E N E V.
C
S
M
T
Z A
DAME.
I
-nous
Z AMTI.
avant qu’il sinisse
allez , qu’on obéiise.
le jour fuit ; vous,
la vie ,
I, I D A M É.
288 L’ORPHELIN DE LA CHINE.
C’est vous qui l’élevez : votre soin téméraire
Nourrit un ennemi dont il faut se défaire.
Je vous ordonne, au nom du vainqueur des humains
De remettre aujourd’hui cet enfant dans mes mains :
Je vais l’attendre, allez, qu’on m’apporte ce gage.
Pour peu que vous tardiez , le sang et le carnage
Vont de mon maître encor signaler le courroux,
Et la destruction commencera par vous.
La nuit vient,
Si vous aimez
réduits? O monstres ! ô terreur!
Chaque instant fait éclore une nouvelle horreur,
Et produit des forfaits, dont Pâme intimidée
Jusqu’à ce jour de sang n’avait point eu d’idée.
Vous ne répondez rien : vos soupirs élancés
Au ciel qui nous accable en vain sont adressés.
Enfant de tant de rois, faut-il qu’on sacrifie
Aux ordres d’un soldat ton innocente vie ?
Z A Μ T I.
J’ai promis, j’ai juré de conserver ses jours.
I D A M É.
De quoi lui serviront vos malheureux secours ?
Qu’importent vos sermens, vos stériles tendreïTes ?
Etes-vous en état de tenir vos promesses ?
N’espérons plus.
C
S
M
T
Z A
DAME.
I
-nous
Z AMTI.
avant qu’il sinisse
allez , qu’on obéiise.
le jour fuit ; vous,
la vie ,
I, I D A M É.
288 L’ORPHELIN DE LA CHINE.
C’est vous qui l’élevez : votre soin téméraire
Nourrit un ennemi dont il faut se défaire.
Je vous ordonne, au nom du vainqueur des humains
De remettre aujourd’hui cet enfant dans mes mains :
Je vais l’attendre, allez, qu’on m’apporte ce gage.
Pour peu que vous tardiez , le sang et le carnage
Vont de mon maître encor signaler le courroux,
Et la destruction commencera par vous.
La nuit vient,
Si vous aimez
réduits? O monstres ! ô terreur!
Chaque instant fait éclore une nouvelle horreur,
Et produit des forfaits, dont Pâme intimidée
Jusqu’à ce jour de sang n’avait point eu d’idée.
Vous ne répondez rien : vos soupirs élancés
Au ciel qui nous accable en vain sont adressés.
Enfant de tant de rois, faut-il qu’on sacrifie
Aux ordres d’un soldat ton innocente vie ?
Z A Μ T I.
J’ai promis, j’ai juré de conserver ses jours.
I D A M É.
De quoi lui serviront vos malheureux secours ?
Qu’importent vos sermens, vos stériles tendreïTes ?
Etes-vous en état de tenir vos promesses ?
N’espérons plus.