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https://doi.org/10.11588/diglit.19645#0393
— 369 —
sua vestros conatus secundet, vos spiritu sapientiae instruat
efficiatque, quo studia vestra inprimis ad divini Numiuis
gloriam, patriae commoda. parentum gaudia augenda cumu-
landaque spectent, atque adeo vestram ipsorum salutem
honoremque multis ornamentis decoratum in posterum tuean-
tur et variis accessionibus auctum féliciter conservent. Dixi.
INo. S. vid. S. 137.
Messieurs!
La reformation, comme mon frère vient de dire, a eu
sa naissance dans la province de Creiehgau ou pour parler
plus justement dans les terres de Messieurs de Gemmingen.
Deux de cette ancienne famille se sont rendus très célèbres
par l'avancement de ce grand ouvrage par leur fermeté et
par une assurance qu'on n'observe que rarement entre les
mortels. C'êt pour cette raison que mon frère poussé par
une juste reconnaissance, a recité les mérites et les belles
qualités d'un d'eux, qui s'appelle Thiery de Gemmingen; car
c'était lui qui travailla avec une ardeur merveilleuse à
l'établissement d'une doctrine que l'intérêt des Papes et la
stupidité du commun avait presque abimé dans les ténèbres
les plus affreuses ; c'était lui qui tacha par l'assistance du
Ciel de retirer la sagesse divine d'une si indigne prison et
d'en donner la connaissance à ceux, qui ne sont jamais plus
malheureux que lorsqu'ils en sont privés. Il redoubla ses
efforts dans la compagnie de Monsieur son frère Wolff de
Gemmingen et son courage naissait à mesure que ce compagnon
religieux fit voir du zele et de l'attachement pour sauver
une religion que la malice ne pouvait entièrement suprimer.
Pour conserver donc le souvenir et le nom de ce confesseur
intrépide et pour faire naitre dans ceux de son Nom et dans
toute la noblesse une constance inébranlable dans la foi chré-
tienne et un véritable amour pour la vertu, je traiterai en
abrégé l'histoire de la vie de Monsieur Wolff de Gemmingen.
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sua vestros conatus secundet, vos spiritu sapientiae instruat
efficiatque, quo studia vestra inprimis ad divini Numiuis
gloriam, patriae commoda. parentum gaudia augenda cumu-
landaque spectent, atque adeo vestram ipsorum salutem
honoremque multis ornamentis decoratum in posterum tuean-
tur et variis accessionibus auctum féliciter conservent. Dixi.
INo. S. vid. S. 137.
Messieurs!
La reformation, comme mon frère vient de dire, a eu
sa naissance dans la province de Creiehgau ou pour parler
plus justement dans les terres de Messieurs de Gemmingen.
Deux de cette ancienne famille se sont rendus très célèbres
par l'avancement de ce grand ouvrage par leur fermeté et
par une assurance qu'on n'observe que rarement entre les
mortels. C'êt pour cette raison que mon frère poussé par
une juste reconnaissance, a recité les mérites et les belles
qualités d'un d'eux, qui s'appelle Thiery de Gemmingen; car
c'était lui qui travailla avec une ardeur merveilleuse à
l'établissement d'une doctrine que l'intérêt des Papes et la
stupidité du commun avait presque abimé dans les ténèbres
les plus affreuses ; c'était lui qui tacha par l'assistance du
Ciel de retirer la sagesse divine d'une si indigne prison et
d'en donner la connaissance à ceux, qui ne sont jamais plus
malheureux que lorsqu'ils en sont privés. Il redoubla ses
efforts dans la compagnie de Monsieur son frère Wolff de
Gemmingen et son courage naissait à mesure que ce compagnon
religieux fit voir du zele et de l'attachement pour sauver
une religion que la malice ne pouvait entièrement suprimer.
Pour conserver donc le souvenir et le nom de ce confesseur
intrépide et pour faire naitre dans ceux de son Nom et dans
toute la noblesse une constance inébranlable dans la foi chré-
tienne et un véritable amour pour la vertu, je traiterai en
abrégé l'histoire de la vie de Monsieur Wolff de Gemmingen.
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