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représente la Piété, PIETAS, diviniié dont il
se faisoit gloire d'emprunter son surnom. La
ressemblance qu'on reconnoît entre ce profil et
ceux opii sont empreints sur les médailles frap-
pées sous le nom du frère aîué prouve, jusqu'à
l'évidence, que le portrait, dans l'une comme
dans les autres, est toujours celui de leur père,
et que la différence qu'on y remarque en les
comparant avec les têtes de Pompée ,• gravées
sur des médailles d'une meilleure fabrique, ne
doit être imputée qu'au plus ou moins d'habi-
leté de l'artiste.
Eclairés par un si grand nombre de monu-
ments numismatique» ( n.° i et 2 } , les anti-
quaires du XVI siècle ont pu, sans craindre de
se tromper, reconnoître Pompée dans une statue
colossale dont le buste est gravé sur la planche
V, et qu'on découvrit à cette époque parmi les
ruines des édifices qui environnoieut son théâ-
tre (1). Ce conquérant est représenté nu, suivant
Salduba; une dans la Tarragonoisc, et l'autre dans la
Bétique. Cette dernière, située près de Munda, ètoit au
pouvoir des fils de Pompée avant la bataille où ils fu-
rent vaincus par César; elle étoit aussi au pouvoir de
Sextus, lorsque celui-ci eut repris les armes en Espagne,
et battu Asinius Pollion près de la nouvelle Cartilage.
Y Oyez Dion, 1. XLY, §. 10. Au reste on devoit recon-
noître que cette médaille a été frappée en Espagne, et
à l'exécution grossière des tvpcs, et à l'absence des ti-
tres dont Sextus étoit déjà décoré lorsqu'il s'empara de
la Sicile.
(1) Cette statue, de marbre de Paros, haute de pins
représente la Piété, PIETAS, diviniié dont il
se faisoit gloire d'emprunter son surnom. La
ressemblance qu'on reconnoît entre ce profil et
ceux opii sont empreints sur les médailles frap-
pées sous le nom du frère aîué prouve, jusqu'à
l'évidence, que le portrait, dans l'une comme
dans les autres, est toujours celui de leur père,
et que la différence qu'on y remarque en les
comparant avec les têtes de Pompée ,• gravées
sur des médailles d'une meilleure fabrique, ne
doit être imputée qu'au plus ou moins d'habi-
leté de l'artiste.
Eclairés par un si grand nombre de monu-
ments numismatique» ( n.° i et 2 } , les anti-
quaires du XVI siècle ont pu, sans craindre de
se tromper, reconnoître Pompée dans une statue
colossale dont le buste est gravé sur la planche
V, et qu'on découvrit à cette époque parmi les
ruines des édifices qui environnoieut son théâ-
tre (1). Ce conquérant est représenté nu, suivant
Salduba; une dans la Tarragonoisc, et l'autre dans la
Bétique. Cette dernière, située près de Munda, ètoit au
pouvoir des fils de Pompée avant la bataille où ils fu-
rent vaincus par César; elle étoit aussi au pouvoir de
Sextus, lorsque celui-ci eut repris les armes en Espagne,
et battu Asinius Pollion près de la nouvelle Cartilage.
Y Oyez Dion, 1. XLY, §. 10. Au reste on devoit recon-
noître que cette médaille a été frappée en Espagne, et
à l'exécution grossière des tvpcs, et à l'absence des ti-
tres dont Sextus étoit déjà décoré lorsqu'il s'empara de
la Sicile.
(1) Cette statue, de marbre de Paros, haute de pins