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au moment où Romulus défendoil Rome contre les Sa-
bins ; mais quel que soit le véritable sujet de ce monu-
ment, il suffit d'en voir le dessin pour se persuader
qu'il ne peut être d'aucune utilité' à l'inconographie.
J'ai la même opinion des types de quelques médail-
lons fort précieux d'Anlonm Pie et de Faustine lanière,
qu'on remarque au cabinet de la bibliothèque du roij
on voit sur l'un Attius Navius, augure, qui coupe une
pierre avec un rasoir, en présence du premier Tarquin ■
sur l'autre Horatius Coclès qui a fait couper le pont du
Tibre pour empêcher les Toscans d'entrer dans Rome,
et qui, tout armé, se sauve à la nage. Le type du
médaillon de Faustine représente la vestale Claudia, qui,
pour prouver son innocence, tire avec sa ceinture, vers
le bord du fleuve, le vaisseau qui apporte à Rome
l'image symbolique de Cybele. Tous ces monument»
sont authentiques; mais, par la petitesse des têtes et
par l'état de corrosions du bronze , ils sont toul-à-fait
inutiles pour le but de cet ouvrage. On peut dire la
même cliose de deux autres monuments qui concernent
Claudia; l'un est un bas-relief du musée du Capitole
(Maffei, Muséum Veron., p. go et 252); l'autre, une
médaille frappée par C. Clodius (Morcllius, Thes.fa.mil.,
cLAxrniA, pl. xi, n. 5 ), dont le type représente une
femme assise, ayant à la main un instrument de sacri-
fice, et désignée par la légende YESTALIS.
Ces traits d'histoire romaine, ainsi que le dévouve-
ment de Mucius Scévola, la continence de Scipion,
etc., ont exercé l'habileté des graveurs en pierres fines
du XVI siècle; et leurs ouvrages font partie des col-
lections d'antiques; des cabinets les plus célèbres. Gori
et Mariette en [ont publié un certain nombre comme
antiques; l'un dans le Muséum Florenlimim, l'autre
dans son Traité des pierres gravées. Mais il n'y a pas
de connoisseur qui puisse s' y tromper.
On voit dans le même ouvrage de Mariette ( Télés,
a. /to ) le dessin d'une cornaline sur laquelle est gravé
au moment où Romulus défendoil Rome contre les Sa-
bins ; mais quel que soit le véritable sujet de ce monu-
ment, il suffit d'en voir le dessin pour se persuader
qu'il ne peut être d'aucune utilité' à l'inconographie.
J'ai la même opinion des types de quelques médail-
lons fort précieux d'Anlonm Pie et de Faustine lanière,
qu'on remarque au cabinet de la bibliothèque du roij
on voit sur l'un Attius Navius, augure, qui coupe une
pierre avec un rasoir, en présence du premier Tarquin ■
sur l'autre Horatius Coclès qui a fait couper le pont du
Tibre pour empêcher les Toscans d'entrer dans Rome,
et qui, tout armé, se sauve à la nage. Le type du
médaillon de Faustine représente la vestale Claudia, qui,
pour prouver son innocence, tire avec sa ceinture, vers
le bord du fleuve, le vaisseau qui apporte à Rome
l'image symbolique de Cybele. Tous ces monument»
sont authentiques; mais, par la petitesse des têtes et
par l'état de corrosions du bronze , ils sont toul-à-fait
inutiles pour le but de cet ouvrage. On peut dire la
même cliose de deux autres monuments qui concernent
Claudia; l'un est un bas-relief du musée du Capitole
(Maffei, Muséum Veron., p. go et 252); l'autre, une
médaille frappée par C. Clodius (Morcllius, Thes.fa.mil.,
cLAxrniA, pl. xi, n. 5 ), dont le type représente une
femme assise, ayant à la main un instrument de sacri-
fice, et désignée par la légende YESTALIS.
Ces traits d'histoire romaine, ainsi que le dévouve-
ment de Mucius Scévola, la continence de Scipion,
etc., ont exercé l'habileté des graveurs en pierres fines
du XVI siècle; et leurs ouvrages font partie des col-
lections d'antiques; des cabinets les plus célèbres. Gori
et Mariette en [ont publié un certain nombre comme
antiques; l'un dans le Muséum Florenlimim, l'autre
dans son Traité des pierres gravées. Mais il n'y a pas
de connoisseur qui puisse s' y tromper.
On voit dans le même ouvrage de Mariette ( Télés,
a. /to ) le dessin d'une cornaline sur laquelle est gravé