NOTES. 4.00
40. Voici le tableau des résultats que nous avons obtenus.
COULEURS
ESSAYÉES.
DISTANCES DE LA VISION DISTINCTE , POUR
M.l.a.V.
îyi me y
0™, \5j
om,195
Om,201
0, i55
0, 190
o, 204*
0 « x5a
0, 187
0, 194
0, i5o
0, i83
0, 190
0., 348
0, 180
0 , 186
0, 146
0, 176
01 17$
0, 144
0, 170
0, 168
Rouge. .
Orangé.
Jaune. .
| Vert .*.
! Bleu . .
I
Indigo .
Violet. .
L'œil était probablement mal placé quand on a obtenu les résultats marqués
d'une astérique.
Deux expériences différentes pour MM. P. et H. nous ont donné deux séries
différentes de résultats. ! ,
M.r
P...
M.» V ..
iïj il... ■
Om, 3*3 4
oft-, 244
0™,229
om,585
om,5cp
0 , 221
0, 233
O, 221
0, 58o
0, 587
0 , 218
0, 226
O , 211
0, 574
0, 576
O , 2l4
0, 220
O , 204
o, 568
0, 568
0, 210
0, 218
: 0 , 1 96
0, 564
0, 556
O , 206
O , 212
O , l8x^
0, 56o
0,548*
O , 202
O , 2l4*
O , l84
0, 556
0, 543
Ce tableau montre clairement que les rayons colorés sont sensiblement divisés dans
l'œil. Nous avons nommé l'instrument qui vient d'être décrit , et qui sert à mesurer,
au moins par approximation, les distances de la vision distincte selon les couleurs vues,
OptQchromomètre.
4.1-. Cet instrument nous prouve que si l'humeur vitrée avait partout le même
pouvoir réfringent , un point blanc aurait dans l'œil une infinité de foyers colorés
(voyez la pl. 55. fîg. i5) , et que son image serait environnée d'une frange de di-
verses couleurs : de telle sorte que si l'éloignement plaçait le foyer rouge sur la rétine,
le point serait tu rouge avec un iris orangé , jaune , vert , bleu , indigo et violet tout
autour; tandis qu'il serait vert avec une frange qui passerait peu à peu du vert au rouge,
si le vert au lieu du rouge était sur la rétine. En un mot dans un intervalle de quel-
ques centimètres , comprenant la distance de la vision distincte, un objet mobile de-
couleur blanche , aurait successivement une couleur rouge , une couleur orangée , une
couleur jaune , etc. , et constamment il serait vu d'une manière diffuse,.
C'est un argument bien fort en faveur de notre théorie ; car puisqu'il n'y a ni
coloration variable , ni diffusion , dans les objets vus , il faut que l'image du fond
de l'œil soit exempte des effets ordinaires de l'aberration de réfrangibilité- : or
les foyers colorés étant à des distances différentes dans l'intérieur de l'œil, il ne
peut y avoir une image nette , que parce que tous les rayons ne font qu'une seule
et même ligne focale (5y5) à l'endroit de la rétine.
40. Voici le tableau des résultats que nous avons obtenus.
COULEURS
ESSAYÉES.
DISTANCES DE LA VISION DISTINCTE , POUR
M.l.a.V.
îyi me y
0™, \5j
om,195
Om,201
0, i55
0, 190
o, 204*
0 « x5a
0, 187
0, 194
0, i5o
0, i83
0, 190
0., 348
0, 180
0 , 186
0, 146
0, 176
01 17$
0, 144
0, 170
0, 168
Rouge. .
Orangé.
Jaune. .
| Vert .*.
! Bleu . .
I
Indigo .
Violet. .
L'œil était probablement mal placé quand on a obtenu les résultats marqués
d'une astérique.
Deux expériences différentes pour MM. P. et H. nous ont donné deux séries
différentes de résultats. ! ,
M.r
P...
M.» V ..
iïj il... ■
Om, 3*3 4
oft-, 244
0™,229
om,585
om,5cp
0 , 221
0, 233
O, 221
0, 58o
0, 587
0 , 218
0, 226
O , 211
0, 574
0, 576
O , 2l4
0, 220
O , 204
o, 568
0, 568
0, 210
0, 218
: 0 , 1 96
0, 564
0, 556
O , 206
O , 212
O , l8x^
0, 56o
0,548*
O , 202
O , 2l4*
O , l84
0, 556
0, 543
Ce tableau montre clairement que les rayons colorés sont sensiblement divisés dans
l'œil. Nous avons nommé l'instrument qui vient d'être décrit , et qui sert à mesurer,
au moins par approximation, les distances de la vision distincte selon les couleurs vues,
OptQchromomètre.
4.1-. Cet instrument nous prouve que si l'humeur vitrée avait partout le même
pouvoir réfringent , un point blanc aurait dans l'œil une infinité de foyers colorés
(voyez la pl. 55. fîg. i5) , et que son image serait environnée d'une frange de di-
verses couleurs : de telle sorte que si l'éloignement plaçait le foyer rouge sur la rétine,
le point serait tu rouge avec un iris orangé , jaune , vert , bleu , indigo et violet tout
autour; tandis qu'il serait vert avec une frange qui passerait peu à peu du vert au rouge,
si le vert au lieu du rouge était sur la rétine. En un mot dans un intervalle de quel-
ques centimètres , comprenant la distance de la vision distincte, un objet mobile de-
couleur blanche , aurait successivement une couleur rouge , une couleur orangée , une
couleur jaune , etc. , et constamment il serait vu d'une manière diffuse,.
C'est un argument bien fort en faveur de notre théorie ; car puisqu'il n'y a ni
coloration variable , ni diffusion , dans les objets vus , il faut que l'image du fond
de l'œil soit exempte des effets ordinaires de l'aberration de réfrangibilité- : or
les foyers colorés étant à des distances différentes dans l'intérieur de l'œil, il ne
peut y avoir une image nette , que parce que tous les rayons ne font qu'une seule
et même ligne focale (5y5) à l'endroit de la rétine.