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https://doi.org/10.11588/diglit.1024#0181
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et l'inimitié des Perses l'obligèrent à retourner dans
son ancienne patrie, où l'autorité légitime et pa-
ternelle qu'il avoit exercée dans la Chersonese fut
regardée comme un crime; heureusement ses ta-
lents militaires et ses vertus civiles l'emportèrent
dans la balance , et il fut absous.
L'an 49° avant l'ère chrétienne, lorsque Datis
et Àrtapherne débarquèrent à Marathon avec l'ar-
mée innombrable des Perses, il fut un des dix
généraux nommés par les Athéniens pour com-
mander la leur ; et ayant fait prévaloir sod avis
d'attaquer l'ennemi, quoiqu'avec des forces vingt
fois plus petites, il eut seul le commandement (i),
le jour du combat, du consentement de ses col-
lègues. L'habileté du général, le courage et la dis-
cipline des Athéniens, décidèrent de la victoire.
Les Perses frappés d'une terreur panique se rem-
moi], et fondateur de la colonie athénienne de la Cher-
sonese, Hérodote, plus voisin de l'époque où vivoient ces
hommes illustres, les avoit bien distingués (voyez les no-
tes de Periionius sur Elien, V. H., XII, 35}" Un Mjl-
tiade encore plus ancien avoit été archonte d'Athènes
l'an 66o avant J.-C: on ne sait pas s'il étoit de la fa-
mille du héros, de Marathon. Un quatrième MîWiade, fils
de Patérius, Athénien, qui vivott probablement dans le
"Ve siècle de l'ère vulgaire, étoit sans contredit de cette
même famille : sou épitaphe en vers grecs se lit dans 1 An-
thologie de Céphalas, et dans les Analecta de Brùnct;
Adesp. , n, 690. ■■ '
(î)Plutarque,, dans la vie d'Aristide, attribue àla sa-
gesse de ce grand homme le parti pris par les dix ge"
iiéraux de remettre le commandement au seul Miluadc.
et l'inimitié des Perses l'obligèrent à retourner dans
son ancienne patrie, où l'autorité légitime et pa-
ternelle qu'il avoit exercée dans la Chersonese fut
regardée comme un crime; heureusement ses ta-
lents militaires et ses vertus civiles l'emportèrent
dans la balance , et il fut absous.
L'an 49° avant l'ère chrétienne, lorsque Datis
et Àrtapherne débarquèrent à Marathon avec l'ar-
mée innombrable des Perses, il fut un des dix
généraux nommés par les Athéniens pour com-
mander la leur ; et ayant fait prévaloir sod avis
d'attaquer l'ennemi, quoiqu'avec des forces vingt
fois plus petites, il eut seul le commandement (i),
le jour du combat, du consentement de ses col-
lègues. L'habileté du général, le courage et la dis-
cipline des Athéniens, décidèrent de la victoire.
Les Perses frappés d'une terreur panique se rem-
moi], et fondateur de la colonie athénienne de la Cher-
sonese, Hérodote, plus voisin de l'époque où vivoient ces
hommes illustres, les avoit bien distingués (voyez les no-
tes de Periionius sur Elien, V. H., XII, 35}" Un Mjl-
tiade encore plus ancien avoit été archonte d'Athènes
l'an 66o avant J.-C: on ne sait pas s'il étoit de la fa-
mille du héros, de Marathon. Un quatrième MîWiade, fils
de Patérius, Athénien, qui vivott probablement dans le
"Ve siècle de l'ère vulgaire, étoit sans contredit de cette
même famille : sou épitaphe en vers grecs se lit dans 1 An-
thologie de Céphalas, et dans les Analecta de Brùnct;
Adesp. , n, 690. ■■ '
(î)Plutarque,, dans la vie d'Aristide, attribue àla sa-
gesse de ce grand homme le parti pris par les dix ge"
iiéraux de remettre le commandement au seul Miluadc.