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Texier, Charles
Asie Mineure: description geographique, historique et archeologique des provinces et des villes de la chersonnése d'Asie — Paris, 1862

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https://doi.org/10.11588/diglit.10179#0181

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171

CHAPITRE IX.
RUINES DE CYZIQUE D’APRÈS d’AN-
CIENNES DESCRIPTIONS (1).

Au milieu des ruines s’élève un ma-
gnifique platane qui ombrage une fon-
taine lympidè qui estpeut-être la fontaine
de l’oubli fons Cupidités, mentionnée
par Pline, qui avait pour vertu de
guérir les tourments de l’amour (2).
Cette fontaine est voisine de deux tours
massives entre les murailles et un ter-
rain marécageux qui formait autrefois
le port occidental. A deux cents mètres
vers le nord-ouest et dans un fourré
d’arbustes se trouvent quelques passages
souterrainsen partie obstrués; mais avec
le secours d’un flambeau ils peuvent
être parcourus dans une longueur d’une
trentaine de mètres en ligne droite; ils
communiquent les uns avec les autres,
et semblent être les substructions d’un
grand édifice, peut-être des greniers
publics ou des magasins pour lesquels
Cyzique était célèbre avant comme
après la domination romaine. La cons-
truction est presque toute hellénique;
mais en certains endroits les murs sont
en blocage de pierre. Au sommet d’une
des voûtes il y a une ouverture carrée
fermée dans une seule pierre qui forme
une espèce de clef. Tout cela fait partie
de la construction primitive. D’un autre
côté, on observe un passage étroit qui
monte dans l’intérieur de la muraille;
c’était sans doute l’entrée du souter-
rain. Peut-être faut-il voir dans ces ruines
les substructions du temple décrit par
Aristides (3), qui mentionne les souter-
rains du temple comme aussi dignes
d’admiration que le reste.
(x) Séstini, Pococke, Hamilton,etc.
(2) Pline, 1. 3o, ch. 16.
(3) Arislid., 4 oral. Cyz

ASIE MINEURE.
Toutes les entraves mises à l’agricul-
ture sont pour un État une mauvaise
mesure; l’intérêt du gouvernement
turc serait, au contraire , d’appeler du
dehors des cultivateurs pour suppléer à
la population qui manque; mais, avant
tout, il faudrait abolir cette loi qui in-
terdit à l’étranger le droit de posséder
des biens fonds en Turquie.

un tremblement de terre
rnTr^^e due les autres’ fiul eut l>eu
en p du dixième siècle, la réduisit
où nous la voyons aujour-
An
et (jp iP01nt de vue de l’histoire de l’art
Pas I architecture, Cyzique ne remplit
es espérances que faisait naître sa
CUq ^aaée, il n’existe dans ses ruines au-
la c trace de monuments antérieurs à
to^Pquête romaine, et les monuments
tiona!ns eux-mêmes attirent peu l’atten-
ins un Pays si riche en ruines de
*es âges.
t|U’îL Population actuelle de la pres-
et j e de Cyzique est composée de Turcs
vj||^Grecs. Les premiers habitent les
hjjj^es dissémines dans l’intérieur;
et J] la population grecque, plus active
ll|s commerçante, occupe exclusi-
A^.^ot les villes et villages de la côte,
petite ville de dix-huit cents à
’W ln*l'e âmes, peut être considérée
tyy.'Oe la capitale de ce district. Le
qUpA'him y réside ; il a pour toute garde
prJ^es cawas. Les habitants sont
e tous propriétaires de biens ru-
Don ,et la culture de la vigne y est
fle à une perfection rare. A la fin
ver’ lorsque les sarments sont
’ 0Q a s°in d’entourer, avec un
de j^.au, le pied de la vigne d’un cercle
<7Ut«e chaud , pour empêcher les
les" ^es d’y monter. Il paraît que jamais
l^P r°Priétaires n’ont eu à souffrir des
de la pyrale et des autres en-
b|Jls de la vigne. Le vin d’Artaki est
et léger. Pendant le séjour de la
duslte. russe à Constantinople, un in-
b.le! eut l’idée de fabriquer, avec
S'ns d’Artaki, du vin de cham-
dont le débit eut assez de suc-
dus.Pour enrichir l’inventeur. Cette in-
!< le, qui aurait pu devenir profitable
^.population, a été abandonnée
d’o^d l’auteur s’est retiré. Les Grecs
eot paS se livrer à des spéculations
hc^Pourraient les faire passer pour
^lu fabrication du vin n’est pas fa-
*1 faJlve dans les États- du sultan ;
Sit^ Préalablement obtenir de l’au-
?Ppe|| permission spéciale qu’on
J e Sérat, et qui détermine la quan-
^f^o.QUes (lût-, 250) qu’il est permis
oriquer
 
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