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https://doi.org/10.11588/diglit.25593#0011
DISCOURS.
ne sçai pas même s'il en ejl quelqu'une qui ne
foit pas la sienne : '& que rie fl-on point avec un
pareil modèle?
Mais je m'oublie, s oublie que je blejfe la ver-
tu qui dislingue davantage nôtre Vénérable Maî-
tre Slhenell ;fi modeftic ejl allarmée de mon dij-
cours : ami de la vérité plus que perfonne . ce fl
dans cette Jeule occajion qu'il ejl fâché de l'enten-
dre.
Ce feroit ici le lieu propre à placer les éloges
qu’ont méritez,par rapport à nous, les Frères de
Deux - Ponts, de la Tour S Tajfis, de Tavannes,
de B eau jeu, de Grcs-ier, de Monperou , & de
plufieurs autres que je ferois trop long-tems à
nommer. Mais les obligations particulières que
je leur ai, me font craindre que l'on riattri-
bue autant à la rcconnoiflance qui m'anime ,
quà la juftice qui triinfpire, les vérités aux-
quelles ils fe font fans cefje un plaissr de don-
ner lieu 3 fans jamais prétendre qu'on les pu-
blie.
fe passerai donc, Mes Frères, au remercimenî
que je vous dois, pour l'honneur que vous venez
de me faire , en me recevant parmi Vius en qua-
lité de Maître - Mâçon. Votre Unanimité à m’ac-
corder vos fuffrages flatter oit beaucoup mon amour
propre, si en me rendant juj'tice, je n'étois per-
fuadé que c'ejl une grâce , non pas une ré-
compenfe qui ejl due feulentent aux vertus qui
vous ont élevé à la place que vous m'accordez le
A 4 droit
ne sçai pas même s'il en ejl quelqu'une qui ne
foit pas la sienne : '& que rie fl-on point avec un
pareil modèle?
Mais je m'oublie, s oublie que je blejfe la ver-
tu qui dislingue davantage nôtre Vénérable Maî-
tre Slhenell ;fi modeftic ejl allarmée de mon dij-
cours : ami de la vérité plus que perfonne . ce fl
dans cette Jeule occajion qu'il ejl fâché de l'enten-
dre.
Ce feroit ici le lieu propre à placer les éloges
qu’ont méritez,par rapport à nous, les Frères de
Deux - Ponts, de la Tour S Tajfis, de Tavannes,
de B eau jeu, de Grcs-ier, de Monperou , & de
plufieurs autres que je ferois trop long-tems à
nommer. Mais les obligations particulières que
je leur ai, me font craindre que l'on riattri-
bue autant à la rcconnoiflance qui m'anime ,
quà la juftice qui triinfpire, les vérités aux-
quelles ils fe font fans cefje un plaissr de don-
ner lieu 3 fans jamais prétendre qu'on les pu-
blie.
fe passerai donc, Mes Frères, au remercimenî
que je vous dois, pour l'honneur que vous venez
de me faire , en me recevant parmi Vius en qua-
lité de Maître - Mâçon. Votre Unanimité à m’ac-
corder vos fuffrages flatter oit beaucoup mon amour
propre, si en me rendant juj'tice, je n'étois per-
fuadé que c'ejl une grâce , non pas une ré-
compenfe qui ejl due feulentent aux vertus qui
vous ont élevé à la place que vous m'accordez le
A 4 droit