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Cagnat, René [Hrsg.]
Les monuments historiques de la Tunisie: Les temples Païens — 1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.12750#0118

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102

LES TEMPLES PAÏENS

tique d'un temple, comme le supposait Guérin qui les a, le premier, signa-
lés1. Des sondages pratiqués à cet endroit en 1881 par M. le docteur Darré,
ont amené la découverte d'un dallage et de quelques murs ; mais ils n'ont
pas été poussés suffisamment loin pour qu'on puisse décider si l'on se
trouve en présence d'un temple, d'un péribole ou d'un forum"2.

B. —Au sud du temple de Mercure, édifice demi-circulaire3. L'enceinte
extérieure construite en blocage revêtu d'un enduit est encore debout sur
une hauteur de 4 à 6 mètres. Le monument est très enterré, et il faudrait
le déblayer d'une manière méthodique pour pouvoir en lever le plan, et en
déterminer la nature. Les sondages pratiqués à cet endroit en 1894 ont
prouvé que les soubassements de l'édifice, rasés à la surface du sol, sub-
sistent sous terre sur une hauteur de plusieurs mètres. Il est certain que
ce n'était ni un théâtre, ni un réservoir. 11 est tout à fait probable qu'il faut
y voir un sanctuaire à péribole circulaire comme le temple de Gaelestis à
Dougga.

BIJGA (BISICA)

Temple situé à une certaine hauteur, sur la rive gauche du torrent qui
traversait la ville antique, et précédé d'une terrasse (platea), ornée de por-
tiques et de statues et défendue contre les inondations par des murs de
quais étagés, munis d'escaliers dont les marches subsistent. Lorsque
les travaux de défense des rives cessèrent d'être entretenus, à une époque
qu'il est impossible de préciser, mais qui est certainement postérieure
au règne de Théodose, Ilonorius et Arcadius, les berges, rongées,
perdirent leur stabilité et entraînèrent dans leur glissement la chute
des édifices qu'elles supportaient. Temple et portiques, projetés en avant,
s'effondrèrent dans le torrent où l'on retrouve aujourd'hui leurs débris
épars, tandis que les substructions de l'édifice, que des fouilles en cours
d'exécution doivent bientôt dégager, demeuraient seules en place au som-
met de la berge.

D'après les morceaux d'architecture qui gisent sur la pente et dans le

1. Guérin, Voyage, II, p. 156, no 2. 3. Guérin, ibid.,j). 157, n° 5 ; Saladin, ibid.,

2. Darré,B««. des Ant. afric, 1884,p. 137. p. 155, n° 8.
Cf. Saladin, Rapport, II, p. 154, n" 5 et p. 157.
 
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