ÉCOLE ITALIENNE.
sur les premiers plans avec un relief de'
couleur qui ajoute encore à l’effet par la
lumière locale qui s’arrête sur les saillies.
C’est un bas-relief modelé avec des pâtes
coloriées et assorties ; cette manière singe
la nature, mais n’est pas elle : aussi Raphaël
est-il le premier, parce qu’il a , comme la
nature, fini et fondu pour être vu de près,
sans rien perdre de l’effet quand l’œil s’é¬
loigne : Raphaël est pour les autres pein-
tres , ce que la nature est pour lui.
Une des perfections du tableau de la
Vierge au rosaire, est la composition : l’on
n’aperçoit aucun vide; tout est rempli sans
confusion ; il a sept groupes qui se tou-
chent sans désordre, qui restent distincts
sans laisser de vide entr’eux.
Si l’on voulait noter quelques imperfec-
tions, on trouverait quelques draperies à
la fois molles et roides ; on noterait aussi
que l’armure du cavalier est d’une couleur
de fer trop bleue.
sur les premiers plans avec un relief de'
couleur qui ajoute encore à l’effet par la
lumière locale qui s’arrête sur les saillies.
C’est un bas-relief modelé avec des pâtes
coloriées et assorties ; cette manière singe
la nature, mais n’est pas elle : aussi Raphaël
est-il le premier, parce qu’il a , comme la
nature, fini et fondu pour être vu de près,
sans rien perdre de l’effet quand l’œil s’é¬
loigne : Raphaël est pour les autres pein-
tres , ce que la nature est pour lui.
Une des perfections du tableau de la
Vierge au rosaire, est la composition : l’on
n’aperçoit aucun vide; tout est rempli sans
confusion ; il a sept groupes qui se tou-
chent sans désordre, qui restent distincts
sans laisser de vide entr’eux.
Si l’on voulait noter quelques imperfec-
tions, on trouverait quelques draperies à
la fois molles et roides ; on noterait aussi
que l’armure du cavalier est d’une couleur
de fer trop bleue.