152 ADELAÏDE DU GUESCLIN.
ACTE III.
SCENE PREMIERE,
NEMOURS, DANGESTE.
NEMOURS.
Combat infortuné, destin qui me poursuis!
O mort, mon seul recours, douce mort qui me fuis!
Ciel! n’as-tu conservé la trame de ma vie,
Que pour tant de malheurs, et tant d’ignominie ?
Adélaïde , au moins, pourrai - je la revoir ?
DANGESTE.
Vous la verrez , Seigneur.
NEMOURS.
Ah! mortel désespoir!
Elle ose nie parler, et moi je le souhaite.
DANGESTE.
Seigneur, en quel état votre douleur vous jette!
Vos jours sont en péril, et ce sang agité....
NEMOURS.
Mes déplorables jours sont trop en sureté.
Ma blessfrre est légère , elle m’est insenfible :
Que celle de mon cœur est prosonde et terrible !
DANGESTE.
Remerciez les cieux de ce-qu’ils ont permis
Que vous ayez trouvé de si chers ennemis.
Il est dur de tomber dans des mains étrangères;
Vous êtes prisonnier du plus tendre des frères.
ACTE III.
SCENE PREMIERE,
NEMOURS, DANGESTE.
NEMOURS.
Combat infortuné, destin qui me poursuis!
O mort, mon seul recours, douce mort qui me fuis!
Ciel! n’as-tu conservé la trame de ma vie,
Que pour tant de malheurs, et tant d’ignominie ?
Adélaïde , au moins, pourrai - je la revoir ?
DANGESTE.
Vous la verrez , Seigneur.
NEMOURS.
Ah! mortel désespoir!
Elle ose nie parler, et moi je le souhaite.
DANGESTE.
Seigneur, en quel état votre douleur vous jette!
Vos jours sont en péril, et ce sang agité....
NEMOURS.
Mes déplorables jours sont trop en sureté.
Ma blessfrre est légère , elle m’est insenfible :
Que celle de mon cœur est prosonde et terrible !
DANGESTE.
Remerciez les cieux de ce-qu’ils ont permis
Que vous ayez trouvé de si chers ennemis.
Il est dur de tomber dans des mains étrangères;
Vous êtes prisonnier du plus tendre des frères.