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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0154
i36 LIVRE II. PERSPECTIVE LINÉAIRE.
perspectives fin contour apparent et des lignes singulières de
l'objet , qu'il en faudra pour tracer les projections de ces lignes,
ce qui avec les perspectives des points singuliers, déterminera les
deux projections de la perspective demandée.
2.60. Si les contours des ombres du corps donné sont connus
sur les projections de ce corps, on les mettra en perspective
comme s'ils étaient des lignes singulières de sa surface , et l'on
aura les ombres de la perspective cherchée. ÏI suit de là que la
recherche de la perspective des ombres d'un corps , ne présente
pas d'autre difficulté que celle de la construction des projections
des contours de ces ombres. Par cette raison nous ne donnerons
dans ce chapitre que des exemples sur lesquels nous ne suppo-
serons pas d'ombres.
2.61. Si la surface du tableau est plane et donnée par deux
traces quelconques , on suivra la marche que nous venons d'in-
diquer , si ce n'est qu'on déterminera les perspectives des peints
singuliers directement et sans mener des plans de construction
par ces points 5 mais lorsqu'on aura les deux projections de ' ia
perspective demandée , on rabattra le plan du tableau sur l'un
des plans de projection, et cette perspective se trouvera sur ce
plan dans sa véritable grandeur. Ce résultat confirme ce qu'on a déjà
vu (i83) : que les constructions employées au ehap. 2 de ce livre,
appartiennent à la méthode générale qui nous occupe.
2.62. Si la surface du tableau est développable , c'est-à-dire s'il
s'agit d'obtenir la perspective de l'objet sur un corps solide ter-
miné par une surface développable , on construira le développe-
ment de cette surface, on rapportera sur ce développement la
perspective dont on aura trouvé les deux projections , et pour
avoir cette perspective dans toute sa réalité , il ne s'agira que
d'envelopper convenablement avec le développement construit, le
corps solide qui devra servir de tableau.
263. Enfin si la surface du tableau n'est ni plane ni dévelop-
pable , on ne pourra obtenir la perspective cherchée dans toute
sa réalité qu'en la rapportant sur le corps solide auquel cette sur-
face appartient, ce qui exigera des constructions que nous ferons
connaître plus loin (282).
perspectives fin contour apparent et des lignes singulières de
l'objet , qu'il en faudra pour tracer les projections de ces lignes,
ce qui avec les perspectives des points singuliers, déterminera les
deux projections de la perspective demandée.
2.60. Si les contours des ombres du corps donné sont connus
sur les projections de ce corps, on les mettra en perspective
comme s'ils étaient des lignes singulières de sa surface , et l'on
aura les ombres de la perspective cherchée. ÏI suit de là que la
recherche de la perspective des ombres d'un corps , ne présente
pas d'autre difficulté que celle de la construction des projections
des contours de ces ombres. Par cette raison nous ne donnerons
dans ce chapitre que des exemples sur lesquels nous ne suppo-
serons pas d'ombres.
2.61. Si la surface du tableau est plane et donnée par deux
traces quelconques , on suivra la marche que nous venons d'in-
diquer , si ce n'est qu'on déterminera les perspectives des peints
singuliers directement et sans mener des plans de construction
par ces points 5 mais lorsqu'on aura les deux projections de ' ia
perspective demandée , on rabattra le plan du tableau sur l'un
des plans de projection, et cette perspective se trouvera sur ce
plan dans sa véritable grandeur. Ce résultat confirme ce qu'on a déjà
vu (i83) : que les constructions employées au ehap. 2 de ce livre,
appartiennent à la méthode générale qui nous occupe.
2.62. Si la surface du tableau est développable , c'est-à-dire s'il
s'agit d'obtenir la perspective de l'objet sur un corps solide ter-
miné par une surface développable , on construira le développe-
ment de cette surface, on rapportera sur ce développement la
perspective dont on aura trouvé les deux projections , et pour
avoir cette perspective dans toute sa réalité , il ne s'agira que
d'envelopper convenablement avec le développement construit, le
corps solide qui devra servir de tableau.
263. Enfin si la surface du tableau n'est ni plane ni dévelop-
pable , on ne pourra obtenir la perspective cherchée dans toute
sa réalité qu'en la rapportant sur le corps solide auquel cette sur-
face appartient, ce qui exigera des constructions que nous ferons
connaître plus loin (282).