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https://doi.org/10.11588/diglit.6269#0356
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Le premier est le célèbre buste qui, depuis
le i6.me siècle jusqu'à nos jours, a appartenu à
la famille Maltei, nouvellement éteinte à Rome(t).
Il est constaté par une inscription antique gra-
vée au-dessous de la poitrine, et présentant le
nom CICERO, Cicéron. Ce buste, d'un beau
style de sculpture, dégradé à la vérité par le
temps, a été, à l'époque de sa découverte, res-
tauré par une main habile, qui non-seulement a
fort-bien imité le style de l'artiste aucien, mais
qui a été fort-attentive à suivre avec intelligence,
dans les parties modernes, les traces, et, comme
on dit, les invitations des formes perdues par
les mutilations qu'on remarque au nez, aux lè-
vres , et aux joues. Il me semble probable que
ce buste a été exécuté sous les empereurs du
premier siècle , et que l'inscription y a été ajou-
tée deux ou trois siècles après, temps où la
recherche des portraits des hommes illustres n'é-
toit pas encore uégligée; mais où il pouvoit pa-
roître prudent de ne plus laisser ces portraits
incertains. La forme des caractères, et particu-
(0 J. Faber l'avoit fait graver le premier, mais d'a-
Pres un dessin peu fidèle ( Imagines ex bibliolh. Fulvii
Ursini, n. ). On le trouve, gravé de nouveau, de
•icc et de profil, dans les Monumenta Matthaeiorum,
II, pl. x et xi, où l'explication de feu M. l'abbé
Amaduzzi contient l'indication et l'examen de plusieurs
autres images de Cicéron. Ce buste précieux est main-
tenant en Angleterre, ou il orne le palais de M. le duç
Wellingion.
Le premier est le célèbre buste qui, depuis
le i6.me siècle jusqu'à nos jours, a appartenu à
la famille Maltei, nouvellement éteinte à Rome(t).
Il est constaté par une inscription antique gra-
vée au-dessous de la poitrine, et présentant le
nom CICERO, Cicéron. Ce buste, d'un beau
style de sculpture, dégradé à la vérité par le
temps, a été, à l'époque de sa découverte, res-
tauré par une main habile, qui non-seulement a
fort-bien imité le style de l'artiste aucien, mais
qui a été fort-attentive à suivre avec intelligence,
dans les parties modernes, les traces, et, comme
on dit, les invitations des formes perdues par
les mutilations qu'on remarque au nez, aux lè-
vres , et aux joues. Il me semble probable que
ce buste a été exécuté sous les empereurs du
premier siècle , et que l'inscription y a été ajou-
tée deux ou trois siècles après, temps où la
recherche des portraits des hommes illustres n'é-
toit pas encore uégligée; mais où il pouvoit pa-
roître prudent de ne plus laisser ces portraits
incertains. La forme des caractères, et particu-
(0 J. Faber l'avoit fait graver le premier, mais d'a-
Pres un dessin peu fidèle ( Imagines ex bibliolh. Fulvii
Ursini, n. ). On le trouve, gravé de nouveau, de
•icc et de profil, dans les Monumenta Matthaeiorum,
II, pl. x et xi, où l'explication de feu M. l'abbé
Amaduzzi contient l'indication et l'examen de plusieurs
autres images de Cicéron. Ce buste précieux est main-
tenant en Angleterre, ou il orne le palais de M. le duç
Wellingion.