2oS VARIANTES
Inutiles garants d’une foi si sacrée,
La rendront plus-connue, et non plus afîurée.
Vous, Mânes des Bourbons, Princes, Rois mes aïeux.
Du séjour des héros tournez ici les yeux!
J’ajoute à votre gloire en la prenant pour femme.
Confirmez mes sermens, ma tendresse et ma flamme ;
Adoptez - la pour fille ; et puisse son époux
Se montrer à jamais digne d’elle et de vous!
ADELAÏDE.
Tous mes vœux sont comblés; mes sincères tendresses
Sont loin de soupqonner la foi de vos promesses ;
Je n’ai craint que le sort qui va nous séparer.
Mais je ne le crains plus, j’ose tout espérer ;
Rempli de vos bontés, mon cœur n’a plus d’alarmes.
Cher amant, cher époux....
NEMOURS.
Quoi! vous versez des larmes?
C’est trop tarder, adieu. Ciel! quel tumulte affreux!
SCENE I I L
VENDOME, Gardes, ADELAÏDE, NEMOURS.
VENDOME.
Je l’entends, c’est lui-même... arrête, malheureux:
Lâche qui me trahis, lâche rival, arrête.
NEMOURS.
Ton frère est sans défense 5 il t’offre ici sa tête..
Frappe.
ADELAÏDE.
C’est votre frère ... ah , Prince, pouvez-vous...
VENDOME.
Perfide ! il vous sied bien de sséchir mon courroux..
Vous-même, frémissez... Soldats, qu’on le saisisse.
NEMOURS.
Va, tu peux te venger au gré de ton caprice:
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