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LES TEMPLES PAÏENS
EFKERIA, à 1.500 mètres au nord de Kebili
Quelques blocs de pierre et deux tronçons de colonnes gisant près de
la source de Ras-el-Aïn marquent peut-être l'emplacement d'un temple. Mais
l'on ne peut conclure, comme le fait Tissot, du nom arabe que porte cet
henchir, à l'existence d'un temple qui aurait été consacré à « la Bonne
Fortune romaine », la Gâd orientale, sous son nom byzantin Éàsweipfa1.
HENCHIR-BAROUCH, dans la vallé de VOued-Marouf
Construction carrée en pierre de taille, mesurant environ 15 mètres de
façade. Débris de colonnes et de chapiteaux carrés en marbre blanc2.
Plutôt mausolée que temple.
DOUGGA [THUGGA]
Sanctuaire punico-romain qui ne nous est connu que par la pré-
sence à Dougga d'une stèle votive à bas-reliefs et inscription latine, encas-
trée dans un mur de la maison Dar-el-Acbeb3. Cet ex-voto semble appar-
tenir à la même série4 que les stèles dites de la Manouba, conservées dans
les Musées du Bardos, du Louvre, de Vienne, et au British Muséum. Tous
ces monuments provenaient sans doute d'un même sanctuaire consacré à
des divinités puniques, et sur lequel nous n'avons d'ailleurs aucun rensei-
gnement.
1. Cf. Guérin, Voyage, I, p. 242; Tissot,
(iéogr. comp., II, p. 704.
2. Poinssot, Bull, des Ant. afr., 1884, p. 154.
.'>>. Saladin, Rapport, II, p. 111 et pl. II. Cf.
Carton, Découvertes, p. 158 et lig. 48.
4. Etudiée dans son ensemble par La Blan-
chère, Douze stèles votives du Musée du Bar do,
Bibliothèque d'archéologie africaine, I, p. 31
et suiv. et pl. III à VI. Cf. Gauckler, Bull, de
la Société des Antiquaires, séance du 21 juil-
let 1897. D'après Saiule-Marie, Mission à Car-
tilage, p. 5 et suiv. et figure, les stèles de la
Manouba auraient été trouvées ii Cartilage
5. La Blanehère et Gauckler, Musée Âlaoui,
I, p. 62, nos 741 à 752.
LES TEMPLES PAÏENS
EFKERIA, à 1.500 mètres au nord de Kebili
Quelques blocs de pierre et deux tronçons de colonnes gisant près de
la source de Ras-el-Aïn marquent peut-être l'emplacement d'un temple. Mais
l'on ne peut conclure, comme le fait Tissot, du nom arabe que porte cet
henchir, à l'existence d'un temple qui aurait été consacré à « la Bonne
Fortune romaine », la Gâd orientale, sous son nom byzantin Éàsweipfa1.
HENCHIR-BAROUCH, dans la vallé de VOued-Marouf
Construction carrée en pierre de taille, mesurant environ 15 mètres de
façade. Débris de colonnes et de chapiteaux carrés en marbre blanc2.
Plutôt mausolée que temple.
DOUGGA [THUGGA]
Sanctuaire punico-romain qui ne nous est connu que par la pré-
sence à Dougga d'une stèle votive à bas-reliefs et inscription latine, encas-
trée dans un mur de la maison Dar-el-Acbeb3. Cet ex-voto semble appar-
tenir à la même série4 que les stèles dites de la Manouba, conservées dans
les Musées du Bardos, du Louvre, de Vienne, et au British Muséum. Tous
ces monuments provenaient sans doute d'un même sanctuaire consacré à
des divinités puniques, et sur lequel nous n'avons d'ailleurs aucun rensei-
gnement.
1. Cf. Guérin, Voyage, I, p. 242; Tissot,
(iéogr. comp., II, p. 704.
2. Poinssot, Bull, des Ant. afr., 1884, p. 154.
.'>>. Saladin, Rapport, II, p. 111 et pl. II. Cf.
Carton, Découvertes, p. 158 et lig. 48.
4. Etudiée dans son ensemble par La Blan-
chère, Douze stèles votives du Musée du Bar do,
Bibliothèque d'archéologie africaine, I, p. 31
et suiv. et pl. III à VI. Cf. Gauckler, Bull, de
la Société des Antiquaires, séance du 21 juil-
let 1897. D'après Saiule-Marie, Mission à Car-
tilage, p. 5 et suiv. et figure, les stèles de la
Manouba auraient été trouvées ii Cartilage
5. La Blanehère et Gauckler, Musée Âlaoui,
I, p. 62, nos 741 à 752.