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de Pharsale , quelques-unes de ses statues a-
voient été abattues ; mais César les fit rele-
ver (i).
Nous ne connoissons aujourd'hui d'autres por-
traits authentiques de Sylla que ceux qui sont
empreints sur les monnoies d'argent frappées par
un Quintus Pompeïus Rufus, son petit-fils (2).
Quelques-unes sont d'un assez beau travail ;
de ce nombre est celle dont je donne le des-
sin sous le n.° 5 de la planche IV. La légende
SYLLA COS- , Sjlla , consul , ne laisse au-
cun doute sur la tcte qu'on y voit gravée d'un
coté (3). Nous appliquerons a cette tète de
Sylla la remarque faite par Plutarque sur les
(1) Suétone, Cœsar, c. lxxv ; Plutarque, César, §. ^34 ;
Dion, I. XLIII, §. 49.
(a) On ne peut pas regarder comme un portrait au-
thentique de Sylla, ni un buste de marbre qui existe à
Rome dans le palais Baibcrini , ni un autre buste de
bronze trouve' à Herciilanum. La seule raison qui a fait
donner an premier crtle dénomination , c'est qu'il faisoit
lé pendant d'un prétendu portrait de Marins; et il a suffi
pour la donner au second qu'il eût une ombre de ressem-
blance avec le premier. Voyez Tetius , /F.dcs Barberince,
p. 190; Bronzi d'Ercolano, t. I, pl. xli et xlii ; De La
Chausse, Mus. Rom., seel. 11, pl. lvi ; Mus. Florent.,
t. Ilf, pl. lxxxii. On avoit donné aussi légèrement les
noms de Marins et de Sj-lla a deux statues que nous
avons reconnues pour celles de Ménandre et de Posidippc-
Voyez Y Iconographie grecque, pl. vi, et le Museo Pio-
Clementino , t. III, pl. xv et xvi.
(5) Morellius, Thes. Jamil., corniïlia, pl. iv, n.° i.
de Pharsale , quelques-unes de ses statues a-
voient été abattues ; mais César les fit rele-
ver (i).
Nous ne connoissons aujourd'hui d'autres por-
traits authentiques de Sylla que ceux qui sont
empreints sur les monnoies d'argent frappées par
un Quintus Pompeïus Rufus, son petit-fils (2).
Quelques-unes sont d'un assez beau travail ;
de ce nombre est celle dont je donne le des-
sin sous le n.° 5 de la planche IV. La légende
SYLLA COS- , Sjlla , consul , ne laisse au-
cun doute sur la tcte qu'on y voit gravée d'un
coté (3). Nous appliquerons a cette tète de
Sylla la remarque faite par Plutarque sur les
(1) Suétone, Cœsar, c. lxxv ; Plutarque, César, §. ^34 ;
Dion, I. XLIII, §. 49.
(a) On ne peut pas regarder comme un portrait au-
thentique de Sylla, ni un buste de marbre qui existe à
Rome dans le palais Baibcrini , ni un autre buste de
bronze trouve' à Herciilanum. La seule raison qui a fait
donner an premier crtle dénomination , c'est qu'il faisoit
lé pendant d'un prétendu portrait de Marins; et il a suffi
pour la donner au second qu'il eût une ombre de ressem-
blance avec le premier. Voyez Tetius , /F.dcs Barberince,
p. 190; Bronzi d'Ercolano, t. I, pl. xli et xlii ; De La
Chausse, Mus. Rom., seel. 11, pl. lvi ; Mus. Florent.,
t. Ilf, pl. lxxxii. On avoit donné aussi légèrement les
noms de Marins et de Sj-lla a deux statues que nous
avons reconnues pour celles de Ménandre et de Posidippc-
Voyez Y Iconographie grecque, pl. vi, et le Museo Pio-
Clementino , t. III, pl. xv et xvi.
(5) Morellius, Thes. Jamil., corniïlia, pl. iv, n.° i.