CHAPITRE XI
PROMENADES ET OPÉRATIONS SUR LE TERRAIN.
Un jeudi, dans l’après-midi, les deux amis, munis de
deux doubles mètres, donc l’un était garni d’un niveau à
bulle d’air et d’un fil à plomb, s’en allèrent du côté de la
Bièvre *, les arbres commençaient à verdoyer, et cependant
leur tendre feuillage laissait encore voir toutes les branches,
rougissantes de sève nouvelle.
Pas un souffle d’air ne troublait l’herbe naissante, et la
campagne semblait recueillie dans son travail printanier.
« Bon temps pour faire des opérations élémentaires, » dit
M. Majorin, quand on fut sur le bord de l’eau.
« Sais-tu quelle est la largeur de la riviere sur ce point où
nous sommes? poursuivit le maître.
— Non, bon ami.
—■ Mais, à peu près ?
— Ça pourrait bien avoir six mètres.
—■ Veux-tu connaître exactement cette largeur, à quelques
centimètres près et sans passer la rivière à gué ?
PROMENADES ET OPÉRATIONS SUR LE TERRAIN.
Un jeudi, dans l’après-midi, les deux amis, munis de
deux doubles mètres, donc l’un était garni d’un niveau à
bulle d’air et d’un fil à plomb, s’en allèrent du côté de la
Bièvre *, les arbres commençaient à verdoyer, et cependant
leur tendre feuillage laissait encore voir toutes les branches,
rougissantes de sève nouvelle.
Pas un souffle d’air ne troublait l’herbe naissante, et la
campagne semblait recueillie dans son travail printanier.
« Bon temps pour faire des opérations élémentaires, » dit
M. Majorin, quand on fut sur le bord de l’eau.
« Sais-tu quelle est la largeur de la riviere sur ce point où
nous sommes? poursuivit le maître.
— Non, bon ami.
—■ Mais, à peu près ?
— Ça pourrait bien avoir six mètres.
—■ Veux-tu connaître exactement cette largeur, à quelques
centimètres près et sans passer la rivière à gué ?