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les meilleures sources, et nous les présentons avec in-
génuité, telles que nous avons eu le bonheur de nous
les procurer, pour satisfaire ceux des lecteurs qui
ont déjà manifesté le désir de les connaître.
E. Q. Viscojnti, tîls de Jean-Baptiste Visconti, né
à Vernazza (i), diocèse de Sarzana , et d'UrtstiLE
Fjlonaudi, tous deux d'une ancienne et honorable
famille (2), naquit à Rome le 1 Novembre 1 "j51 •
Il montra dès son enfance le germe d'un esprit rare-,
car il était à peine âgé de 18 mois, qu'il connaissait
(chose étonnante) parfaitement l'alphabet: mais com-
me il ne pouvait prononcer les consonnes liquides ,
il les indiquait sur le livre avec ses petits doigts (3).
A deux ans, il savait distinguer sur leurs eftigies les
Augustes et les Césars , depuis Jules jusqu'à Gal-
lien , et il les nommait tous. A trois ans et demi,
ayant sous les yeux trois cents estampes de l'histoire
sacrée , il en expliquait les événemens ; et il était
en état de rendre compte du catéchisme selon Fleu-
■ ry (4). 11 lisait déjà le latin et le grec avec facilité. Ceci
paraissant incroyable à quelques pédans, Ennio risqua
(1) Le 16 décembre 1722, fils de Marc Antoine Visconti, mé-
decin du lieu.
(2) Millin, Ann. Encyclopt'd. mars 1818, pag. i^î. Il n'est pas in-
différent de rapporter ici en entier ce que dit à cet e'gard l'abbe Fran-
cesco Cancellieri. • La sua fauiiglia conservava memorie di ori-
gini assai illuslri, c certamente contava uadeci generazioni , che
avevano assai decorosamenle yissuto in quel luogo ( c'est-à-dire
Vernazza ), ed avevano stretta parentela con famiglie ruolto distin-
te «. Diss. Ep. sopra il Dlscolulo. Roma, 1816, p. 61.
Sa mère comptait dans sa famille plusieurs cardinaux ( V. le
même aut. p. 62 ).
(3) Novell. Letter. di Fii: 1775. T. XVI. pag. 666; Amaduzzi
lett. al Brunelli. Miscel. di Lucca. T. VU.
(4) Novell. Lelt. di Fir. wl, pag- 66S.
les meilleures sources, et nous les présentons avec in-
génuité, telles que nous avons eu le bonheur de nous
les procurer, pour satisfaire ceux des lecteurs qui
ont déjà manifesté le désir de les connaître.
E. Q. Viscojnti, tîls de Jean-Baptiste Visconti, né
à Vernazza (i), diocèse de Sarzana , et d'UrtstiLE
Fjlonaudi, tous deux d'une ancienne et honorable
famille (2), naquit à Rome le 1 Novembre 1 "j51 •
Il montra dès son enfance le germe d'un esprit rare-,
car il était à peine âgé de 18 mois, qu'il connaissait
(chose étonnante) parfaitement l'alphabet: mais com-
me il ne pouvait prononcer les consonnes liquides ,
il les indiquait sur le livre avec ses petits doigts (3).
A deux ans, il savait distinguer sur leurs eftigies les
Augustes et les Césars , depuis Jules jusqu'à Gal-
lien , et il les nommait tous. A trois ans et demi,
ayant sous les yeux trois cents estampes de l'histoire
sacrée , il en expliquait les événemens ; et il était
en état de rendre compte du catéchisme selon Fleu-
■ ry (4). 11 lisait déjà le latin et le grec avec facilité. Ceci
paraissant incroyable à quelques pédans, Ennio risqua
(1) Le 16 décembre 1722, fils de Marc Antoine Visconti, mé-
decin du lieu.
(2) Millin, Ann. Encyclopt'd. mars 1818, pag. i^î. Il n'est pas in-
différent de rapporter ici en entier ce que dit à cet e'gard l'abbe Fran-
cesco Cancellieri. • La sua fauiiglia conservava memorie di ori-
gini assai illuslri, c certamente contava uadeci generazioni , che
avevano assai decorosamenle yissuto in quel luogo ( c'est-à-dire
Vernazza ), ed avevano stretta parentela con famiglie ruolto distin-
te «. Diss. Ep. sopra il Dlscolulo. Roma, 1816, p. 61.
Sa mère comptait dans sa famille plusieurs cardinaux ( V. le
même aut. p. 62 ).
(3) Novell. Letter. di Fii: 1775. T. XVI. pag. 666; Amaduzzi
lett. al Brunelli. Miscel. di Lucca. T. VU.
(4) Novell. Lelt. di Fir. wl, pag- 66S.