des observaûons Sur la pîaoete de Vénus , inté-
ressantes pour sou temps. L'harmonie des sphè-
res célestes , les intervalles des planètes, suppo-
sés proportionnels à ceux des tons dans la musi-
que ; enfin l'astrologie judiciaire et la divination
par les astres, opinions adoptées par Pythagore
lui-même ou par ses disciples, sont des motifs suf-
fisants pour avoir placé le globe céleste auprès
de son image (i).
La comparaison de cette pierre gravée (n." a),
d'un travail excellent , avec la médaille duD.° i,
prouve que frmage sculptée sur cette cornaline
est celle de Pytagliore. G'est un ouvrage de Cœ~
tnus, K01M02, artiste grec connu par quelques
autres pierres gravées (3).
(i)Ce type,qui se retrouve aussi sur desmonnoies deNi-
cee frappées sous Gallien, est plus fréquent sur celles de
Samos, au revers de plusieurs empereurs: les plus an-
ciennes sont frappec sous Commode- J'en ai publie' une
sur laquelle on voit Pythagore debout^ la tête ceinte d'un
diadème, Museo Pio^Clemeniino y t. VI, pi. B, n. 8.
Le buste en marbre de Pythagore, que j'ai publie dans
le même volume, pi. 26, n'est attribue a Ce philosophe
que Sur des conjectures trop incertaines pour qu'on ose
le reproduire ici. Parmi lessculpturesqui ornoîent le tom-
beau d'Isocrate, près d'Athèncs? on remarquait la figure
deGorgias regardant une sphère céleste. Ge sophiste c'toït
pythagoricien, et affectoit aussi la science de la divina-
tion (Plut. X, Rkei., in Isocr.),
(2) Cette cornaline se trouve dans la collection de M, le
marquis de Salines, qui a bien voulu m'en laisser pren-
dre une empreinte. Stoscli et Bracci ont doncé d'autres
Jconogr. grecque. Toi. I. i'4
ressantes pour sou temps. L'harmonie des sphè-
res célestes , les intervalles des planètes, suppo-
sés proportionnels à ceux des tons dans la musi-
que ; enfin l'astrologie judiciaire et la divination
par les astres, opinions adoptées par Pythagore
lui-même ou par ses disciples, sont des motifs suf-
fisants pour avoir placé le globe céleste auprès
de son image (i).
La comparaison de cette pierre gravée (n." a),
d'un travail excellent , avec la médaille duD.° i,
prouve que frmage sculptée sur cette cornaline
est celle de Pytagliore. G'est un ouvrage de Cœ~
tnus, K01M02, artiste grec connu par quelques
autres pierres gravées (3).
(i)Ce type,qui se retrouve aussi sur desmonnoies deNi-
cee frappées sous Gallien, est plus fréquent sur celles de
Samos, au revers de plusieurs empereurs: les plus an-
ciennes sont frappec sous Commode- J'en ai publie' une
sur laquelle on voit Pythagore debout^ la tête ceinte d'un
diadème, Museo Pio^Clemeniino y t. VI, pi. B, n. 8.
Le buste en marbre de Pythagore, que j'ai publie dans
le même volume, pi. 26, n'est attribue a Ce philosophe
que Sur des conjectures trop incertaines pour qu'on ose
le reproduire ici. Parmi lessculpturesqui ornoîent le tom-
beau d'Isocrate, près d'Athèncs? on remarquait la figure
deGorgias regardant une sphère céleste. Ge sophiste c'toït
pythagoricien, et affectoit aussi la science de la divina-
tion (Plut. X, Rkei., in Isocr.),
(2) Cette cornaline se trouve dans la collection de M, le
marquis de Salines, qui a bien voulu m'en laisser pren-
dre une empreinte. Stoscli et Bracci ont doncé d'autres
Jconogr. grecque. Toi. I. i'4