socictc'' des hommes de lettres les plus distin-
gués (i), le goût pour l'acquisition des monu-
ments des arts (2) , les plaisirs les plus raffinés
académiques, 1. IV, § 9, fait voir qu'Horlensius pro-
fessent cette acatalepsîe {nihil percipi posse ) , « l'impos-
» sibilité de rien comprendre dans la nature des clio-
» ses;» opinion qui appartenoit à la même secte (Dio-
gene de Lacrte, 1. II, num. 87 et 92).
(1) L'Hortalus qui d'imandoit à Catulle des traductions
de Callimaque n'est probablement pas un autre person-
nage cpjLHoitcnsius (Catulle, Carm., LXV, v. 2). Cicé-
ron l'appelle souvent de ce nom dans sa correspondance.
C'est une espèce de diminutif, comme le nom à'Antj"!-
lus , donne', comme nous l'avons vu, à un des fils de
Marc'Antoine. Ce diminutif, qui exprime dans Catulle
la familiarité la plus intime, a un air de mépris dans
la correspondance de Cice'ron.
(2) Pline parle du célèbre tableau de Cydias , repré-
sentant les Argonautes, qu'Hortensius avoil acheté à un
très-grand prix, et place' dans sa maison de plaisance a
Tusculum (liv. XXXV, § 40, num. 26). Cice'ron repro-
ehoit à Hortensius , défenseur de Verrès, d'avoir accepté
en présent, de son client, un sphinx d'excellent travail:
cet ouvrage étoit exécuté, suivant Pline (liv. XXXIV,
S 18 ); de ce mélange de métaux dont le secret éloit
perdu, cl qu'on nommoit bronze de Corinthe ; selon Plu-
tarque, il étoit d'argent (Apophthegmes, l- II, op., p. 20.J,
B). Les ouvrages de ce genre étoient enrichis le plus
souvent d'incrustations d'argent, ce qui a pu donner
lieu à la méprise du biographe : d'ailleurs l'autorité de
Pline me semble préférable sur ce sujet ; puisqu il fait
mention du sphinx de Verrès dans la partie de son ou-
vrage où il traite des bronzes corin thiens; et Plularque
Varie lui-même, car dans la fie de Ckëron, § "/> il dit
que ce sphinx étoit d'ivoire.
gués (i), le goût pour l'acquisition des monu-
ments des arts (2) , les plaisirs les plus raffinés
académiques, 1. IV, § 9, fait voir qu'Horlensius pro-
fessent cette acatalepsîe {nihil percipi posse ) , « l'impos-
» sibilité de rien comprendre dans la nature des clio-
» ses;» opinion qui appartenoit à la même secte (Dio-
gene de Lacrte, 1. II, num. 87 et 92).
(1) L'Hortalus qui d'imandoit à Catulle des traductions
de Callimaque n'est probablement pas un autre person-
nage cpjLHoitcnsius (Catulle, Carm., LXV, v. 2). Cicé-
ron l'appelle souvent de ce nom dans sa correspondance.
C'est une espèce de diminutif, comme le nom à'Antj"!-
lus , donne', comme nous l'avons vu, à un des fils de
Marc'Antoine. Ce diminutif, qui exprime dans Catulle
la familiarité la plus intime, a un air de mépris dans
la correspondance de Cice'ron.
(2) Pline parle du célèbre tableau de Cydias , repré-
sentant les Argonautes, qu'Hortensius avoil acheté à un
très-grand prix, et place' dans sa maison de plaisance a
Tusculum (liv. XXXV, § 40, num. 26). Cice'ron repro-
ehoit à Hortensius , défenseur de Verrès, d'avoir accepté
en présent, de son client, un sphinx d'excellent travail:
cet ouvrage étoit exécuté, suivant Pline (liv. XXXIV,
S 18 ); de ce mélange de métaux dont le secret éloit
perdu, cl qu'on nommoit bronze de Corinthe ; selon Plu-
tarque, il étoit d'argent (Apophthegmes, l- II, op., p. 20.J,
B). Les ouvrages de ce genre étoient enrichis le plus
souvent d'incrustations d'argent, ce qui a pu donner
lieu à la méprise du biographe : d'ailleurs l'autorité de
Pline me semble préférable sur ce sujet ; puisqu il fait
mention du sphinx de Verrès dans la partie de son ou-
vrage où il traite des bronzes corin thiens; et Plularque
Varie lui-même, car dans la fie de Ckëron, § "/> il dit
que ce sphinx étoit d'ivoire.