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Vallée, Louis Léger
Traité De La Science Du Dessin: Contenant La Théorie Générale Des Ombres, La Perspective Linéaire, La Théorie Générale Des Images D'Optique, Et La Perspective Aérienne Appliquée Au Lavis: Pour faire suite À La Géométrie Descriptive (Text) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0269

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CHAP. IV. DES IMAGES BRILLANTES. 2S1

627. S'il s'agit par exemple d'une ligne droite , on imaginera
que le point de vue et la surface du corps lumineux , tournent
autour de cette droite prise pour axe de révolution : le point de
vue décrira un cercle ; la surface du corps lumineux décrira une
sorte de surface annuitaire, et si l'on détermine deux cônes droits
dont les sommets soient situés entre le cercle décrit et la sur-
face annullaire , et qui soient tels que chacun d'eux contienne ce
cercle et qu'ils touchent et comprennent cette surface, les sommets
de ces cônes comprendront et limiteront l'image de la ligne droite.

528. Maintenant supposons qu'il s'agisse d^ùne ligne courbe quel-
conque ; on mènera plusieurs tangentes à cette courbe 5 on déter-
minera les points limites des images brillantes de chaque tangente,
ce qui donnera deux séries de points , par lesquels on mènera deux
lignes auxiliaires qui toucheront la courbe donnée suivant les deux
points limites de son image brillante.

Il est évident que si l'on voulait déterminer ces points par des
lignes auxiliaires sécantes au lieu de les déterminer par des lignes
tangentes, ce qu'on a vu n.° 443 en donnerait aisément le moyen.

Comme la théorie des images brillantes ne peut pas être fort
utile pour la pratique, nous ne l'appliquerons qu'à peu d'exemples.

ôag. Problème 1. On donne un point de vue (V^ V) , un cy- Pl. |5,
lindre vertical dont la trace est AA'BIV , une droite horisontale
(DE, B'E'*), et l'on demande l'image de cette droite, supposée lumi-
neuse, sur le cylindre donné.

La méthode générale consiste dans l'exemple qui nous occupe ,
à prendre plusieurs points sur la ligne lumineuse , à les supposer
successivement seuls lumineux, à déterminer les points brillans
correspondans , et à les joindre par une ligne qui sera l'image
cherchée.

Ce moyen très simple conduirait facilement au but, mais nous
allons en employer un, encore un peu pins simple.

53o. Nous remarquerons que les normales au cylindre donné étant
hori son taies, les angles d'incidence et de réflexion qui correspon-
dent à un même point brillant, ont pour projections horisontal.es
des angles égaux : d'où il suit que si l'on mène la projection Xa
 
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