276 HISTOIRE DE l’HABITATION.
ter la fraîcheur. La couverture était entièrement faite de
lames de cuivre très-minces et ingénieusement relevées
comme le sont des tuiles.
Au moyen de volets qui s’ouvraient au-dessus des fe-
nêtres, dans la hauteur des sablières, on pouvait laisser
circuler l’air par les intervalles réservés entre elles, car le
plafond était posé sur les poutres encorbellées.
Des planches fermaient les parois entre les poteaux et
sous les fenêtres.
Épergos se disait bien que ces structures de bois déri-
vaient des premières constructions qu’il avait vu faire par
les Aryas autrefois, et à l’amélioration desquelles il avait
contribué, mais il ne se dissimulait pas que cet amour du
compliqué, cette recherche dans les détails, cette réunion
de petites précautions, appartenaient bien à la race jaune.
Les Aryas n’avaient donc pu excercer qu’une inssuence
éphémère sur ces hommes, qui développaient ainsi leurs
arts conformément à leur génie.
Il repassait dans sa mémoire ce qu’il avait vu pendant
son séjour à Athènes et dans les villes de l’Hellade et con-
statait l’écart immense qui séparait les œuvres de ces des-
cendants des Aryas de celles des populations jaunes de
l’extrême Orient. Autant ses amis, les Grecs, avaient sa-
vamment simplifié les formes données par la structure et
l’emploi des matériaux, autant ils étaient sobres dans leur
ornementation, et autant ils apportaient de choix dans la re-
production des emprunts faits à la nature, autant ces
Jaunes de l’Orient semblaient compliquer à plaisir la struc-
ture la plus simple, prodiguer l’ornementation et se com-
plaire dans la reproduction de monstres étranges ; et ce-
pendant, se disait encore Épergos, peut-on admettre que
les hommes de ces contrées-ci aient l’imagination plus vive,
l’esprit plus ouvert que ne l’ont les Grecs ? Ont-ils plus
d’amour pour le prodigieux? non, certes, les gens qui
ter la fraîcheur. La couverture était entièrement faite de
lames de cuivre très-minces et ingénieusement relevées
comme le sont des tuiles.
Au moyen de volets qui s’ouvraient au-dessus des fe-
nêtres, dans la hauteur des sablières, on pouvait laisser
circuler l’air par les intervalles réservés entre elles, car le
plafond était posé sur les poutres encorbellées.
Des planches fermaient les parois entre les poteaux et
sous les fenêtres.
Épergos se disait bien que ces structures de bois déri-
vaient des premières constructions qu’il avait vu faire par
les Aryas autrefois, et à l’amélioration desquelles il avait
contribué, mais il ne se dissimulait pas que cet amour du
compliqué, cette recherche dans les détails, cette réunion
de petites précautions, appartenaient bien à la race jaune.
Les Aryas n’avaient donc pu excercer qu’une inssuence
éphémère sur ces hommes, qui développaient ainsi leurs
arts conformément à leur génie.
Il repassait dans sa mémoire ce qu’il avait vu pendant
son séjour à Athènes et dans les villes de l’Hellade et con-
statait l’écart immense qui séparait les œuvres de ces des-
cendants des Aryas de celles des populations jaunes de
l’extrême Orient. Autant ses amis, les Grecs, avaient sa-
vamment simplifié les formes données par la structure et
l’emploi des matériaux, autant ils étaient sobres dans leur
ornementation, et autant ils apportaient de choix dans la re-
production des emprunts faits à la nature, autant ces
Jaunes de l’Orient semblaient compliquer à plaisir la struc-
ture la plus simple, prodiguer l’ornementation et se com-
plaire dans la reproduction de monstres étranges ; et ce-
pendant, se disait encore Épergos, peut-on admettre que
les hommes de ces contrées-ci aient l’imagination plus vive,
l’esprit plus ouvert que ne l’ont les Grecs ? Ont-ils plus
d’amour pour le prodigieux? non, certes, les gens qui