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tes lettres les trois noms de MAPKOS TYAAI02
KlKEPûN, Marcus Tullius Cicero. La légende
du revers présente les noms des Magnésiens
qui sont près du Sipyle, MArNHTON 1\QN
ÀCO SiriïAOï, et celui d'un 0EOAÛPOC ,
Théodore, qui jouissoit à cette époque d'une
dignité sacerdotale annuelle, probablement celle
de stéphanéphore. Le type, représentant une
main droite qui tient une couronne et une bran-
che de laurier avec un cep de vigne, fait allu-
sion aux attributions de cette prêtrise , que l'on
cuinuloit souvent à Magnésie avec d'autres di-
gnités du même genre (i). La tête empreinte
sur la médaille semble représenter Cicéron dans
un âge moins avancé que celui du buste ; et il
est vraisemblable que les Magnésiens du Sipyle
l'ont copiée d'après un portrait de Cicéron , qu'ils
possédoient dans leur ville, et qu'on avoit exé-
(i) Tout ce qui a rapport à ce sacerdoce et à ce type
a été fort-bien éclairci par l'abbé San Clémente ( loc.
cil , p. 125 et suiv. ) J'ajouterai seulement que les sym-
boles des divinités étoient, dans les mains de leurs prê-
tres, un des attributs les plus solennels et les plus an-
ciens des dignités sacerdotales. Ainsi Chrysès , piètre
d'Apollon , se présente à Aganiemnon dans Y Iliade ,
■a portant dans ses mains le sceptre et la couronne de
cette divinité » ( 1. I, V. i4 ): cl, même dans la reli-
gion judaïque, les mains, remplies ou d'offrandes ou
des instruments sacrés, éloient l'emblème caractéristique
de la prêtrise du vrai Dieu ; et remplir les mains ,
tD'V n*lKbfl> signifie, dans les livres saints, initier au
saccidote.
tes lettres les trois noms de MAPKOS TYAAI02
KlKEPûN, Marcus Tullius Cicero. La légende
du revers présente les noms des Magnésiens
qui sont près du Sipyle, MArNHTON 1\QN
ÀCO SiriïAOï, et celui d'un 0EOAÛPOC ,
Théodore, qui jouissoit à cette époque d'une
dignité sacerdotale annuelle, probablement celle
de stéphanéphore. Le type, représentant une
main droite qui tient une couronne et une bran-
che de laurier avec un cep de vigne, fait allu-
sion aux attributions de cette prêtrise , que l'on
cuinuloit souvent à Magnésie avec d'autres di-
gnités du même genre (i). La tête empreinte
sur la médaille semble représenter Cicéron dans
un âge moins avancé que celui du buste ; et il
est vraisemblable que les Magnésiens du Sipyle
l'ont copiée d'après un portrait de Cicéron , qu'ils
possédoient dans leur ville, et qu'on avoit exé-
(i) Tout ce qui a rapport à ce sacerdoce et à ce type
a été fort-bien éclairci par l'abbé San Clémente ( loc.
cil , p. 125 et suiv. ) J'ajouterai seulement que les sym-
boles des divinités étoient, dans les mains de leurs prê-
tres, un des attributs les plus solennels et les plus an-
ciens des dignités sacerdotales. Ainsi Chrysès , piètre
d'Apollon , se présente à Aganiemnon dans Y Iliade ,
■a portant dans ses mains le sceptre et la couronne de
cette divinité » ( 1. I, V. i4 ): cl, même dans la reli-
gion judaïque, les mains, remplies ou d'offrandes ou
des instruments sacrés, éloient l'emblème caractéristique
de la prêtrise du vrai Dieu ; et remplir les mains ,
tD'V n*lKbfl> signifie, dans les livres saints, initier au
saccidote.