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» rangement de la république ». Sur d'autres mé-
dailles de Lépide ou voit la tête de Marc-An-
toine à la place de celle d'Octave (i).
(i) Sur quelques médaillons de bronze , frappés a
Cos sous l'autorité de îsicias, on lit auprès de la tète
de ce tyran les noms MAPK02 AL\lilA02, Marc,,-:
Lepidus. Cette légende est, sans ancun doute , l'ouvrage
d'un faussaire, qui a cru découvrir quelque rapport en-
tre la tète qu'on y voit empreinte, et qui lui étoit in-
connue, cl celle de Lépide: il aura voulu probablement,
rehausser le prix de la médaille , en y ajoutant cette
légende. Nous avons remarqué l'absurdité de cette im-
posture dans Y Iconographie grecque, part. II, c. x,§. \.
Voyez aussi Eckhel, D. TV., t. Il, p. 5oi.
NOTE.
Les antiquaires qui, avant Winckelmann , ne clier-
choient sur les monuments que des sujets de l'histoire
romaine , ont rempli leurs livres de portaits apocryphes.
Les artistes italiens du XVI siècle, qui, comme nous
l'avons remarqué dans Y Iconographie grecque (I partie,
c. i, §. 5), se plaisoient à composer des médailles fauv
ses, et graver des pierres fines qu'ils faisoient passer
pour des ouvrages antiques, ont multiplié encore le
nombre de ces portraits.
Il est inutile et il seroit trop long de faire rémuné-
ration de toutes ces impostures, ou de toutes les inter-
prétations arbitraires qu'on a données de quelques mo-
mumenls authentiques: je me bornerai à désigner quel-
ques-unes de celles qui semblent appuyées sur quelque
autorité'.
Pierre Seguin avoit publié une médaille de bronze
sur laquelle il cro^oit reconnoitre la tête de Scipion
Nasica, indiquée par la légende NASSICA, dont elle
» rangement de la république ». Sur d'autres mé-
dailles de Lépide ou voit la tête de Marc-An-
toine à la place de celle d'Octave (i).
(i) Sur quelques médaillons de bronze , frappés a
Cos sous l'autorité de îsicias, on lit auprès de la tète
de ce tyran les noms MAPK02 AL\lilA02, Marc,,-:
Lepidus. Cette légende est, sans ancun doute , l'ouvrage
d'un faussaire, qui a cru découvrir quelque rapport en-
tre la tète qu'on y voit empreinte, et qui lui étoit in-
connue, cl celle de Lépide: il aura voulu probablement,
rehausser le prix de la médaille , en y ajoutant cette
légende. Nous avons remarqué l'absurdité de cette im-
posture dans Y Iconographie grecque, part. II, c. x,§. \.
Voyez aussi Eckhel, D. TV., t. Il, p. 5oi.
NOTE.
Les antiquaires qui, avant Winckelmann , ne clier-
choient sur les monuments que des sujets de l'histoire
romaine , ont rempli leurs livres de portaits apocryphes.
Les artistes italiens du XVI siècle, qui, comme nous
l'avons remarqué dans Y Iconographie grecque (I partie,
c. i, §. 5), se plaisoient à composer des médailles fauv
ses, et graver des pierres fines qu'ils faisoient passer
pour des ouvrages antiques, ont multiplié encore le
nombre de ces portraits.
Il est inutile et il seroit trop long de faire rémuné-
ration de toutes ces impostures, ou de toutes les inter-
prétations arbitraires qu'on a données de quelques mo-
mumenls authentiques: je me bornerai à désigner quel-
ques-unes de celles qui semblent appuyées sur quelque
autorité'.
Pierre Seguin avoit publié une médaille de bronze
sur laquelle il cro^oit reconnoitre la tête de Scipion
Nasica, indiquée par la légende NASSICA, dont elle