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https://doi.org/10.11588/diglit.6269#0026
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bin de tiatiou , étoit gendre de Tatius: la dou-
ceur de son caractère, sa piété, ses lumières,
étoient ses titres ; et l'opinion publique qu'il
avoit su se concilier, et qui l'avoit accompagué
jusque dans sa retraite à Cures, le désigna au
choix du sénat et du peuple.
La tranquillité que les armes de Romulus a-
voient assurée à Rome, les troubles intérieurs qui
éclatèrent dans la ville d'Albe , à l'extinction de
la dynastie des Sylvius, procurèrent au nouveau
prince le calme dont il avoit besoin pour affer-
mir sa domination, et adoucir les mœurs de ses
sujets par quelques institutions religieuses et po-
litiques (i). L'antiquité romaine a conservé long-
temps les traces de ces institutions ; et les canti-
ques composés par Numa reteutissoient encore ,
(i) M. Lévesque lire du long règne pacifique deNuma
de nouveaux arguments en faveur de son scepticisme ( His-
toire critique de la Rêpuhliaue romaine, t. (, pag. 24 et
mais, en supposant même que les circonstances
daus lesquelles se trouvoient les peuples voisins de Rome
fusseut absolument ignorées, est-il permis d'atlaquer par
de simples vraisemblances générales les faits attestés par
des autorités positives? Cependant l'éloignement des temps
ne nous a pas dérobé une connoissance , connue à la ve-
nte , des agitations iulestincs du peuple d'Albe , où Nu-
mitor éloit mort, sans enfans mâles, pendant les derniers
années du règne de Romulus, et où des ambitieux se dis-
putoient la couroune, ou du moins la puissance dictato-
riale (Plularque, Vie de Romulus, § 27 ; et Denis d'Ha-
Ucarnasse; 1. III, p. 104, et 1. V, p. 557-
bin de tiatiou , étoit gendre de Tatius: la dou-
ceur de son caractère, sa piété, ses lumières,
étoient ses titres ; et l'opinion publique qu'il
avoit su se concilier, et qui l'avoit accompagué
jusque dans sa retraite à Cures, le désigna au
choix du sénat et du peuple.
La tranquillité que les armes de Romulus a-
voient assurée à Rome, les troubles intérieurs qui
éclatèrent dans la ville d'Albe , à l'extinction de
la dynastie des Sylvius, procurèrent au nouveau
prince le calme dont il avoit besoin pour affer-
mir sa domination, et adoucir les mœurs de ses
sujets par quelques institutions religieuses et po-
litiques (i). L'antiquité romaine a conservé long-
temps les traces de ces institutions ; et les canti-
ques composés par Numa reteutissoient encore ,
(i) M. Lévesque lire du long règne pacifique deNuma
de nouveaux arguments en faveur de son scepticisme ( His-
toire critique de la Rêpuhliaue romaine, t. (, pag. 24 et
mais, en supposant même que les circonstances
daus lesquelles se trouvoient les peuples voisins de Rome
fusseut absolument ignorées, est-il permis d'atlaquer par
de simples vraisemblances générales les faits attestés par
des autorités positives? Cependant l'éloignement des temps
ne nous a pas dérobé une connoissance , connue à la ve-
nte , des agitations iulestincs du peuple d'Albe , où Nu-
mitor éloit mort, sans enfans mâles, pendant les derniers
années du règne de Romulus, et où des ambitieux se dis-
putoient la couroune, ou du moins la puissance dictato-
riale (Plularque, Vie de Romulus, § 27 ; et Denis d'Ha-
Ucarnasse; 1. III, p. 104, et 1. V, p. 557-