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Le portrait de Térence, tiré probablement des
Hebdomades de Varron, avoit été copié eu
miniature à la tête d'un ancien manuscrit en
vélin de la bibliothèque du Vatican (i). Mais,
quoique ce portrait ait été publié plusieurs fois
et dans les recueils iconographiques et dans
quelques éditions de Térence, je n'ai pas cru
devoir le répéter ici, parce que, l'ayant examiné
lorsque le manuscrit étoit dans la bibliothèque
du roi, j'ai reconnu que la figure du poëte est
que, qui est dévenue une phrase technique, et pour
ainsi dire consacrée dans la poétique du théâtre , n'est
cependant due qu'à une ponctuation erronée de ces vers
de César ; les voici, suivant la ponctuation que le sens
me semble exiger:
Tu quoque , tu in summis, o dimidiatc Menander,
Poncris , et merilo, puri sermonis amator ;
Lenibus atque utinam scriptis adjuncta foret vis !
Comica ut aequalo virtus polleret honore
Cum Graecis, neque in hac despeetns parte jaceres -•
Unum hoc maceror, et dolco tibi déesse, Terenti.
César se plaint que les écrits de Térence manquent
d'une certaine force ; et que ce défaut ne lui a pas per-
mis d'égaler le talent des Grecs dans la comédie ; virlu-
tem comicam : mais les philologues ne se sont pas aper-
çus de l'inversion qui se trouve dans le quatrième vers,
et ils ont placé avant ut une ponctuation qui doit se
trouver après vis.
(i) J'ai parlé de ce recueil de Varron, d'où l'on tiroit
les portraits que l'ou copioit à la tète des manuscrits,
dans le Discours préliminaire de iL onoçrapliie grecque.
Quant au manuscrit de Térence, dont il s'agit, il ne
faut pas le confondre avec un autre manuscrit du
même auteur, encore plus ancien, qui a appartenu au
cardinal Jjeuibo , et qui est aussi au Vatican.
Le portrait de Térence, tiré probablement des
Hebdomades de Varron, avoit été copié eu
miniature à la tête d'un ancien manuscrit en
vélin de la bibliothèque du Vatican (i). Mais,
quoique ce portrait ait été publié plusieurs fois
et dans les recueils iconographiques et dans
quelques éditions de Térence, je n'ai pas cru
devoir le répéter ici, parce que, l'ayant examiné
lorsque le manuscrit étoit dans la bibliothèque
du roi, j'ai reconnu que la figure du poëte est
que, qui est dévenue une phrase technique, et pour
ainsi dire consacrée dans la poétique du théâtre , n'est
cependant due qu'à une ponctuation erronée de ces vers
de César ; les voici, suivant la ponctuation que le sens
me semble exiger:
Tu quoque , tu in summis, o dimidiatc Menander,
Poncris , et merilo, puri sermonis amator ;
Lenibus atque utinam scriptis adjuncta foret vis !
Comica ut aequalo virtus polleret honore
Cum Graecis, neque in hac despeetns parte jaceres -•
Unum hoc maceror, et dolco tibi déesse, Terenti.
César se plaint que les écrits de Térence manquent
d'une certaine force ; et que ce défaut ne lui a pas per-
mis d'égaler le talent des Grecs dans la comédie ; virlu-
tem comicam : mais les philologues ne se sont pas aper-
çus de l'inversion qui se trouve dans le quatrième vers,
et ils ont placé avant ut une ponctuation qui doit se
trouver après vis.
(i) J'ai parlé de ce recueil de Varron, d'où l'on tiroit
les portraits que l'ou copioit à la tète des manuscrits,
dans le Discours préliminaire de iL onoçrapliie grecque.
Quant au manuscrit de Térence, dont il s'agit, il ne
faut pas le confondre avec un autre manuscrit du
même auteur, encore plus ancien, qui a appartenu au
cardinal Jjeuibo , et qui est aussi au Vatican.