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doux (r), et mi tigre en repos qui est orné d'un
bandeau (2).

Clément d'Alexandrie, il y avait d'ailleurs beaucoup de rai-
sons pour qu'ils fussent consacres à Racchus. On prétend
que Bacchus enfant confie' aux Parques, fut léché au vi-
sage par deux énormes serpens. On dit en outre que les
serpens sont le symbole d'une jeunesse perpétuelle ; dout
Racchus jouissait. On assure encore que ce fut aux ser-
pens qu'il dut la connaissance des vignes. Enfin, selon
Clément d'Alexandrie et Arnobe, on attribuait des ser-
pens à Baechus , parce que Jupiter s'était transformé en
serpent pour engendrer Bacchus et Proserpine.

(1) Nous voyons dans cet enfant ailé un autre Génie
de Bacchus 7 monté sur un lion , comme nous avons vu
déjà Acratus à cheval sur un tigre. On peut croire que
celui-ci est Ampélus, ou un autre de ses Génies, fils de Si-
lène , que Bacchus aima très - particulièrement, et qu'à
cause de cela on a placé plus près de son char. Son nom
provient des vignes-^ et on raconte beaucoup de choses
de lui. Wonnus le décrit , liv. ix , v. 66 , assis sur le dos des
lions et des tigres , comme le fait remarquer l'auteur du
Musée Pie-Clémentin tome iv, page 177, n. et
nous donnons ici la traduction du passage de ce poète t
Quelquefois monté sur le dos d'un ours des montagnes }
il le conduisait en pressant ses flancs horriblement velus ;
tantôt assis sur un lion il frappait ses flancs 5 et d'autres-
fois il s amusait a conduire sans frein le tigre, à peau va-
riée , qu'il chevauchait.

(2) Les guirlandes formées de lierre et de fleurs étaient
les ornemens ordinaires de Bacchus, de ceux de sa suite^
des animaux, des temples, et même des autels qui lui
étaient consacrés. Dans un bas-relief du Musée Pie-Cle-
rrîentin, tome iv, pl. xxiv f page jq4 , on voit deux
tigres avec des ornemens pareils , et on observa aussi que
l'on voit des Centaures ceints d'une pareille guirlande^,
qui tirent les chars et Bacchus dans la pl. 10 du tome ih de