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EXPLICATION
DES PLANCHES DU CERVEAU.

Les planches que je publie sont rangées dans l'ordre de la dissection, c'est-à-dire qu'elles
présentent les parties comme elles sont découvertes, toujours en avançant de la circon-
férence vers le centre, avec les formes et la grandeur naturelles. Je me suis prescrit cette
marche, et je ne m'en écarterai que dans les cas où les circonstances ne me permettront
pas absolument de la suivre.

Les planches relatives au cerveau peuvent être divisées en plusieurs sections; i°. celles
qui représentent ce viscère dans une progression qui s'étend de la partie convexe et supé-
rieure vers la base; 20. celles qui le montrent de la base vers sa convexité; 3°. celles qui
sont destinées au développement de quelques régions particulières du cerveau; 40. celles
du cervelet et du quatrième ventricule; 5°. celles de la protubérance annulaire et de la
moëlle allongée; 6°. celles de la moelle épiniere.

J'ai donné le plus grand soin à la nomenclature et aux explications : on n'imagine pas
aisément combien ce dernier travail est long et difficile lorsqu'on ne néglige aucun dé-
tail. On verra d'ailleurs que je ne me suis pas toujours borné à cette tâche, que j'y ai ajouté
des réflexions sur la structure de quelques organes, et des notes critiques sur les figures
publiées ou sur les opinions avancées parles différents auteurs, et que cette exposition est
dirigée de manière à offrir une démonstration complette des parties qui seront décrites
dans chaque article de cet ouvrage.

PLANCHE PREMIERE.

figure premiere.

Cette figure représente la dure-mere telle qu'on la voit après en avoir séparé la calotte
osseuse du crâne; on y apperçoit principalement les artères de cette membrane, et on
découvre au travers de ses feuillets les circonvolutions du cerveau et les vuides qui les
séparent; on y observe aussi le sinus longitudinal supérieur, et une portion de l'hémis-
phère cérébral du côté opposé.

n, ré-ion antérieure du lobe droit, r, région postérieure. en V. Eft'X, on apperçoit 'quelques traces des gfândules de

CCCD, épaisseur des os du crâne qui ont été divisés Pacchioni.
par la scie : cette épaisseur est plus grande en D, qui dési- U Y Y, petits écartements des fibres qui composent la

gne la région angulaire externe de l'os frontal. dure-mere ; le plus souvent ils ne s'étendent point jusqu'à

R R R R R R, trajet du sinus longitudinal supérieur, qui la lame interne : ces fissures sont presque toujours occupées

est étroit en devant, et qui s'élargit en arrière où on le perd par les corps glanduleux de Pacchioni.

yue> S S S T S S V, portion de l'hémisphère cérébral droit

a a tissu cellulaire filamenteux qui fortifie la face su- que l'on apperçoit au-delà du sinus longitudinal supérieur,
périeure du grand sinus longitudinal; ce tissu sert encore à a a n a, intervalles qui séparent les circonvolutions du

consolider l'adhérence de la dure-mere avec les os du crâne cerveau, que l'on apperçoit au travers de la dure-mere, et

qui, dans cette région, forment une suture. On trouve quel- que l'on connoît sous le nom Sanfraotuositès. Tarin , art.

quefois des corps- en apparence glanduleux le long de ce de disseq. pag. 226.

sinus; ils seront décrits en traitant des sinus en général. les circonvolutions cérébrales que l'on apperçoit

T,'renflement qui répondoit à une petite excavation creu- également au travers de la dure-mere.
sée dans la surface interne du crâne ; on en voit une pareille E F G, branches de l'artère méningée. L'artere épineuse

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