Cagnat, René [Hrsg.]
Les monuments historiques de la Tunisie: Les temples Païens
— 1898
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https://doi.org/10.11588/diglit.12750#0168
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Umschlag
Titelblatt
Text
Capitoles
Temples d’Apollon
Temples d’Apollon et de Diane
Temples de Caelestis
Temples de ou des Cérès
Temples de la Concorde
Temples d’Esculape
Temples de la Fortune
Temples d’Hercule
Temples de Junon
Temples de Jupiter
Autel des Lares Augustes
Temples de Liber Pater
Temples de Mercure
Temples de Pluton
Autels
Temple de Saturne
Temples de Tellus
Temples de Vénus
Temples des Victoires
Temples de la Virtus Augusta
Temples de divinités indéterminées
107
TEMPLES DE DIVINITÉS INDÉTERMINÉES
…
Restes de plusieurs temples dont il ne subsiste que les fondations. Les
111
TEMPLES DE DIVINITÉS INDÉTERMINÉES
…
pierres de la dédicace relative aux temples de Concorde, de Frugifère et de
112
LES TEMPLES PAÏENS
…
large de l™,90 environ, semble avoir été encadrée, comme aux temples d'Aïu-
Temples incertains
Synagogue
Index analytique
156
de Saturne, 82; temple de Sérapis et d'Isis, 92; temple des Victoires, 97; temples indéterminés : A,
…
DIVINITÉS INDÉTERMINÉES (Temples de). Aïn-Hedja (Agbia), 101 ;'Aïn-Tlit, 101 ; Aïn-Tounga (Thignica),
158
Vénus, 57; temples indéterminés, 124.
…
INCERTAINS (Temples). Henchir-Semmacber, à l'ouest d'Aïn-Tebournok, i47, 148 ; Sidi-Ali-Bel-Kassem
159
Lemsa (Limisa). Temple de Junon, 5i ; temples indéterminés, A, 128, 129. — 13. 12;).
…
74; temples indéterminés, A, 129. — B, i3o, i ii ; temple incertain, 1'|S.
Table de planches
Table des matières
Planche I – XXXIX
TEMPLES INCERTAINS
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des siècles comme margelles de puits. Les mosquées les plus anciennes de
Tunis renferment également un grand nombre de morceaux d'architecture,
romains ou byzantins, empruntés à des édifices en ruines de Garthage :
thermes, basiliques, théâtres et temples. Les plus remarquables de ces débris
se trouvent dans les mosquées d'El-lloua, d'El-Ksar, de Bab-Djezira.
Dans la Grande Mosquée ou Djemaa Zitouna, la plupart des colonnes
et tous les chapiteaux sont antiques, ainsi que le linteau, orné d'une épaisse
guirlande de laurier, qui surmonte le passage mettant en communication
le portique du souk de la rue de l'Eglise, avec la cour intérieure de la
mosquée. Il en est de même des trois bas-reliefs qui encadrent la porte
secondaire donnant sur le souk de la Laine 1 ; les sculptures, que nous
reproduisons ici dans leur état actuel, débarrassées de l'épaisse couche de
chaux qui les recouvrait depuis des siècles, encadraient primitivement
une porle de temple, ou peut-être de mausolée, analogue à celles des sanc-
tuaires d'Aïn-Tounga, de Bir-Magra, d'Henchir-es-Souar (voir les plan-
ches XVIII; XXX, 1 ; IV, 1). Actuellement le linteau qui couronnait la porte
primitive, facilement reconnaissable à la couronne qui marque le milieu
de la pierre et au retour à angle droit que forment les moulures à ses
extrémités, se dresse à gauche de la porte, tandis que les deux montants
antiques sont placés, l'un à droite et l'autre au sommet.
1. Cf. Saladiu, Rapport, II, p. (j et suiv., fig. 2.
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des siècles comme margelles de puits. Les mosquées les plus anciennes de
Tunis renferment également un grand nombre de morceaux d'architecture,
romains ou byzantins, empruntés à des édifices en ruines de Garthage :
thermes, basiliques, théâtres et temples. Les plus remarquables de ces débris
se trouvent dans les mosquées d'El-lloua, d'El-Ksar, de Bab-Djezira.
Dans la Grande Mosquée ou Djemaa Zitouna, la plupart des colonnes
et tous les chapiteaux sont antiques, ainsi que le linteau, orné d'une épaisse
guirlande de laurier, qui surmonte le passage mettant en communication
le portique du souk de la rue de l'Eglise, avec la cour intérieure de la
mosquée. Il en est de même des trois bas-reliefs qui encadrent la porte
secondaire donnant sur le souk de la Laine 1 ; les sculptures, que nous
reproduisons ici dans leur état actuel, débarrassées de l'épaisse couche de
chaux qui les recouvrait depuis des siècles, encadraient primitivement
une porle de temple, ou peut-être de mausolée, analogue à celles des sanc-
tuaires d'Aïn-Tounga, de Bir-Magra, d'Henchir-es-Souar (voir les plan-
ches XVIII; XXX, 1 ; IV, 1). Actuellement le linteau qui couronnait la porte
primitive, facilement reconnaissable à la couronne qui marque le milieu
de la pierre et au retour à angle droit que forment les moulures à ses
extrémités, se dresse à gauche de la porte, tandis que les deux montants
antiques sont placés, l'un à droite et l'autre au sommet.
1. Cf. Saladiu, Rapport, II, p. (j et suiv., fig. 2.