 1904, p. 97, wo es heisst : « On a voulu,
mais sans grand succès, enlever les Meditationes à saint Bonaventure»)
S' Bonaventura zugeschrieben. Cf. jedoch Perdrizet, La Vierge
de Miséricorde, p. 15 : der Verfasser, indem er sich auf die Unter-
suchungen der Franziskaner des S> Bonaventura - Collegiums zu
Quaracchi gründet, kommt zu dem Schluss, dass die Meditationes
nicht S' Bonaventura, sondern, wenn man von den am Anfang ein-
geschobenen Stellen absieht, wohl einen Cisterzienser zum Verfasser
haben, oder doch im Geiste der Cisterzienser geschrieben worden
sind.
P. 219. Über die Evilmerodachsage cf. Perdrizet, Etude sur le
S. H. S., p. 81. 82.
P. 226. Über den Sieg, den Maria über den Teufel davontrug, in-
dem sie an dem Leiden ihres Sohnes teilnahm, cf. Perdrizet, La
Vierge de Miséricorde, p. 217.
P. 231. Kap. XXXV, Miniatur 1. In der Miélothandschrift der
Bibliothèque nationale ist als interessante Einzelheit (cf. Tafel 134) her-
vorzuheben, dass der Turm im Hintergründe ein zwiebelförmiges
Dach von arabischem Charakter trägt : es ist dies wohl der Turm
des Tempels. Dasselbe Dach im Gemälde von Carpaccio im Brera-
museum zu Mailand, die Darstellung im Tempel. Der Einfluss des
Orientalismus auf die venetianischen Maler, insbesondere Carpaccio
und Giov. Bellini, und auf die italienische Kunst der Renaissance
überhaupt, ist bereits untersucht vi Orden (cf. Diehl, in der Revue de
l’art ancien et moderne, 1905-1906). Es wären noch die orientalischen
Spuren in der flämischen Kunst, vom Altaraufsatz der Anbetung des
Lammes an nachzuweisen. Die Tomyris des Meisters von Merode
(supra, p. 294 und Tafel 139) wäre in dieser Hinsicht recht interessant.
P. 232. Maria sponsa Filii Dei. Hr. Germain de Maidy bemerkt
uns, dass die Jungfrau deshalb als die Gemahlin Christi hat angesehen
werden können, weil man sie mit der Kirche, der sponsa Christi, in
eine Reihe gestellt hat (cf. Conybeare, The Virgin Church and the
Virgin mother (Oxford 1902).
P. 256, linke Spalte, 1. 27, statt Henri de Stauffenberg lese man
Henri de Lauffenberg.
P. 261. Du texte de la Légende dorée, qui dit que les démons volent

autour de nous, innombrables, comme des mouches, il n’est peut-être
pas hors de propos de rapprocher ce passage de Flaubert, Tentation
de saint Antoine (p. 241 de l’éd. in-18): «Les innombrables dieux (il
s’agit des dieux Lares) veillant aux portes, à la cuisine, au cellier, aux
étuves, se dispersent de tous côtés, sous l’apparence d’énormes fourmis
qui trottent ou de papillons qui s’envolent. »
P. 264. Sur Agobard, voir en dernier lieu la conférence de Th.
Reinach, Agobard et les Juifs, dans la Revue des études juives, t. L
(1905), p. lxxxi-cvi.
P. 277. Pour l’étude du symbolisme typologique au xme siècle, en
France, M. Pfister nous a fait observer que nous n’aurions pas dû
négliger le Credo de Joinville. Cette œuvre d’édification, composée
par un laïque pour des laïques, est unique en son genre au Moyen âge
(Hist. litt, de la France, XXXII, p. 361). Elle fut composée à Acre,
dans l’hiver de 1250-1251. L’auteur avait 26 ans. Les images devaient
y tenir autant de place et y avoir autant d’importance que le texte.
Pour le Credo de Joinville, voir l’édition de Joinville par Natalis de
Wailly (Paris, 1874), p. 414-451. Les miniatures y sont reproduites
p. 492-502. Ces reproductions sont insuffisantes. Depuis cette publi-
cation, le ms. du Credo a réintégré la Bibliothèque Nationale, à la-
quelle il avait été longtemps soustrait. On a signalé naguère, dans les
papiers de Montfaucon (Bibl. Nat., ms. lat. 11907) d’autres dessins
du Credo de Joinville. Cf. Bull, de la soc. des antiquaires de France,
1907, p. 152-158. Si l’érudit qui les a publiés avait été au fait du
symbolisme typologique, il aurait commis moins d’erreurs dans son
commentaire. Une publication approfondie de ces précieux dessins est
bien désirable.
Les images du Credo, après les faits mentionnés dans le symbole,
en représentent ce que Joinville appelle les prophéties, d’une part
les prophéties par paroles ou prophéties stricto sensu, d’autre part
les profecies par uevre^, «prophéties par œuvres», autrement dit les
préfigures contenues dans l’Ancien Testament, par exemple le buisson
ardent, « prophétie » de la virginité immaculée de Marie, ou le juge-
ment de Salomon, « prophétie » du Jugement dernier, ou encore
Jacob bénissant les deux fils de Joseph et préférant le cadet à l’aîné,
« prophétie » de la supériorité de la nouvelle loi sur l’ancienne. Cette
préoccupation de mettre en parallèle les deux sortes de « prophéties »,
qui paraît déjà dans les émaux du XIIe siècle, et qui produira les en-
sembles compliqués de la Biblia pauperum, est étrangère au S. H. S.
P. 288, col. de droite, 1. 26. Trompés par l’assertion de Haseloff
(Hist. de l’Art, de Michel, II, 1, p. 328), nous avons dit que sur cette
miniature du missel d’Hildesheim était représenté « Banaïas déchirant
la gueule du lion ». Il faut corriger Banaïas en Samson : cf. Juges
XIV, 6 et Spec. XXIX, 50. Banaïas tue le lion d’un coup de lance:
cf. Il Rois XXIII, 20. Spec. XXIX, 14, et supra, p. 225.
 
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