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gende, Q • LABTENVS • PARTHICVS ■ TMP - ,
indique que la tête empreinte sur cette monnoie
est celle de Quintus Labienus , empereur par-
tbique. On croit démêler dans l'air de sa phi-
sionomie quelques marques de ce caractère iras-
cible et insensé que Straborj lui reprocbe i i).
Le cheval caparaçonné , qui est le type du re-
qnc anciennement, peut-être, ce nom n'avoit été qu'un
surnom, comme il est arrive dans les familles des ISor-
lanus, des Allienus , des Cœcina , et autres. Ma conjec-
ture est appuyée sur une inscription ancienne dans la-
quelle Dionvsius, affranchi de Titus Labieuus, prend les
noms de Titus Labienus Dionysius ( Muratori, Thesaur,
Inscript., p. i6i5, n° 17). On sait que l'usage exigeoit
qu'on fît prendre aux affranchis le nom et non pas le
surnom de la famille de leur patron. Si Labienus avoit
appartenu à la famille Atia, son affranchi auroit dù se
nommer T. Aiius , et non T. Labienus. En effet, nous
trouvons le nom de Labienus suivi de surnoms, et em-
ployé comme nom de famille {gens) dans d'autres inscrip-
tions , Labienus Primas, Labienus Paternus, Labienus
Renatus, Labienus Proculus, etc. ( Muratori , Tlies. Inscr.,
p. 14y5 , n° 7, et p. i(3()8, u° 1; Reinesius , Synt. Ins-
cript., cl. Xll, n" 55). Les Labienus êtoient originaires
de Cingulum, dans le Picenum ( Silius Italicus , liv. X,
v. 54): aussi Labienus, le lieutenant de César, avoit-il
reconstruit et fortifié cette place.
(1)Msipqàeiov èveptOiffrov xai avoîaç TrAi/pes (St-a-
bon , 1. XIV, p. 660). Les orateurs asiatiques, à ce que
le géographe rapporte, trouvoient ridicule que Labienus
pût le titre A'imperator pantht'cus, comme s'il avoit battu
les Parlhes. «Et moi « , disoit Ilybréas, sophiste carien ,
qui s'efforçoit d'empêcher l'invasion que Labieuus vouloit
» faire à Mylasa, net moi, je pourrois aussi m'intituler
« imperator caricus. y
gende, Q • LABTENVS • PARTHICVS ■ TMP - ,
indique que la tête empreinte sur cette monnoie
est celle de Quintus Labienus , empereur par-
tbique. On croit démêler dans l'air de sa phi-
sionomie quelques marques de ce caractère iras-
cible et insensé que Straborj lui reprocbe i i).
Le cheval caparaçonné , qui est le type du re-
qnc anciennement, peut-être, ce nom n'avoit été qu'un
surnom, comme il est arrive dans les familles des ISor-
lanus, des Allienus , des Cœcina , et autres. Ma conjec-
ture est appuyée sur une inscription ancienne dans la-
quelle Dionvsius, affranchi de Titus Labieuus, prend les
noms de Titus Labienus Dionysius ( Muratori, Thesaur,
Inscript., p. i6i5, n° 17). On sait que l'usage exigeoit
qu'on fît prendre aux affranchis le nom et non pas le
surnom de la famille de leur patron. Si Labienus avoit
appartenu à la famille Atia, son affranchi auroit dù se
nommer T. Aiius , et non T. Labienus. En effet, nous
trouvons le nom de Labienus suivi de surnoms, et em-
ployé comme nom de famille {gens) dans d'autres inscrip-
tions , Labienus Primas, Labienus Paternus, Labienus
Renatus, Labienus Proculus, etc. ( Muratori , Tlies. Inscr.,
p. 14y5 , n° 7, et p. i(3()8, u° 1; Reinesius , Synt. Ins-
cript., cl. Xll, n" 55). Les Labienus êtoient originaires
de Cingulum, dans le Picenum ( Silius Italicus , liv. X,
v. 54): aussi Labienus, le lieutenant de César, avoit-il
reconstruit et fortifié cette place.
(1)Msipqàeiov èveptOiffrov xai avoîaç TrAi/pes (St-a-
bon , 1. XIV, p. 660). Les orateurs asiatiques, à ce que
le géographe rapporte, trouvoient ridicule que Labienus
pût le titre A'imperator pantht'cus, comme s'il avoit battu
les Parlhes. «Et moi « , disoit Ilybréas, sophiste carien ,
qui s'efforçoit d'empêcher l'invasion que Labieuus vouloit
» faire à Mylasa, net moi, je pourrois aussi m'intituler
« imperator caricus. y