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Texier, Charles
Asie Mineure: description geographique, historique et archeologique des provinces et des villes de la chersonnése d'Asie — Paris, 1862

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https://doi.org/10.11588/diglit.10179#0245

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235

ASIE MINEURE.
se trouvait en vigueur sur les rives de
l’Euphrate, chez les Babyloniens (1).
CHAPITRE IX.
ÉTENDUE. —FRONTIÈRES DU ROYAUME
DE LYDIE. — MONTAGNES. —
FLEUVES.
Au temps de leur plus grande puis-
sance, les rois de Lydie ont possédé
toute l’Asie en deçà du fleuve Halys.
Le royaume de Phrygie était anéanti,
et tous ces peuples, autrefois divisés,
obéissaient au pouvoir de Crésus : il faut
en excepter cependant les Lyciens et
les Ciliciens.
Nous ne devons considérer ici le
royaume de Lydie qu’à son point de
vue géographique, et ne tenir compte
que du territoire qu’il a occupé, soit à
son origine, soit même comme province
romaine. Pline est l’auteur qui déter-
mine le plus clairement les limites de
la Lydie sous l’empire romain. Il tient
compte du territoire de l’Ionie, qui sous
les rois lydiens était complètement in-
corporé à leur empire.
La Lydie est au-dessus de l’Ionie : elle
est arrosée par le Méandre ; ses bornes
à l’est sont, la Phrygie; au nord, la
Mysie ; au sud, la" Carie. On l’ap-
pelait jadis Méonie : elle est traversée
par le mont Tmolus ou Timolus, cou-
vert de vignobles, qui donne naissance
au Pactocle. (2). Le mont Messogis, pa-
rallèle au Tmolus, fait aussi partie de la
Lydie : il forme le revers nord de la
vallée du Méandre. » Du côté de l’est,
nous savons avec certitude que la pro-
vince s’étendait jusqu’au fleuve Lycus,
qui coulait à l'ouest de Colossæ et
formait les limites communes de la
Lydie, de la Phrygie et de la Carie (3).
Il faut peut-être y comprendre les villes
de Nysa, de Tralleset de Magnésie sur
Méandre; mais les auteurs ne sont pas
d’accord sur ce point. La Lydie est tra-
versée de l’est à l’ouest par le cours
de l’Hermus, qui reçoit le fleuve Hyl-
lus, appelé aussi Phrygius. La pro-
vince de laquelle sort l’Hermus et qui, à
cause de sa nature volcanique, reçut le
(1) Hérod., I, g3.
(2) Pline, V, 3p.
(3^ Hérodote, VII, 3r.

^'^'Petit-fils d’Alcée, fut le premier
da,,]S Héraclides. Le dernier fut Can-
ava’P’ T’i régna de 73.5 jusqu’à 708
'P 1 notre ère.
t^molus, époux d’Omphale, ayant été
hi0J?ar Un taureau, fut enterré dans la
aS»e voisine, à laquelle il donna
Celui de Sipylus autre prince
’de fut donné à la montagne qui
P 1Qu le golfe de Smyrne.
n’est pas sans raison que les écri-
l’hi j modernes qui se sont occupés de
étoti re de Lydie ont témoigné leur
^Sv/e,rient de voir les noms des rois
la (j ,lens Bélus et Ninus à la tête de
f°dmSt*e des ro’s de cet empire. Hé-
étant le seul historien qui en
à S(? mention, nous en sommes réduits
la j^Poser que dans ces temps reculés
Parodie et l’Assyrie formaient deux
,s d’un vaste empire, qui s’étendait
*^iu1S 'es rives du Tigre jusqu’aux li-
qS occidentales de l’Asie Mineure,
hi^^lques fragments épars dans les
&és ?plens postérieurs à Hérodote, pui-
S des livres perdus pour nous,
^.montrent les Lydiens en relation
v i PeuPles sémitiques et fondant
'àsZî les dans la Syrie,la Palestine, pré-
^Ssv. nt dans un temps où la puissance
nne était dans tout son dévelop-
pât.
Itajp'ques écrivains, se basant sur les
%HÇ l°Qs orientales, de préférence à
Lydl des Grecs, ont supposé que les
la Jps, enfants de Lud, sont sortis de
| °P°tamie pour venir s’établir
Pô,., a presqu’île ; c’est dans leurs rap-
PtijJ avec les Égyptiens qu’ils auraient
1 >dée d’honorer les grands hom-
tab|en élevant des monuments compa-
a?x pyramides : cette opinion ne
1«S pd être soutenue du moment que
alapecs sont d’accord pour regarder
Ue lydienne comme étant d’ori-
iiier européenne; mais on. ne saurait
^Up](lUe dans leurs rapports avec les
.es sémitiques les Lydiens n’aient
5 dérJ16 ’uduence orientale v qui pour
pmvation des mœurs les assimile
j'I^Set?y'on*ens Chez eux les jeunes
1 coi *^nt autorisées à faire le métier
3rt'sanes pour se procurer une
• °Uva econhnuaient jusqu’à ce qu’elles
ehanasseut ù se marier : cet usage si
aux peuples de race européenne
 
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